Ce magnifique roman de guerre tient le lecteur en haleine, sans répit.
Lire la suite »Une délicieuse détente littéraire.
Lire la suite »Le marais change. Des jeunes s’en vont.
Lire la suite »Andreï Makine a écrit un beau livre sur le malheur arménien. Il a choisi un ton intimiste, tout en retenue, qui donne au roman une douceur apaisante malgré la dureté du contexte.
Lire la suite »Alors que Boris Johnson risquait son poste, hier, suite à un vote de défiance déclenché au sein de son parti, il est aujourd’hui encore Premier ministre. Alors qu’il fallait 180 tories contre lui, Boris Johnson a emporté l’adhésion de 211 de ses collègues conservateurs, contre 148 voix de son camp qui lui étaient opposées. Le Figaro relate que Boris Johnson « a jugé le résultat “convaincant et décisif”, permettant à son gouvernement de “passer à autre chose et se concentrer sur les choses qui comptent vraiment” ». Un vote déclenché ce lundi après qu’il a été annoncé que le seuil fatidique de 15 % du groupe parlementaire qui demandait son départ avait été atteint. Polémique Boris Johnson avait été affaibli par le scandale dit du Partygate, après des révélations selon lesquelles le 10 Downing Street aurait organisé des réceptions et des pots durant tout le confinement, alors que les Britanniques subissaient de plein fouet les restrictions Covid. Finalement, Boris Johnson sort une fois de plus triomphant.
Lire la suite »Le commandant Saïf prit son fils à bout de bras et le regarda à travers ses larmes. La vie continuait.
Lire la suite »Aujourd’hui, il allait embrasser la mort.
Lire la suite »Je vous l’ai dit il y a quelques jours, nous devons nous assurer que le fruit pourri n’a pas contaminé la branche. En tant que commandant des moudjahidines et parent proche, c’est à vous de régler cette affaire.
Lire la suite »Tarek s’assit. Les deux Saïf se faisaient face, les deux profils identiques se dessinaient à la lumière de la lampe, le regard bleu du condamné fixait les billes noires de la justice.
Lire la suite »Il était de retour dans le désert.
Lire la suite »Il se surprit à penser à ce qu’aurait été sa vie s’il n’avait jamais atterri chez Jean ce soir-là. Elle aurait suivi son cours, il ne serait pas là dans ce pays inconnu à risquer de tout perdre pour un aller simple.
Lire la suite »Des pas lourds se firent entendre dans l’escalier, quatre coups brefs retentirent à la porte. Fadi alla ouvrir puis se retint. D’un geste, il fit signe à Sybille de se cacher. Attrapant le tisonnier, il se plaça derrière la porte.
Lire la suite »Au moins, se disait Fadi amer, je ne suis pas totalement orphelin, cette lettre est sans doute la seule chose que j’aurais héritée.
Lire la suite »Les premiers immeubles de Sarajevo étaient en vue. Ils perçaient orgueilleusement le ciel de leurs flèches ornées de gigantesques drapeaux du Califat.
Lire la suite »De toutes les villes conquises par le Califat, Sarajevo était un symbole…
Lire la suite »Cet été, Boulevard Voltaire vous propose une fiction inédite, jamais publiée auparavant. Embarquez avec Fadi, Sybille, Jean et Tarek dans un pays qui n’existe plus. Chapitre XXI - Il s’est enfui au crépuscule. C’est tout ce que je peux dire. Tarek était assis dans le salon de l’appartement familial. En face de lui, Bilal gardait les lèvres serrées. Visiblement, il ne digérait pas l’affront porté à son autorité paternelle. En sortant de la Maddahith, la maison de ses parents fut le premier endroit auquel le moudjahidine avait pensé. Il fallait qu’il le retrouve. Pour cela, il devait comprendre. Comprendre comment Fadi avait pu changer ainsi. Comment en était-il venu à tout rejeter en bloc pour passer à l’ennemi, du moins leur apporter son aide. Il n’avait pu se résoudre à raconter toute la vérité à son père. La Maddahith lui avait imposé le secret le plus absolu, mais Bilal possédait peut-être un indice, fût-il minime. Son père venait de lui raconter la dispute qui avait éclaté la veille au soir. Ce qui ne fit qu’aggraver les craintes de Tarek. Éclairées par ce qu’il venait d’entendre à la Maddahith, les paroles que Fadi avaient prononcées devant leur père n’en étaient que…
Lire la suite »Cet été, Boulevard Voltaire vous propose une fiction inédite, jamais publiée auparavant. Embarquez avec Fadi, Sybille, Jean et Tarek dans un pays qui n’existe plus. Vassili et Fadi marchaient devant, Sybille suivait derrière. Le jeune homme écoutait le Russe lui parler de son pays, il était frappé par le ton que son compagnon employait. Passionné et vivant, presque romantique, comme s’il évoquait avec nostalgie une femme aimée ou une vieille mère qu’il allait retrouver. Fadi voulait aussi en profiter pour connaître davantage le pays de celui dont il avait encore du mal à cesser de le considérer comme l’Ennemi. Tandis que Vassili se lançait dans des considérations historiques remontant au XXe siècle, Fadi fut interpellé par le chapelet de souffrances et de morts que le Russe dévidait sans aucune trace de tristesse ou de colère. Devant son air interrogatif, il riait, amusé de l’effarement du jeune homme : - Tu te demandes comment nous avons pu réchapper à tout cela, n’est-ce pas ? Comment avons-nous pu survivre entre les démons qui nous gouvernaient d’un côté et l’hostilité de la moitié du monde de l’autre ? Crois-moi, mon ami, de nombreux historiens et géopoliticiens se sont penchés sur la question. Moi,…
Lire la suite »Alors, en trahissant les siens, se damnait-il ou se sauvait-il ?
Lire la suite »Cet été, Boulevard Voltaire vous propose une fiction inédite, jamais publiée auparavant. Embarquez avec Fadi, Sybille, Jean et Tarek dans un pays qui n’existe plus. Chapitre XIX Tarek avait sursauté. Quelques secondes après la fin de la fusillade, alors qu’ils venaient de pénétrer dans le sous-sol et de compter les morts, une détonation isolée avait fait trembler les voûtes de la cave. Se retournant, il vit Ahmed, le canon de son fusil d’assaut fumant pointé vers celui qui s’était jeté sur eux. « Qu’est-ce que tu fous, connard ? » Le jeune homme bafouilla : « Il n’était pas tout à fait mort. » Tarek s’avança vers lui et lui arracha son fusil des mains : « Lorsque je dis “cessez-le-feu”, tu la fermes et tu obéis. » Il se pencha vers celui avec qui il avait échangé quelques mots, juste avant le dernier assaut. Le coup de feu d’Ahmed lui avait emporté la moitié du visage. Ils étaient quatre en comptant le prisonnier, mort lui aussi. Selon ses dires, il manquait un prêtre et surtout le Russe. Soit ce chien avait flairé le piège, soit il pouvait arriver d’une seconde à l’autre. À peine avait-il eu le temps de se relever qu’un de ses hommes lui tendit le…
Lire la suite »Ils étaient dans le Ghetto…
Lire la suite »Cet été, Boulevard Voltaire vous propose une fiction inédite, jamais publiée auparavant. Embarquez avec Fadi, Sybille, Jean et Tarek dans un pays qui n’existe plus. Chapitre XVI Lorsqu’il vit la face tuméfiée d’Elie, Charbel comprit. Alors que Françoise s’effondrait, criblée de balles, il renversa la table d’un coup de pied. Mathieu avait suivi. Sortant leurs armes, ils ripostèrent. Obligeant les assaillants à refluer hors de la pièce. Élie mourut dès les premiers échanges. Un moudjahidine l’avait poussé devant lui au moment où il vit Charbel et Mathieu les viser. Charbel se tourna vers Mathieu et l’interrogea du regard. Les deux rebelles n’avaient aucun chargeur de rechange et ils ne devaient pas être pris vivants. La cause pouvait leur survivre et ils savaient que cela dépendrait de leur silence. Tenant les assaillants à distance, Charbel regarda son camarade. Il vit Mathieu ouvrir sa veste. Une tache rouge maculait son flanc droit. Observant sa blessure et son arme, il adressa à Charbel un sourire fataliste. Ce dernier hocha la tête. Il avait compris. Avec lenteur, posément, fidèle à lui-même jusque dans la mort, Mathieu retourna son arme contre sa tempe et tira. Charbel ne ressentit aucune émotion. Le corps du chef des Renseignements s’affaissa…
Lire la suite »La victoire n’appartient qu’à celui qui lutte et cela fait bien longtemps que nous avons cessé de combattre réellement.
Lire la suite »Cet été, Boulevard Voltaire vous propose une fiction inédite, jamais publiée auparavant. Embarquez avec Fadi, Sybille, Jean et Tarek dans un pays qui n’existe plus. Fadi voulut hurler mais aucun son ne sortit de sa bouche. Son sang se glaça. Immobile, les yeux écarquillés par la révolte, il vit les assassins tirer et Arbini s’effondrer. Choqué, il se laissa entraîner par Sybille à travers la rue. Ils couraient au milieu des premiers badauds paniqués et des riverains aux fenêtres, réveillés en sursaut. Ils couraient sans se parler, Fadi sentait la panique monter en lui. Que s’était-il passé ? Car Arbini ne pouvait pas être mort, c’était impossible. Avisant une impasse, ils s’y arrêtèrent. Sybille tentait de reprendre son souffle. Fadi la regardait, un doute l’envahissait : - Tu savais ? Elle gardait un calme effrayant. - Je savais quoi ? C’est quoi, ta question ? Je ne sais qu’une seule chose, nous sommes en guerre. Bienvenue dans la réalité, Fadi. Bienvenue dans le vrai monde. - Il était innocent ! Fadi hurlait. C’était un homme bon ! En quoi était-il un ennemi au point d’être abattu dans la rue comme un animal ? À quel moment avez-vous considéré qu’il était dangereux pour vous ? Sybille restait étonnamment calme. Elle s’approcha de…
Lire la suite »Qu’elle était loin, la rébellion, ce soir. Depuis quelques semaines, il vivait en apesanteur.
Lire la suite »Je m’appelle Jean et je suis un survivant.
Lire la suite »C’était à Clichy, faubourg de Paris, dans la banlieue nord.
Lire la suite »On ne dilapide pas un si riche héritage. On le protège et le défend. On l’enrichit. On le transmet.
Lire la suite »...la merveilleuse histoire du circonflexe ou flexe : ce joli papillon qui se pose sur nos voyelles a, e, i, o, u.
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