IVG
Côté politique, les conservateurs satisfaits expliquent qu’il s’agit d’une victoire de Donald Trump post-présidentielle. Rappelons que sur les neuf juges de la Cour suprême, Trump en a nommé trois…
Les États-Unis respectent bien plus la liberté d’expression qu’en France, où il y a un véritable tabou.
Ça y est, nous y sommes : le projet de loi prévoyant de rallonger de 12 à 14 semaines le délai légal de l’interruption de grossesse a été voté par l’Assemblée nationale.
La proposition de loi Gaillot pour étendre le délai légal d’avortement de 12 à 14 semaine n’était pas gagnée d’avance pour le camp progressiste.
Malte est, en effet, le dernier pays européen où l’avortement n’est pas légal. Pour la France, c’est un positionnement qui ne passe pas.
Si Roberta Metsola est bien opposée à l’avortement, ses positions conservatrices s’arrêtent ici, puisqu’elle défend par ailleurs les droits des personnes LGBTQI.
Elles s’invitent dans les cortèges de Civitas, de la Manif pour tous, de Marine Le Pen, miment un avortement obscène et blasphématoire à Notre-Dame de Paris, manifestent en burka pour dénoncer l’islam…
Par le biais de l’IMG, interruption médicale de grossesse, autrement appelée avortement thérapeutique, on peut supprimer un enfant handicapé – trisomique, par exemple – jusqu’à la toute fin de la grossesse.
Sur le fond, il faut que les sénateurs se saisissent de la dimension psychologique évoquée par le chef de l’Etat en ouvrant la voie à la tenue d’états généraux de la périnatalité…
Depuis le 29 novembre dernier, la proposition de loi initiée par le député Albane Gaillot visant à « renforcer le droit à l’avortement » est de retour à l’Assemblée nationale après un passage au Sénat.
Soyons clairs : aucune menace ne pèse sur le droit à l’IVG dans ce pays.
L’incident désastreux de ce chef d’entreprise, licencié pour un tweet, montre jusqu’où peut aller, aujourd’hui, la chasse aux sorcières contre ceux qui osent émettre un avis divergent sur l’avortement.
Il faut espérer que la phrase du président de la République encouragera les femmes qui ont souffert de leur avortement à sortir du silence pour rétablir enfin la vérité.
On vient d’apprendre que le nombre des naissances avait chuté de 13 %, en janvier.
À peine élu, Joe Biden a signé un décret permettant, de nouveau, au gouvernement américain de financer les ONG offrant des services d’avortements dans le monde.
Dimanche, La Marche pour la vie a rassemblé plusieurs milliers de personnes, place du Trocadéro à Paris, pour manifester contre l’extension du droit à l’avortement.
Le 1er décembre, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a donné son feu vert à l’extension de la pratique de l’IVG de 12 à 14 semaines…
Alors que l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture l’allongement à 14 semaines du délai pour recourir à l’IVG, un sondage IFOP/Alliance VITA révèle
Admettons pourtant qu’il soit possible d’en réduire, et même d’en réduire fortement, le nombre. D’autres pays l’ont fait : comment donc s’y sont-ils pris ?
Sur un sujet aussi sérieux, ça méritait peut-être aussi une parole présidentielle et pas la confidence d’un petit messager entre deux portes d’antichambre.
À la suite de débats houleux, les députés ont voté, le jeudi 8 octobre, en première lecture par 102 voix contre 65, pour l’allongement du
Profitant de l’anesthésie des consciences liée à la pandémie, la majorité fait avancer en catimini des projets de loi d’une gravité éthique sans précédent.
Sous l’impulsion du Planning familial, l’Assemblée nationale a adopté deux amendements destinés à supprimer la clause de conscience, ainsi que le délai de réflexion de 48 heures précédant une IVG.
Lors du vote de la loi Bioéthique, l’amendement 524 demandant la prise en compte de « la détresse psychosociale » dans l’examen des demandes d’interruption
Boulevard Voltaire a retrouvé l’empêcheur de tourner en rond…
Il y a du mauvais et du pire dans l’importation quasi systématique des modes américaines. Et il pourrait, parfois, y avoir du meilleur.
Ce nouveau monde disruptif, gardez-le !
Une petite fille brandissait même une pancarte surprenante : « Vos rosaires hors de nos ovaires. »
Côté politique, les conservateurs satisfaits expliquent qu’il s’agit d’une victoire de Donald Trump post-présidentielle. Rappelons que sur les neuf juges de la Cour suprême, Trump en a nommé trois…
Les États-Unis respectent bien plus la liberté d’expression qu’en France, où il y a un véritable tabou.
Ça y est, nous y sommes : le projet de loi prévoyant de rallonger de 12 à 14 semaines le délai légal de l’interruption de grossesse a été voté par l’Assemblée nationale.
La proposition de loi Gaillot pour étendre le délai légal d’avortement de 12 à 14 semaine n’était pas gagnée d’avance pour le camp progressiste.
Malte est, en effet, le dernier pays européen où l’avortement n’est pas légal. Pour la France, c’est un positionnement qui ne passe pas.
Si Roberta Metsola est bien opposée à l’avortement, ses positions conservatrices s’arrêtent ici, puisqu’elle défend par ailleurs les droits des personnes LGBTQI.
Elles s’invitent dans les cortèges de Civitas, de la Manif pour tous, de Marine Le Pen, miment un avortement obscène et blasphématoire à Notre-Dame de Paris, manifestent en burka pour dénoncer l’islam…
Par le biais de l’IMG, interruption médicale de grossesse, autrement appelée avortement thérapeutique, on peut supprimer un enfant handicapé – trisomique, par exemple – jusqu’à la toute fin de la grossesse.
Sur le fond, il faut que les sénateurs se saisissent de la dimension psychologique évoquée par le chef de l’Etat en ouvrant la voie à la tenue d’états généraux de la périnatalité…
Depuis le 29 novembre dernier, la proposition de loi initiée par le député Albane Gaillot visant à « renforcer le droit à l’avortement » est de retour à l’Assemblée nationale après un passage au Sénat.
Soyons clairs : aucune menace ne pèse sur le droit à l’IVG dans ce pays.
L’incident désastreux de ce chef d’entreprise, licencié pour un tweet, montre jusqu’où peut aller, aujourd’hui, la chasse aux sorcières contre ceux qui osent émettre un avis divergent sur l’avortement.
Il faut espérer que la phrase du président de la République encouragera les femmes qui ont souffert de leur avortement à sortir du silence pour rétablir enfin la vérité.
On vient d’apprendre que le nombre des naissances avait chuté de 13 %, en janvier.
À peine élu, Joe Biden a signé un décret permettant, de nouveau, au gouvernement américain de financer les ONG offrant des services d’avortements dans le monde.
Dimanche, La Marche pour la vie a rassemblé plusieurs milliers de personnes, place du Trocadéro à Paris, pour manifester contre l’extension du droit à l’avortement.
Le 1er décembre, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a donné son feu vert à l’extension de la pratique de l’IVG de 12 à 14 semaines…
Alors que l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture l’allongement à 14 semaines du délai pour recourir à l’IVG, un sondage IFOP/Alliance VITA révèle
Admettons pourtant qu’il soit possible d’en réduire, et même d’en réduire fortement, le nombre. D’autres pays l’ont fait : comment donc s’y sont-ils pris ?
Sur un sujet aussi sérieux, ça méritait peut-être aussi une parole présidentielle et pas la confidence d’un petit messager entre deux portes d’antichambre.
À la suite de débats houleux, les députés ont voté, le jeudi 8 octobre, en première lecture par 102 voix contre 65, pour l’allongement du
Profitant de l’anesthésie des consciences liée à la pandémie, la majorité fait avancer en catimini des projets de loi d’une gravité éthique sans précédent.
Sous l’impulsion du Planning familial, l’Assemblée nationale a adopté deux amendements destinés à supprimer la clause de conscience, ainsi que le délai de réflexion de 48 heures précédant une IVG.
Lors du vote de la loi Bioéthique, l’amendement 524 demandant la prise en compte de « la détresse psychosociale » dans l’examen des demandes d’interruption
Boulevard Voltaire a retrouvé l’empêcheur de tourner en rond…
Il y a du mauvais et du pire dans l’importation quasi systématique des modes américaines. Et il pourrait, parfois, y avoir du meilleur.
Ce nouveau monde disruptif, gardez-le !
Une petite fille brandissait même une pancarte surprenante : « Vos rosaires hors de nos ovaires. »