Cinéma
Un acteur à la croisée de deux mondes dont la gueule rappelait la France heureuse, celle des Trente Glorieuses et de l’insouciance. Une France qui appartient au passé tout comme Belmondo appartient à l’Histoire.
C’est bien simple, tout sonne faux, à commencer par l’écriture des répliques et par le choix de l’actrice principale dont l’élocution, pour un rôle d’animatrice télé, laisse à désirer.
Réalisé et coécrit par l’américain oscarisé Tom McCarthy (pour Spotlight, en 2015) avec l’appui des Français Thomas Bidegain et Noé Debré, on pourrait penser que
Cédric Jimenez, qui s’est longuement entretenu avec la BAC nord de l’époque pour la préparation du tournage, n’excuse pas les entorses à la loi, il les explique.
À ce jour, l’adaptation de 1994 par Gillian Armstrong demeure, sans conteste, la meilleure, la plus vivante, la seule qui vaille le détour.
Avec son « complice » Franco Prosperi, Gualterio Jacopetti est l’auteur des documentaires fondamentaux que sont Mondo cane (1962) et Africa addio (1966) : images hallucinées en Technicolor de violences claniques…
S’il y a un seul film à voir au cinéma cet été, c’est bien celui-ci.
Il y a des séries dont on nous rebat les oreilles tous les quatre matins, comme Games of Thrones ou, à une certaine époque, Lost et X-Files ; et d’autres qui ne sortent jamais de l’anonymat alors que leur intérêt est manifeste. Il en va ainsi de Rebellion…
Le fil rouge entre les deux, ce sont évidemment les collines de Provence, désert sauvage de garrigue et de maquis que surplombe le Garlaban sous la lumière brûlante du soleil.
À 77 ans, l’acteur Jean-François Stévenin n’est plus. Il était de ceux dont on connaît immanquablement le visage mais pas toujours le nom. Soit un
Les Duellistes séduit par sa façon de mettre en scène les valeurs martiales, le sens de l’honneur, de la réputation, le souci du rang à tenir, de la constance au fil des ans.
Une réécriture postmoderne de la figure mariale où l’antihéroïne, enfantée par la machine – dieu des temps actuels –, accouche d’un bébé hybride, mi-humain mi-diesel…
Le comédien, qui interprète un manifestant blessé lors d’une manifestation de gilets jaunes, était interrogé par une journaliste pour savoir s’il avait un message à faire passer à Emmanuel Macron.
Frémaux déroule le tapis rouge de Cannes à la discrimination dite « positive » et confirme, s’il en était besoin, le poids idéologique qui motive les prix et récompenses.
De toute évidence, en termes de visibilité planétaire, la montée des marches, pour la gent féminine, ne suffit donc pas.
Le cinéma est un outil de propagande à grande échelle, on ne le dira jamais assez.
Toujours est-il que le Royaume-Uni – nation « non européenne » – demeure le plus grand producteur en Europe de programmes cinématographiques et télévisés…
L’endoctrinement, comme l’orthographe et le calcul, est d’autant plus efficace quand il est administré tôt dans le cerveau de nos chères têtes blondes.
Le cinéaste n’est pas sans savoir, en effet, qu’en donnant, à travers son film, un tel crédit aux thèses actuelles de l’Etat algérien, il ne fait que servir la soupe à ceux qui réclament continuellement la repentance de la France…
Le cinéma qui nous parvient des pays de l’Est – horriblement mal distribué, cela dit en passant – semble encore aujourd’hui travaillé par les horreurs du XXe siècle.
On n’imagine pas Brad Pitt jouer Mandela, alors qu’on verra sans doute un jour Omar Sy en de Gaulle…
Honnête, lucide, le film de Florian Zeller bénéficie, de surcroît, de la présence au casting d’Anthony Hopkins qui excelle à laisser percer le flottement perpétuel et le désarroi de son personnage.
Loin de tout manichéisme, Slalom n’a rien du film moralisateur que pourrait attendre un certain militantisme féministe délateur ; il excelle au contraire dans sa façon de traiter la zone grise des relations humaines.
Cette scène témoignerait d’une intolérable vision machiste dans laquelle l’homme, tout à son narcissisme phallique, jouirait de son pouvoir sur la pauvre femme sans défense.
Shakespeare n’a pas écrit pour l’armée américaine mais son texte dépasse le temps, le lieu… et les hommes, quelle que soit la couleur de leur peau.
Un acteur à la croisée de deux mondes dont la gueule rappelait la France heureuse, celle des Trente Glorieuses et de l’insouciance. Une France qui appartient au passé tout comme Belmondo appartient à l’Histoire.
C’est bien simple, tout sonne faux, à commencer par l’écriture des répliques et par le choix de l’actrice principale dont l’élocution, pour un rôle d’animatrice télé, laisse à désirer.
Réalisé et coécrit par l’américain oscarisé Tom McCarthy (pour Spotlight, en 2015) avec l’appui des Français Thomas Bidegain et Noé Debré, on pourrait penser que
Cédric Jimenez, qui s’est longuement entretenu avec la BAC nord de l’époque pour la préparation du tournage, n’excuse pas les entorses à la loi, il les explique.
À ce jour, l’adaptation de 1994 par Gillian Armstrong demeure, sans conteste, la meilleure, la plus vivante, la seule qui vaille le détour.
Avec son « complice » Franco Prosperi, Gualterio Jacopetti est l’auteur des documentaires fondamentaux que sont Mondo cane (1962) et Africa addio (1966) : images hallucinées en Technicolor de violences claniques…
S’il y a un seul film à voir au cinéma cet été, c’est bien celui-ci.
Il y a des séries dont on nous rebat les oreilles tous les quatre matins, comme Games of Thrones ou, à une certaine époque, Lost et X-Files ; et d’autres qui ne sortent jamais de l’anonymat alors que leur intérêt est manifeste. Il en va ainsi de Rebellion…
Le fil rouge entre les deux, ce sont évidemment les collines de Provence, désert sauvage de garrigue et de maquis que surplombe le Garlaban sous la lumière brûlante du soleil.
À 77 ans, l’acteur Jean-François Stévenin n’est plus. Il était de ceux dont on connaît immanquablement le visage mais pas toujours le nom. Soit un
Les Duellistes séduit par sa façon de mettre en scène les valeurs martiales, le sens de l’honneur, de la réputation, le souci du rang à tenir, de la constance au fil des ans.
Une réécriture postmoderne de la figure mariale où l’antihéroïne, enfantée par la machine – dieu des temps actuels –, accouche d’un bébé hybride, mi-humain mi-diesel…
Le comédien, qui interprète un manifestant blessé lors d’une manifestation de gilets jaunes, était interrogé par une journaliste pour savoir s’il avait un message à faire passer à Emmanuel Macron.
Frémaux déroule le tapis rouge de Cannes à la discrimination dite « positive » et confirme, s’il en était besoin, le poids idéologique qui motive les prix et récompenses.
De toute évidence, en termes de visibilité planétaire, la montée des marches, pour la gent féminine, ne suffit donc pas.
Le cinéma est un outil de propagande à grande échelle, on ne le dira jamais assez.
Toujours est-il que le Royaume-Uni – nation « non européenne » – demeure le plus grand producteur en Europe de programmes cinématographiques et télévisés…
L’endoctrinement, comme l’orthographe et le calcul, est d’autant plus efficace quand il est administré tôt dans le cerveau de nos chères têtes blondes.
Le cinéaste n’est pas sans savoir, en effet, qu’en donnant, à travers son film, un tel crédit aux thèses actuelles de l’Etat algérien, il ne fait que servir la soupe à ceux qui réclament continuellement la repentance de la France…
Le cinéma qui nous parvient des pays de l’Est – horriblement mal distribué, cela dit en passant – semble encore aujourd’hui travaillé par les horreurs du XXe siècle.
On n’imagine pas Brad Pitt jouer Mandela, alors qu’on verra sans doute un jour Omar Sy en de Gaulle…
Honnête, lucide, le film de Florian Zeller bénéficie, de surcroît, de la présence au casting d’Anthony Hopkins qui excelle à laisser percer le flottement perpétuel et le désarroi de son personnage.
Loin de tout manichéisme, Slalom n’a rien du film moralisateur que pourrait attendre un certain militantisme féministe délateur ; il excelle au contraire dans sa façon de traiter la zone grise des relations humaines.
Cette scène témoignerait d’une intolérable vision machiste dans laquelle l’homme, tout à son narcissisme phallique, jouirait de son pouvoir sur la pauvre femme sans défense.
Shakespeare n’a pas écrit pour l’armée américaine mais son texte dépasse le temps, le lieu… et les hommes, quelle que soit la couleur de leur peau.