Ils avaient Marc-Aurèle et nous avions Hugues Capet. Ils ont une star du X et un escroc hors d’âge. Et nous, qu’aurons-nous ?
À certains indices, notamment un récent sondage sur les opinions du corps électoral, on devine toutefois que la France bascule massivement à droite.
Déplacer le problème pour ne pas le régler, en voilà une idée ! Comme c’est beau, comme c’est grand, comme c’est généreux, la gauche !
Éric Zemmour est un homme d’Ancien Régime, à plus d’un titre. Il a construit sa carrière par sa plume et sa vivacité, par son bel esprit et un certain courage, parfois bravache.
On ne sait pas si Zemmour gagnera ; ce qui est certain – et c’est déjà une victoire -, c’est que l’absence de réponse sur le fond commence à se voir.
Les édiles d’Orly ne pleurent-ils pas les effets dont ils chérissent les causes (comme dirait l’autre) ?
Dans cette France archipélisée, tout le monde semble avoir droit à ses prérogatives, au respect de ses particularités, au choix de ses voisins… sauf les chrétiens. Ils ont l’habitude des persécutions. Ce n’est pas une raison.
Le 23 janvier, il remontera sur scène, au Casino de Paris. Droit dans ses bottes, aussi clivant que touchant, Jean-Pax Méfret échappe aux catégorisations faciles.
Tout le monde, à droite comme à gauche, joue avec ce fantasme d’impuissant depuis des années, oubliant commodément que la dernière occurrence de maintien de l’ordre en France par l’armée, c’était la bataille d’Alger…
Parmi les prétendants de 2022, seul Éric Zemmour semble déchaîner les rumeurs.
Cette tribune est un petit miracle de mauvaise foi, que le grand journal catholique accueille avec des trésors de charité dévoyée.
Christiane Taubira, pourtant, ne fait pas seulement rire : elle sait aussi faire perdre.
Sacré Fabius ! Rien ne l’arrête. Il est à deux doigts de nous rejouer les « bruits de bottes » et les hordes brunes prêtes à saisir Paris le jour de l’élection de la droite nationale.
Par peur de l’opprobre ou de perdre des subventions, en cas de parrainage de candidats représentant « la haine » (vous voyez de qui on parle), de nombreux élus avaient rechigné à soutenir tel ou telle.
Conclusion partielle du raisonnement : refuser un vaccin non obligatoire, c’est donc plus grave que d’assassiner des Français ? Plus grave que d’appeler au meurtre en chanson ? Plus grave que de violer, de piller, de saccager ce qui reste de notre cher beau pays ?
Paix à l’âme des frères Bogdanoff, à qui on ne demandera pas leur passe vaccinal là où ils vont. C’est tout ce qui devrait compter.
Sonia Mabrouk le recevait sur Europe 1, dimanche 2 janvier. Il s’y est montré, comme à son habitude, d’une honnêteté, d’une cohérence, d’une congruence totale et même admirable.
Michel Houellebecq est un hyperréaliste, teinté de romantisme dépressif. C’est donc l’écrivain qu’il fallait à notre univers, malheureusement….
Il en faut plus pour satisfaire les braves gens ; les zones de non-droit ne seront, de toutes façons, pas contrôlées. Ce n’est, il est vrai, pas la priorité : ce qu’il faut, c’est mettre la pression à ces salauds de non-vaccinés…
On aurait tort de voir de la politique partout – mais on aurait tort de ne la voir nulle part quand elle se montre à nous. Tenez, prenez les audiences télé, par exemple.
Rien de dangereux, rien de méchant, certes – mais tout cela est désespérément catholique.
Face à cette déferlante de haine recuite, de rancœur anti-française et autres sentiments distingués, une impressionnante communauté, loin d’être seulement militaire, s’est mobilisée en faveur du chœur et a exprimé sa satisfaction.
On en viendrait presque à regretter que Valls n’ait pas mis en œuvre ce programme lorsqu’il était aux affaires, tandis qu’il souhait doubler le nombre de naturalisations.
Joyeux Noël à nos soldats, loin de chez eux, qui portent les couleurs de la France…
Tout se passe comme si, à intervalles réguliers, une France jusque-là sporadiquement violente ou provocatrice s’organisait pour envahir l’espace public.
Dans un monde où le succès se mesure en salaire brut et où faire une école de commerce est le nec plus ultra, il n’y a de place pour les frères Clain que dans un monde de violence et de chaos…
La nostalgie n’est pas une « passion triste », comme le professe notre Président, comme un petit Freud de banque privée.
Ils avaient Marc-Aurèle et nous avions Hugues Capet. Ils ont une star du X et un escroc hors d’âge. Et nous, qu’aurons-nous ?
À certains indices, notamment un récent sondage sur les opinions du corps électoral, on devine toutefois que la France bascule massivement à droite.
Déplacer le problème pour ne pas le régler, en voilà une idée ! Comme c’est beau, comme c’est grand, comme c’est généreux, la gauche !
Éric Zemmour est un homme d’Ancien Régime, à plus d’un titre. Il a construit sa carrière par sa plume et sa vivacité, par son bel esprit et un certain courage, parfois bravache.
On ne sait pas si Zemmour gagnera ; ce qui est certain – et c’est déjà une victoire -, c’est que l’absence de réponse sur le fond commence à se voir.
Les édiles d’Orly ne pleurent-ils pas les effets dont ils chérissent les causes (comme dirait l’autre) ?
Dans cette France archipélisée, tout le monde semble avoir droit à ses prérogatives, au respect de ses particularités, au choix de ses voisins… sauf les chrétiens. Ils ont l’habitude des persécutions. Ce n’est pas une raison.
Le 23 janvier, il remontera sur scène, au Casino de Paris. Droit dans ses bottes, aussi clivant que touchant, Jean-Pax Méfret échappe aux catégorisations faciles.
Tout le monde, à droite comme à gauche, joue avec ce fantasme d’impuissant depuis des années, oubliant commodément que la dernière occurrence de maintien de l’ordre en France par l’armée, c’était la bataille d’Alger…
Parmi les prétendants de 2022, seul Éric Zemmour semble déchaîner les rumeurs.
Cette tribune est un petit miracle de mauvaise foi, que le grand journal catholique accueille avec des trésors de charité dévoyée.
Christiane Taubira, pourtant, ne fait pas seulement rire : elle sait aussi faire perdre.
Sacré Fabius ! Rien ne l’arrête. Il est à deux doigts de nous rejouer les « bruits de bottes » et les hordes brunes prêtes à saisir Paris le jour de l’élection de la droite nationale.
Par peur de l’opprobre ou de perdre des subventions, en cas de parrainage de candidats représentant « la haine » (vous voyez de qui on parle), de nombreux élus avaient rechigné à soutenir tel ou telle.
Conclusion partielle du raisonnement : refuser un vaccin non obligatoire, c’est donc plus grave que d’assassiner des Français ? Plus grave que d’appeler au meurtre en chanson ? Plus grave que de violer, de piller, de saccager ce qui reste de notre cher beau pays ?
Paix à l’âme des frères Bogdanoff, à qui on ne demandera pas leur passe vaccinal là où ils vont. C’est tout ce qui devrait compter.
Sonia Mabrouk le recevait sur Europe 1, dimanche 2 janvier. Il s’y est montré, comme à son habitude, d’une honnêteté, d’une cohérence, d’une congruence totale et même admirable.
Michel Houellebecq est un hyperréaliste, teinté de romantisme dépressif. C’est donc l’écrivain qu’il fallait à notre univers, malheureusement….
Il en faut plus pour satisfaire les braves gens ; les zones de non-droit ne seront, de toutes façons, pas contrôlées. Ce n’est, il est vrai, pas la priorité : ce qu’il faut, c’est mettre la pression à ces salauds de non-vaccinés…
On aurait tort de voir de la politique partout – mais on aurait tort de ne la voir nulle part quand elle se montre à nous. Tenez, prenez les audiences télé, par exemple.
Rien de dangereux, rien de méchant, certes – mais tout cela est désespérément catholique.
Face à cette déferlante de haine recuite, de rancœur anti-française et autres sentiments distingués, une impressionnante communauté, loin d’être seulement militaire, s’est mobilisée en faveur du chœur et a exprimé sa satisfaction.
On en viendrait presque à regretter que Valls n’ait pas mis en œuvre ce programme lorsqu’il était aux affaires, tandis qu’il souhait doubler le nombre de naturalisations.
Joyeux Noël à nos soldats, loin de chez eux, qui portent les couleurs de la France…
Tout se passe comme si, à intervalles réguliers, une France jusque-là sporadiquement violente ou provocatrice s’organisait pour envahir l’espace public.
Dans un monde où le succès se mesure en salaire brut et où faire une école de commerce est le nec plus ultra, il n’y a de place pour les frères Clain que dans un monde de violence et de chaos…
La nostalgie n’est pas une « passion triste », comme le professe notre Président, comme un petit Freud de banque privée.