Cinéma
Pour les vieillards qui nous sont montrés à l’écran, c’est donc une question de civisme.
« Sonia » a porté plainte contre la production du film Novembre, de Cédric Jimenez, qui raconte cette nuit de carnage.
Portrait acerbe d’une jeunesse occidentale de plus en plus individualiste, calculatrice et décadente, pourrie par le désir maladif de reconnaissance sociale, La Veronica est un bon film défouloir.
Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.
Il y a des films parfois qui vous hypnotisent par leur ambiance et vous font voyager dans le temps. Des films sensoriels et ouatés, plongés dans l’obscurité de la nuit jusqu’à la lumière diffuse du petit matin.
Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.
Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.
Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Sorti ce 19 janvier, Tendre et saignant chante la France des oubliés.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…
Shahin fait office de traducteur auprès des migrants, parvient à prendre un avion pour Londres avec le passeport d’un tiers et touche enfin la Terre promise. Mais il déchante rapidement.
Laurent fait tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir Julien en profonde détresse, jusqu’à tirer dans la jambe de l’agriculteur, pensant le sauver de ses envies suicidaires. Malencontreusement, Julien succombe de sa blessure. Alors, la vie du gendarme bascule.
La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.
On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,
Bref, pour éviter une indigestion, il vaut mieux revoir Les Saveurs du palais avec la délicieuse Catherine Frot, film qui rend hommage à la tradition culinaire française !
Réalisé et coécrit par l’américain oscarisé Tom McCarthy (pour Spotlight, en 2015) avec l’appui des Français Thomas Bidegain et Noé Debré, on pourrait penser que
S’il y a un seul film à voir au cinéma cet été, c’est bien celui-ci.
Les Duellistes séduit par sa façon de mettre en scène les valeurs martiales, le sens de l’honneur, de la réputation, le souci du rang à tenir, de la constance au fil des ans.
Le cinéma qui nous parvient des pays de l’Est – horriblement mal distribué, cela dit en passant – semble encore aujourd’hui travaillé par les horreurs du XXe siècle.
Loin de tout manichéisme, Slalom n’a rien du film moralisateur que pourrait attendre un certain militantisme féministe délateur ; il excelle au contraire dans sa façon de traiter la zone grise des relations humaines.
Quitte à nous raconter des histoires, que ce soit dans une salle de cinéma rouge et or avec de belles fictions signées par de véritables créateurs ! Que ce soit sur grand écran avec de superbes mensonges qui disent la vérité !
Les cinéphiles auront sûrement de quoi se réjouir ; les amateurs d’Histoire peut-être un peu moins…
Ingrat, odieux, ridicule, Godard, par peur de rater le train de la modernité, achèvera de se déconnecter du peuple.
Pour les vieillards qui nous sont montrés à l’écran, c’est donc une question de civisme.
« Sonia » a porté plainte contre la production du film Novembre, de Cédric Jimenez, qui raconte cette nuit de carnage.
Portrait acerbe d’une jeunesse occidentale de plus en plus individualiste, calculatrice et décadente, pourrie par le désir maladif de reconnaissance sociale, La Veronica est un bon film défouloir.
Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.
Il y a des films parfois qui vous hypnotisent par leur ambiance et vous font voyager dans le temps. Des films sensoriels et ouatés, plongés dans l’obscurité de la nuit jusqu’à la lumière diffuse du petit matin.
Le film est intéressant à plus d’un titre, déjà parce qu’il donne à voir l’engouement de l’aristocratie anglaise pour la Côte d’Azur à l’aube des années 30 – un véritable phénomène de société – ainsi que le passage mouvementé du cinéma muet au cinéma parlant.
Un dispositif scénaristique par le biais duquel le réalisateur aborde ouvertement, sur le ton de l’humour (un poil cafardeux), le malaise français lié à l’immigration et la difficulté des rapports interethniques.
Cet « autre monde » peut aussi bien désigner celui de la cellule familiale que celui des élites mondialisées, totalement déconnectées du réel, pour lesquelles le salarié n’est qu’une variable d’ajustement parmi d’autres.
Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Sorti ce 19 janvier, Tendre et saignant chante la France des oubliés.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…
Shahin fait office de traducteur auprès des migrants, parvient à prendre un avion pour Londres avec le passeport d’un tiers et touche enfin la Terre promise. Mais il déchante rapidement.
Laurent fait tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir Julien en profonde détresse, jusqu’à tirer dans la jambe de l’agriculteur, pensant le sauver de ses envies suicidaires. Malencontreusement, Julien succombe de sa blessure. Alors, la vie du gendarme bascule.
La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.
On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,
Bref, pour éviter une indigestion, il vaut mieux revoir Les Saveurs du palais avec la délicieuse Catherine Frot, film qui rend hommage à la tradition culinaire française !
Réalisé et coécrit par l’américain oscarisé Tom McCarthy (pour Spotlight, en 2015) avec l’appui des Français Thomas Bidegain et Noé Debré, on pourrait penser que
S’il y a un seul film à voir au cinéma cet été, c’est bien celui-ci.
Les Duellistes séduit par sa façon de mettre en scène les valeurs martiales, le sens de l’honneur, de la réputation, le souci du rang à tenir, de la constance au fil des ans.
Le cinéma qui nous parvient des pays de l’Est – horriblement mal distribué, cela dit en passant – semble encore aujourd’hui travaillé par les horreurs du XXe siècle.
Loin de tout manichéisme, Slalom n’a rien du film moralisateur que pourrait attendre un certain militantisme féministe délateur ; il excelle au contraire dans sa façon de traiter la zone grise des relations humaines.
Quitte à nous raconter des histoires, que ce soit dans une salle de cinéma rouge et or avec de belles fictions signées par de véritables créateurs ! Que ce soit sur grand écran avec de superbes mensonges qui disent la vérité !
Les cinéphiles auront sûrement de quoi se réjouir ; les amateurs d’Histoire peut-être un peu moins…
Ingrat, odieux, ridicule, Godard, par peur de rater le train de la modernité, achèvera de se déconnecter du peuple.