Samuel Paty
Ce système n’a pas encore permis de déjouer des attentats, ce qui peut laisser insinuer un doute sur son efficacité.
L’institution est prise au piège. On ne peut pas, d’un côté, prôner le respect de la liberté de conscience et bafouer avec violence, lors de débats, la conscience des élèves sur ce sujet si intime qu’est leur religion.
Bref, pour parler clair, chacun se débrouillera, en catimini. Fera ou ne fera pas. Question d’adaptation en terrain miné …
Seize supports sont proposés au choix des professeurs, accompagnés de propositions d’activités « en lien avec la défense de la liberté d’expression, des valeurs de la République et du rôle de l’École ».
« Yassine Belattar hilare déclare dans une de ses stories que, hier soir, « j’ai craqué hier comme un prof d’histoire-géo », référence au malheureux Samuel Paty », relève Éric Naulleau
Avec 300.000 adhérents, la Fédération des conseils de parents d’élèves détient 40,08 % des sièges dans les lycées et collèges…
La direction de Sciences Po Strasbourg a censuré ses élèves sur le choix d’un nom de baptême de leur promotion en modifiant les règles de désignation.
La collégienne de 13 ans qui accusait le professeur d’histoire décapité par un islamiste a reconnu ne pas avoir été présente lors du cours sur les caricatures de Charlie Hebdo…
Le maire d’Ollioules (Var) souhaitait renommer le collège des Eucalyptus en collège Samuel Paty. C’était sans compter l’opposition des professeurs, parents d’élèves et collégiens eux-mêmes.
Le corps du terroriste tué par les policiers français a été rapatrié le 5 décembre et son enterrement a eu lieu avec la participation d’environ 200 personnes.
Le rectorat, le ministre, les plus hautes autorités ont beau souligner que l’institution scolaire a toujours été « en soutien » de l’enseignant, on a le sentiment qu’ils n’ont pas toujours été à la hauteur de la situation.
Ils ne sont pas clairs et sont très torturés sur ces questions de laïcité…
En garde à vue, il s’est justifié en expliquant qu’il avait simplement repris « les paroles d’un morceau de rap », selon une source policière.
Les « remontées de terrain » auront sans doute réduit le ministre au repli tactique.
Il s’agit de « violations légères et parfois lourdes », qui ont été suivies de « poursuites disciplinaires » au sein de l’établissement, et parfois même « pénales », en fonction de la gravité.
On attend tout de l’école alors qu’elle est confrontée à un problème qui la dépasse.
En hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité pour avoir enseigné la liberté d’expression, voici, humblement, ce que je ferai face à mes élèves lundi 2 novembre, à 11 h 00, dans une petite ville de France.
Il va devenir compliqué pour Assa Traoré, déjà plombée par le feuilleton judiciaire familial, de continuer à jouer à la Cosette des banlieues en proie au racisme systémique de l’État colonial français.
Par-dessus la foule des invités, comme sur une coupe glacée, le bon sirop de République vient tout édulcorer et parfumer…
Un hommage national a été rendu à Samuel Paty, mercredi 21 octobre 2020, dans la cour d’honneur de la Sorbonne, à Paris, en présence d’Emmanuel
Samuel Paty n’est pas mort pour des caricatures, Samuel Paty est mort pour la liberté.
Après la décapitation de Samuel Paty, chers collègues, nous n’avons plus droit au « hors-sujet » !
Pardon, Samuel, soldat inconnu de l’Éducation nationale.
Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ces derniers ont « manifestement lancé une fatwa » contre Samuel Paty.
Rappelez-vous, les anciens : la « Toussaint rouge », 1er novembre 1954. Le FLN passe à l’action en Algérie, faisant au moins huit victimes.
Comment est-ce possible, comment un cerveau peut-il décider de commettre cela ?
Ce système n’a pas encore permis de déjouer des attentats, ce qui peut laisser insinuer un doute sur son efficacité.
L’institution est prise au piège. On ne peut pas, d’un côté, prôner le respect de la liberté de conscience et bafouer avec violence, lors de débats, la conscience des élèves sur ce sujet si intime qu’est leur religion.
Bref, pour parler clair, chacun se débrouillera, en catimini. Fera ou ne fera pas. Question d’adaptation en terrain miné …
Seize supports sont proposés au choix des professeurs, accompagnés de propositions d’activités « en lien avec la défense de la liberté d’expression, des valeurs de la République et du rôle de l’École ».
« Yassine Belattar hilare déclare dans une de ses stories que, hier soir, « j’ai craqué hier comme un prof d’histoire-géo », référence au malheureux Samuel Paty », relève Éric Naulleau
Avec 300.000 adhérents, la Fédération des conseils de parents d’élèves détient 40,08 % des sièges dans les lycées et collèges…
La direction de Sciences Po Strasbourg a censuré ses élèves sur le choix d’un nom de baptême de leur promotion en modifiant les règles de désignation.
La collégienne de 13 ans qui accusait le professeur d’histoire décapité par un islamiste a reconnu ne pas avoir été présente lors du cours sur les caricatures de Charlie Hebdo…
Le maire d’Ollioules (Var) souhaitait renommer le collège des Eucalyptus en collège Samuel Paty. C’était sans compter l’opposition des professeurs, parents d’élèves et collégiens eux-mêmes.
Le corps du terroriste tué par les policiers français a été rapatrié le 5 décembre et son enterrement a eu lieu avec la participation d’environ 200 personnes.
Le rectorat, le ministre, les plus hautes autorités ont beau souligner que l’institution scolaire a toujours été « en soutien » de l’enseignant, on a le sentiment qu’ils n’ont pas toujours été à la hauteur de la situation.
Ils ne sont pas clairs et sont très torturés sur ces questions de laïcité…
En garde à vue, il s’est justifié en expliquant qu’il avait simplement repris « les paroles d’un morceau de rap », selon une source policière.
Les « remontées de terrain » auront sans doute réduit le ministre au repli tactique.
Il s’agit de « violations légères et parfois lourdes », qui ont été suivies de « poursuites disciplinaires » au sein de l’établissement, et parfois même « pénales », en fonction de la gravité.
On attend tout de l’école alors qu’elle est confrontée à un problème qui la dépasse.
En hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie décapité pour avoir enseigné la liberté d’expression, voici, humblement, ce que je ferai face à mes élèves lundi 2 novembre, à 11 h 00, dans une petite ville de France.
Il va devenir compliqué pour Assa Traoré, déjà plombée par le feuilleton judiciaire familial, de continuer à jouer à la Cosette des banlieues en proie au racisme systémique de l’État colonial français.
Par-dessus la foule des invités, comme sur une coupe glacée, le bon sirop de République vient tout édulcorer et parfumer…
Un hommage national a été rendu à Samuel Paty, mercredi 21 octobre 2020, dans la cour d’honneur de la Sorbonne, à Paris, en présence d’Emmanuel
Samuel Paty n’est pas mort pour des caricatures, Samuel Paty est mort pour la liberté.
Après la décapitation de Samuel Paty, chers collègues, nous n’avons plus droit au « hors-sujet » !
Pardon, Samuel, soldat inconnu de l’Éducation nationale.
Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ces derniers ont « manifestement lancé une fatwa » contre Samuel Paty.
Rappelez-vous, les anciens : la « Toussaint rouge », 1er novembre 1954. Le FLN passe à l’action en Algérie, faisant au moins huit victimes.
Comment est-ce possible, comment un cerveau peut-il décider de commettre cela ?
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