législatives 2022
Le RN et ses alliés auraient emporté la majorité absolue, avec le système britannique.
Le danger du 49-3, c’est qu’il met la vie du gouvernement en jeu. En y faisant appel, Macron engagerait la responsabilité de son Premier ministre et du gouvernement tout entier.
Il est peu probable que M. Macron doive affronter à son tour une Assemblée aussi redoutable que celle de 1791, car en dépit de notre situation inédite, il peut encore trouver une réserve suffisante de macronistes inavoués…
La NUPES, championne de la gauche, compte 63 % de cadres parmi ses députés, contre… 49 % pour le RN.
Décidément, la politique est l’art du compromis et, décidément aussi, la souplesse des macronistes est bien la seule chose qui force l’admiration…
Deux faits majeurs s’imposent, hormis le succès des listes lepénistes, c’est la mort du front républicain et la possible résurrection d’une Assemblée nationale, jusqu’il y a peu cantonnée au rôle de simple chambre d’enregistrement.
Sans surprise, Marine Le Pen a été élue présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale par l’ensemble des députés du Rassemblement national.
Il faut regarder en détail les résultats donnés par le ministère de l’Intérieur pour mesurer l’exploit.
Une preuve de plus que LR est en état de mort clinique. Son cœur bat encore mais ses héritiers se disputent, sans même se cacher, devant un encéphalogramme plat, l’avenir de la maison de famille.
Au regard des sorties dont sont capables ces trois-là, on se demande à quoi ressembleront les prochains débats ?
Dimanche soir, au fil de l’annonce des résultats, les Français amateurs de franche rigolade blêmissaient.
Alors que le Rassemblement national a obtenu 89 sièges à l’Assemblée nationale lors des élections législatives, Jean-Luc Mélenchon a proposé de poursuivre l’union des partis de gauche réalisée lors de la campagne électorale.
Entre Marine Le Pen et Mélenchon , ce furent deux salles, deux ambiances. La première appelle au rassemblement et le deuxième à la révolution. Comme si l’extrémisme avait brutalement fini de changer de couleur.
L’autre victime de cette élection pourrait bien être aussi celle de la sphère médiatico-politique, qui n’en pinçait que pour Jean-Luc Macron et Emmanuel Mélenchon.
Militant LREM et membre du Printemps Républicain, Matthieu Gariel a provoqué l’ire de LFI et d’une partie de son camp en déclarant qu’en cas de
Les cinq années à venir façonneront l’avenir de notre pays et de nos enfants.
Et si le RN créait la surprise ? L’euphorie s’empare du parti de Marine Le Pen si souvent enterré.
Le parti de Marine Le Pen pourrait être financé à hauteur de huit millions d’euros, contre cinq millions actuellement.
Pap Ndiaye est le ministre de l’Éducation nationale : cette fonction devrait lui imposer, dans ses déclarations publiques, à défaut de neutralité, une absence de parti pris.
Le carrosse LFI se transforma en citrouille. Le courtisé de la veille avait mené sa campagne tambour battant et menaçait maintenant d’envahir l’Assemblée nationale.
S’il a échoué aux portes du second tour de la présidentielle, le tribun espère remporter un maximum de députés. Cependant, la bataille risque d’être rude, très rude.
La nation n’est pour eux que simples concepts : « start-up nation » d’un côté et « France créolisée » de l’autre. Le pays charnel ? Connaît pas.
Dans la période de concentration extrême des pouvoirs, au profit de l’exécutif, que nous connaissons actuellement, la proportionnelle présente donc un vrai avantage.
Zemmour a réussi à capter une part de l’électorat CSP+ de droite mais n’a pas réussi à attirer l’électorat populaire acquis au RN, mais dans des seconds tours qui se jouent souvent à une poignée de voix, les candidats locaux du RN ne négligeront aucun soutien !
Les LR deviennent des supplétifs de Macron qui va continuer à les plumer telle de la volaille : c’est une faute sans appel, un suicide politique.
Les « déplorables », comme dirait Hillary Clinton, sont repoussés aux périphéries de l’Agora…
Le parti se veut officiellement un peu plus nuancé, annonçant qu’en cas de duel NUPES/RN, les consignes de vote seront données au cas par cas. Mais pas pour le RN…
Au lendemain du premier tour des législatives, Manuel Bompard, candidat NUPES de Marseille proche de Jean-Luc Mélenchon, lance un appel à l’attention des « quartiers
Le RN et ses alliés auraient emporté la majorité absolue, avec le système britannique.
Le danger du 49-3, c’est qu’il met la vie du gouvernement en jeu. En y faisant appel, Macron engagerait la responsabilité de son Premier ministre et du gouvernement tout entier.
Il est peu probable que M. Macron doive affronter à son tour une Assemblée aussi redoutable que celle de 1791, car en dépit de notre situation inédite, il peut encore trouver une réserve suffisante de macronistes inavoués…
La NUPES, championne de la gauche, compte 63 % de cadres parmi ses députés, contre… 49 % pour le RN.
Décidément, la politique est l’art du compromis et, décidément aussi, la souplesse des macronistes est bien la seule chose qui force l’admiration…
Deux faits majeurs s’imposent, hormis le succès des listes lepénistes, c’est la mort du front républicain et la possible résurrection d’une Assemblée nationale, jusqu’il y a peu cantonnée au rôle de simple chambre d’enregistrement.
Sans surprise, Marine Le Pen a été élue présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale par l’ensemble des députés du Rassemblement national.
Il faut regarder en détail les résultats donnés par le ministère de l’Intérieur pour mesurer l’exploit.
Une preuve de plus que LR est en état de mort clinique. Son cœur bat encore mais ses héritiers se disputent, sans même se cacher, devant un encéphalogramme plat, l’avenir de la maison de famille.
Au regard des sorties dont sont capables ces trois-là, on se demande à quoi ressembleront les prochains débats ?
Dimanche soir, au fil de l’annonce des résultats, les Français amateurs de franche rigolade blêmissaient.
Alors que le Rassemblement national a obtenu 89 sièges à l’Assemblée nationale lors des élections législatives, Jean-Luc Mélenchon a proposé de poursuivre l’union des partis de gauche réalisée lors de la campagne électorale.
Entre Marine Le Pen et Mélenchon , ce furent deux salles, deux ambiances. La première appelle au rassemblement et le deuxième à la révolution. Comme si l’extrémisme avait brutalement fini de changer de couleur.
L’autre victime de cette élection pourrait bien être aussi celle de la sphère médiatico-politique, qui n’en pinçait que pour Jean-Luc Macron et Emmanuel Mélenchon.
Militant LREM et membre du Printemps Républicain, Matthieu Gariel a provoqué l’ire de LFI et d’une partie de son camp en déclarant qu’en cas de
Les cinq années à venir façonneront l’avenir de notre pays et de nos enfants.
Et si le RN créait la surprise ? L’euphorie s’empare du parti de Marine Le Pen si souvent enterré.
Le parti de Marine Le Pen pourrait être financé à hauteur de huit millions d’euros, contre cinq millions actuellement.
Pap Ndiaye est le ministre de l’Éducation nationale : cette fonction devrait lui imposer, dans ses déclarations publiques, à défaut de neutralité, une absence de parti pris.
Le carrosse LFI se transforma en citrouille. Le courtisé de la veille avait mené sa campagne tambour battant et menaçait maintenant d’envahir l’Assemblée nationale.
S’il a échoué aux portes du second tour de la présidentielle, le tribun espère remporter un maximum de députés. Cependant, la bataille risque d’être rude, très rude.
La nation n’est pour eux que simples concepts : « start-up nation » d’un côté et « France créolisée » de l’autre. Le pays charnel ? Connaît pas.
Dans la période de concentration extrême des pouvoirs, au profit de l’exécutif, que nous connaissons actuellement, la proportionnelle présente donc un vrai avantage.
Zemmour a réussi à capter une part de l’électorat CSP+ de droite mais n’a pas réussi à attirer l’électorat populaire acquis au RN, mais dans des seconds tours qui se jouent souvent à une poignée de voix, les candidats locaux du RN ne négligeront aucun soutien !
Les LR deviennent des supplétifs de Macron qui va continuer à les plumer telle de la volaille : c’est une faute sans appel, un suicide politique.
Les « déplorables », comme dirait Hillary Clinton, sont repoussés aux périphéries de l’Agora…
Le parti se veut officiellement un peu plus nuancé, annonçant qu’en cas de duel NUPES/RN, les consignes de vote seront données au cas par cas. Mais pas pour le RN…
Au lendemain du premier tour des législatives, Manuel Bompard, candidat NUPES de Marseille proche de Jean-Luc Mélenchon, lance un appel à l’attention des « quartiers