Groupe RN : Le Pen, Chenu, Tanguy… Le point sur les postes clefs !

assemblée nationale

Sans surprise, Marine Le Pen a été élue présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale par l’ensemble des députés du Rassemblement national. Sans candidat face à elle, il faut dire que le suspense était mince... Confirmant une information publiée par Boulevard Voltaire hier, c’est le député de la Somme et ex-directeur de campagne de Marine Le Pen, Jean-Philippe Tanguy, qui se portera candidat pour la présidence de la très stratégique commission des finances. Cette commission, censée avaliser le budget de l’État, échoit traditionnellement au principal groupe d’opposition à l’Assemblée nationale. Une tradition qui ne repose sur aucun texte mais qui a toujours été suivie depuis 2007.

Comme tous les groupes, le RN doit aussi présenter un candidat à la présidence de l’Assemblée nationale. Comme nous l’annoncions hier, c’est le député du Nord Sébastien Chenu qui briguera le perchoir. Quant à Bruno Bilde, il devrait se porter candidat à la questure, tandis que le secrétariat général du groupe reviendrait au discret directeur de cabinet de Marine Le Pen, Renaud Labaye.

Des postes à pourvoir

Si de nombreux profils techniques comme le trésorier du RN Kevin Pfeffer et l’attachée de presse de Marine Le Pen Caroline Parmentier ont fait leur entrée à l’Assemblée, la tache est ardue et les boîtes mails sont inondées de CV. Pour cause, le groupe doit trouver entre 200 et 300 collaborateurs. Pour cela, de nombreux acteurs sont mis à contribution, notamment l’Institut de formation politique, et il se murmure dans les alcôves que de nombreux profils issus du vivier militant de Reconquête frappent à la porte, information confirmée par un membre du parti d’Éric Zemmour.

Marc Eynaud
Marc Eynaud
Journaliste à BV

Vos commentaires

7 commentaires

  1. C’est peut-être en recrutant du personnel administratif chez Zemmour que le RN commencera le rapprochement tant désiré par les électeurs avec Reconquête! Espérons-le mais surtout Vive la France.

  2. “Le groupe doit trouver entre 200 et 300 collaborateurs”… au sein desquels tenteront de s’infiltrer quelques espions crypto-gauchistes. Bon courage !

  3. Si l’on exclut les LR qui sont bien davantage traîtres que de droite, on ne peut ignorer les succès, même relatifs, de la droite souverainiste.
    Malgré ses échecs, c’est à Zemmour que l’on doit d’avoir contraint les candidats à la présidentielle à se positionner sur l’immigration. C’est MLP qui était face à Macron au deuxième tour de cette élection. Zemmour a invité ses électeurs à voter pour elle. C’est le RN qui est aujourd’hui le premier parti d’opposition. Pas si bête, au final, non?

    • Oui et c’est sans doute grâce à cette configuration qu’Olivier Marleix a été élu à la tête des LR à l’Assemblée

  4. Si la droite française n’était pas la plus bête du monde on arriverait peut être à quelque chose …

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