Pourquoi, alors que la gauche l’a déçu, Alain Finkielkraut ne dit-il pas tout simplement qu’il est devenu de droite ?
Et pendant ce temps, le CSA avertit à tour de bras, semonce les radios et les télés, et on s’inquiète paraît-il de la présence médiatique de l’extrême droite ! C’est grotesque.
Sa parfaite maîtrise de la langue française lui a toujours permis d’user d’une forme qui ne rendait jamais son fond passible de la police de la pensée et/ou du couperet judiciaire.
Une connaissance approximative du monde, de ses rapports de force, une maîtrise très imparfaite des dossiers, une superficialité remarquée lors des sommets…
On ne peut pas vivre, cohabiter, coexister comme si on ne savait pas que la deuxième religion de France, dans son expression furieuse, est mortifère et l’a tragiquement prouvé.
Le président de la République, il y a quelques semaines, a décidé de consacrer sa réflexion à l’immigration et cette prise de conscience tardive a été un événement.
Il y a un paradoxe français : on réclame des politiques proches du peuple, accordés à nos préoccupations, mais il suffit qu’on les ait pour les juger grossiers et vulgaires.
L’embarras du pouvoir est perceptible. Il ne peut plus nier l’ampleur d’une immigration si mal maîtrisée que beaucoup qui ne devraient plus demeurer en France y restent.
Le droit dans ses bottes a laissé ostensiblement la place au souple dans ses chaussures.
Une politique du cœur plus que de l’efficacité.
Mais les dominateurs, et de très loin, étaient Marion Maréchal avec 34 %, suivie de près par le général Pierre de Villiers à 33 %.
Puisque c’est si bien après, pourquoi avoir rompu pendant ?
Jean-Luc Mélenchon confond volontiers justice et politique au point de faire passer les infractions qui lui sont reprochées pour de la politique…
Il est frappant de relever qu’en 2012, des propos du même type étaient sortis de la bouche de Marine Le Pen et qu’elle avait été stigmatisée. Alors que le Président, aujourd’hui, est félicité !
Richard Ferrand, le président LREM de l’Assemblée nationale, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Éric Zemmour est très agaçant parce qu’il traite de son sujet avec une ironie sarcastique et indignée, qu’il est alors à son meilleur et que pour l’essentiel on ne peut que lui donner raison.
Pourquoi… y a-t-il cette grotesque guillotine de l’âge comme si tout s’arrêtait à cause d’un décret artificiel confondant l’utilité sociale et humaine avec la fraîcheur de peau ?
Les actes d’agression deviennent la respiration naturelle d’une société et d’êtres qui se cognent aux difficultés, à autrui, aux forces qui limitent et entravent.
Il arrive aussi qu’on se pique de citer Antonio Gramsci et cela vous pose un intellectuel…
Pour détester une politique, on n’est pas condamné à perdre toute décence.
Twitter ne fait que recueillir une lie qui est plus structurelle que conjoncturelle mais donne bonne conscience à ceux qui, prenant prétexte de ses particularités techniques, s’abandonnent au pire de la réflexion et de la langue.
…réformer à la hussarde ou accepter de tomber dans un immobilisme – chiraquien ou autre – baptisé sagesse.
Qu’on ne croie pas à une irrésistible bouffée narcissique de ma part puisque ce titre se contente de renvoyer à une série que ce quotidien
Sans surestimer les échanges entre les deux, la proximité surjouée donne un semblant de légitimité à cet impérialisme macronien qui ne pourrait pas se contenter de leur détestation commune de François Hollande.
J’ai pu entendre aux assises des visiteuses de prison qui à l’évidence, dans leur témoignage, n’étaient plus du côté de l’objectivité mais d’une empathie miséricordieuse qui faussait leur jugement.
L’union des droites qui n’est pas une piste médiocre est en train de se gangrener, écartelée entre un slogan et une bataille d’ego.
Les épisodes honteux dont Alain Finkielkraut a été victime et qui m’ont indigné – je n’étais pas le seul – rendent difficile un regard critique sur lui, ses propos et ses analyses.
Nous savons bien que ce vœu présidentiel de lutte « sans complaisance et avec fermeté » va demeurer lettre morte et qu’il rejoindra la longue liste des virtualités volontaristes.
Pourquoi, alors que la gauche l’a déçu, Alain Finkielkraut ne dit-il pas tout simplement qu’il est devenu de droite ?
Et pendant ce temps, le CSA avertit à tour de bras, semonce les radios et les télés, et on s’inquiète paraît-il de la présence médiatique de l’extrême droite ! C’est grotesque.
Sa parfaite maîtrise de la langue française lui a toujours permis d’user d’une forme qui ne rendait jamais son fond passible de la police de la pensée et/ou du couperet judiciaire.
Une connaissance approximative du monde, de ses rapports de force, une maîtrise très imparfaite des dossiers, une superficialité remarquée lors des sommets…
On ne peut pas vivre, cohabiter, coexister comme si on ne savait pas que la deuxième religion de France, dans son expression furieuse, est mortifère et l’a tragiquement prouvé.
Le président de la République, il y a quelques semaines, a décidé de consacrer sa réflexion à l’immigration et cette prise de conscience tardive a été un événement.
Il y a un paradoxe français : on réclame des politiques proches du peuple, accordés à nos préoccupations, mais il suffit qu’on les ait pour les juger grossiers et vulgaires.
L’embarras du pouvoir est perceptible. Il ne peut plus nier l’ampleur d’une immigration si mal maîtrisée que beaucoup qui ne devraient plus demeurer en France y restent.
Le droit dans ses bottes a laissé ostensiblement la place au souple dans ses chaussures.
Une politique du cœur plus que de l’efficacité.
Mais les dominateurs, et de très loin, étaient Marion Maréchal avec 34 %, suivie de près par le général Pierre de Villiers à 33 %.
Puisque c’est si bien après, pourquoi avoir rompu pendant ?
Jean-Luc Mélenchon confond volontiers justice et politique au point de faire passer les infractions qui lui sont reprochées pour de la politique…
Il est frappant de relever qu’en 2012, des propos du même type étaient sortis de la bouche de Marine Le Pen et qu’elle avait été stigmatisée. Alors que le Président, aujourd’hui, est félicité !
Richard Ferrand, le président LREM de l’Assemblée nationale, a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne.
Éric Zemmour est très agaçant parce qu’il traite de son sujet avec une ironie sarcastique et indignée, qu’il est alors à son meilleur et que pour l’essentiel on ne peut que lui donner raison.
Pourquoi… y a-t-il cette grotesque guillotine de l’âge comme si tout s’arrêtait à cause d’un décret artificiel confondant l’utilité sociale et humaine avec la fraîcheur de peau ?
Les actes d’agression deviennent la respiration naturelle d’une société et d’êtres qui se cognent aux difficultés, à autrui, aux forces qui limitent et entravent.
Il arrive aussi qu’on se pique de citer Antonio Gramsci et cela vous pose un intellectuel…
Pour détester une politique, on n’est pas condamné à perdre toute décence.
Twitter ne fait que recueillir une lie qui est plus structurelle que conjoncturelle mais donne bonne conscience à ceux qui, prenant prétexte de ses particularités techniques, s’abandonnent au pire de la réflexion et de la langue.
…réformer à la hussarde ou accepter de tomber dans un immobilisme – chiraquien ou autre – baptisé sagesse.
Qu’on ne croie pas à une irrésistible bouffée narcissique de ma part puisque ce titre se contente de renvoyer à une série que ce quotidien
Sans surestimer les échanges entre les deux, la proximité surjouée donne un semblant de légitimité à cet impérialisme macronien qui ne pourrait pas se contenter de leur détestation commune de François Hollande.
J’ai pu entendre aux assises des visiteuses de prison qui à l’évidence, dans leur témoignage, n’étaient plus du côté de l’objectivité mais d’une empathie miséricordieuse qui faussait leur jugement.
L’union des droites qui n’est pas une piste médiocre est en train de se gangrener, écartelée entre un slogan et une bataille d’ego.
Les épisodes honteux dont Alain Finkielkraut a été victime et qui m’ont indigné – je n’étais pas le seul – rendent difficile un regard critique sur lui, ses propos et ses analyses.
Nous savons bien que ce vœu présidentiel de lutte « sans complaisance et avec fermeté » va demeurer lettre morte et qu’il rejoindra la longue liste des virtualités volontaristes.