Radio
Face à un jury féminin, qui respire l’antipathie, son argumentation est peut-être clivante, mais elle est limpide
La loi a été vidée de sa substance, mais ce n’est pas encore assez, pour France Inter.
Décidément, à BV, on est d’accord avec Aymeric Caron : Bolloré et ses médias sont très inquiétants.
Tout ce qui n’est pas d’extrême gauche est scandaleux et tout ce qui est à droite apparaît « ultra » dangereux.
« Sous la robe austère de la Justice », Villers, entouré de deux comiques féroces, jubile.
Pour France Culture, toute culture n’est pas bonne. En l’espèce, toute musique ne l’est pas
Résumons : les gens sont méchants, bas de plafond et d’extrême droite, ils ne comprennent rien à l’humour.
Imaginons une blague sur le ministre Hervé Berville, originaire du Rwanda, comparé à Kirikou…
Nombreux étaient ceux qui espéraient que Patrick Pesnot, pourtant bientôt octogénaire, ressusciterait un jour ces entretiens du samedi après-midi sur France Inter, « Rendez-vous avec X ».
Les propos du président de l’Arcom Roch-Olivier Maistre sonnent comme une alerte.
Si l’on essaie de théoriser ce qui est en train de se passer dans la tête des gauchistes de la vieille école, qu’ils s’appellent François Cusset ou Libération (à l’occasion de la sortie de « Vaincre ou Mourir »), on voit d’abord qu’ils ont perdu pied.
France Bleu perd… 564.000 paires d’oreilles et France Info en abandonne 115.000 ! Bilan des courses pour la maison mère de France Inter : 278.000 auditeurs partis voir si l’herbe n’est pas un peu moins rouge-verte ailleurs.
Il était devenu une institution, avec tout ce que cela comporte d’ambiguïté.
Après avoir moqué les troupes à pied dans un style gaucho-ringard qui tient de l’antimilitarisme neuneu des années 70, le journaliste part en vrille.
Ce qui est inquiétant, dans cette histoire, c’est de se dire que si quelqu’un comme Hervé Le Bras prend acte d’un petit remplacement, c’est sans doute que le grand est beaucoup plus avancé que nous ne le croyons.
La gauche est un poison mortel, mais elle crée.
La très moralisante radio de service public, tout sauf neutre, a encore élargi son spectre et son influence en période électorale. Mais elle donne des signes de faiblesse.
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
Heureusement que pendant la semaine qui précède les élections, les médias doivent observer une stricte neutralité…
Une observation sévère et réaliste qui, dans l’inflation médiatique de surenchères et de rodomontades à laquelle nous assistons, souvent au détriment de nos propres intérêts, ne nuit pas.
On aurait aimé que ses trois semaines d’absence mystérieuse en janvier, poussant ses auditeurs inquiets à l’idée de ne plus savoir quoi penser, jusqu’à écrire pour demander « Où est Charline », puissent permettre à la dame de se renouveler un peu. Mais non.
La nomination de cette nouvelle directrice façonnée à Radio France ne devrait donc pas rassurer ceux qui espéraient naïvement que la station bien-pensante tiendrait compte des nombreuses critiques dont elle fait l’objet.
À gauche, Bolloré a pris les dimensions d’un fantasme, d’un épouvantail à moineaux politiquement corrects. Il est partout, il voit tout, il finance tout, il manigance tout, jusqu’à cette élection présidentielle.
Aujourd’hui, Thomas Legrand s’étouffe devant les sondages. La cote de Zemmour l’affole. Alors, ce mardi, l’aboyeur de la gauche morale décortique l’expression « Ben voyons ! »
Il fut un temps pas si lointain où la Maison de la radio était autrement plus ouverte d’esprit
Comme ça, en première lecture, on peut se dire que c’est assez bien réparti : de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par l’extrême centre, il y en a pour tous les goûts au petit dej’.
La nostalgie n’est pas une « passion triste », comme le professe notre Président, comme un petit Freud de banque privée.
Les élucubrations d’Aymeric Lompret donnent la réconfortante impression que le système, en insultant carrément les « fachos » sur les ondes publiques, prépare sa mort collective.
Face à un jury féminin, qui respire l’antipathie, son argumentation est peut-être clivante, mais elle est limpide
La loi a été vidée de sa substance, mais ce n’est pas encore assez, pour France Inter.
Décidément, à BV, on est d’accord avec Aymeric Caron : Bolloré et ses médias sont très inquiétants.
Tout ce qui n’est pas d’extrême gauche est scandaleux et tout ce qui est à droite apparaît « ultra » dangereux.
« Sous la robe austère de la Justice », Villers, entouré de deux comiques féroces, jubile.
Pour France Culture, toute culture n’est pas bonne. En l’espèce, toute musique ne l’est pas
Résumons : les gens sont méchants, bas de plafond et d’extrême droite, ils ne comprennent rien à l’humour.
Imaginons une blague sur le ministre Hervé Berville, originaire du Rwanda, comparé à Kirikou…
Nombreux étaient ceux qui espéraient que Patrick Pesnot, pourtant bientôt octogénaire, ressusciterait un jour ces entretiens du samedi après-midi sur France Inter, « Rendez-vous avec X ».
Les propos du président de l’Arcom Roch-Olivier Maistre sonnent comme une alerte.
Si l’on essaie de théoriser ce qui est en train de se passer dans la tête des gauchistes de la vieille école, qu’ils s’appellent François Cusset ou Libération (à l’occasion de la sortie de « Vaincre ou Mourir »), on voit d’abord qu’ils ont perdu pied.
France Bleu perd… 564.000 paires d’oreilles et France Info en abandonne 115.000 ! Bilan des courses pour la maison mère de France Inter : 278.000 auditeurs partis voir si l’herbe n’est pas un peu moins rouge-verte ailleurs.
Il était devenu une institution, avec tout ce que cela comporte d’ambiguïté.
Après avoir moqué les troupes à pied dans un style gaucho-ringard qui tient de l’antimilitarisme neuneu des années 70, le journaliste part en vrille.
Ce qui est inquiétant, dans cette histoire, c’est de se dire que si quelqu’un comme Hervé Le Bras prend acte d’un petit remplacement, c’est sans doute que le grand est beaucoup plus avancé que nous ne le croyons.
La gauche est un poison mortel, mais elle crée.
La très moralisante radio de service public, tout sauf neutre, a encore élargi son spectre et son influence en période électorale. Mais elle donne des signes de faiblesse.
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
Heureusement que pendant la semaine qui précède les élections, les médias doivent observer une stricte neutralité…
Une observation sévère et réaliste qui, dans l’inflation médiatique de surenchères et de rodomontades à laquelle nous assistons, souvent au détriment de nos propres intérêts, ne nuit pas.
On aurait aimé que ses trois semaines d’absence mystérieuse en janvier, poussant ses auditeurs inquiets à l’idée de ne plus savoir quoi penser, jusqu’à écrire pour demander « Où est Charline », puissent permettre à la dame de se renouveler un peu. Mais non.
La nomination de cette nouvelle directrice façonnée à Radio France ne devrait donc pas rassurer ceux qui espéraient naïvement que la station bien-pensante tiendrait compte des nombreuses critiques dont elle fait l’objet.
À gauche, Bolloré a pris les dimensions d’un fantasme, d’un épouvantail à moineaux politiquement corrects. Il est partout, il voit tout, il finance tout, il manigance tout, jusqu’à cette élection présidentielle.
Aujourd’hui, Thomas Legrand s’étouffe devant les sondages. La cote de Zemmour l’affole. Alors, ce mardi, l’aboyeur de la gauche morale décortique l’expression « Ben voyons ! »
Il fut un temps pas si lointain où la Maison de la radio était autrement plus ouverte d’esprit
Comme ça, en première lecture, on peut se dire que c’est assez bien réparti : de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par l’extrême centre, il y en a pour tous les goûts au petit dej’.
La nostalgie n’est pas une « passion triste », comme le professe notre Président, comme un petit Freud de banque privée.
Les élucubrations d’Aymeric Lompret donnent la réconfortante impression que le système, en insultant carrément les « fachos » sur les ondes publiques, prépare sa mort collective.