Édouard Philippe
« La guitare à la messe, je n’ai jamais compris. Pour moi, le sacré est soit très sobre, tel le dénuement que l’on retro
Édouard « mon pote de droite » Philippe est-il vraiment le serviteur de l’État, humble, drôle et travailleur, présidentiable car solide, que présentent les médias ?
Même si cette dignité est un droit statutaire, pour tous les chefs de gouvernement qui ont servi deux ans ou plus à leur poste, cette théâtralisation n’est pas anodine.
Invité, ce dimanche 4 avril, sur France 2 par Laurent Delahousse, Édouard Philippe aurait-il commencé à lever l’hypothèque d’une éventuelle participation à la prochaine échéance présidentielle ?
Mais si Édouard Philippe a rejoint Emmanuel Macron, il n’est pas pour cela un vulgaire transfuge ; il n’a pas, par exemple, le cynisme joyeux et ironique d’un Gérald Darmanin.
Il est vrai que, lorsqu’on n’est pas aux affaires, il est plus facile de se faire apprécier.
Tiens, les gars, remuez-vous un peu et trouvez-moi un Premier ministre qui fasse province – pardon : territoires.
Il paraissait étrange de changer de chef de gouvernement en cette période où, au contraire, la maîtrise et l’expérience acquise auraient appelé un maintien.
Il est devenu LA personnalité politique des Français…
Le Président lui-même, d’une manière peu élégante, avait laissé entendre que la prudence de son Premier ministre était liée, sans doute, à la peur de la Justice.
« Emmanuel Macron continue à démanteler LR »
La députée (ex-LREM) Agnès Thill livre, en exclusivité pour Boulevard Voltaire, sa réaction à la nomination de Jean Castex.
Nombreux sont ceux qui le voient présidentiable en 2022. Pour Emmanuel Macron, le choix de son successeur va s’avérer cornélien.
Pour le président de la République, je n’ose pas m’avancer. Il y a de la droite en lui, mais avec l’intellectuel de gauche tapi en lui, le cynique suave qu’il est et sa faiblesse régalienne, le mercato attendra jusqu’en 2022.
L’inventeur de la réinvention, Emmanuel Macron, arrive en 9ème position seulement. Le peuple est ingrat avec son prophète.
Quel avenir, pour le Premier ministre, à l’heure où bruissent déjà les rumeurs de remaniement du gouvernement, courant juillet, juste après le second tour des élections municipales ?
Oui, chers compatriotes, vous allez pouvoir prendre des vacances cet été. Ah, Monsieur Philippe, que vous êtes bon !
Édouard Philippe excelle dans l’art d’ouvrir le parapluie pour protéger son gouvernement des reproches qu’on pourrait lui faire.
Atteinte à la liberté de culte, atteinte à la liberté de circulation, atteinte à la propriété (pour ceux qui ont une résidence secondaire), reprise de l’école oui-mais-non, bars et restaurants fermés, plages et parcs aussi…
Le masque, c’est décidément le sparadrap de nos deux Dupond de l’exécutif…
Le Premier ministre a plus que nuancé les annonces présidentielles.
Seulement, ce qui est concevable quand on vend de la lessive, de l’audit ou des hôtels l’est beaucoup moins quand on traite de l’humain et, il faut bien le dire, de la mort.
C’est de la science-fiction ! Vous prêtez au gouvernement de mauvaises pensées ! Vraiment ?
Jusque-là, ces discussions sont de bonne guerre et l’on voit mal comment le bonhomme Philippe pourrait incarner la « suite et fin » du quinquennat Macron.
« Toute la vérité, rien que la vérité », promet-on devant le juge.
Au début de la crise, vous auriez pu vous adresser à nous en nous disant, par exemple…
« La guitare à la messe, je n’ai jamais compris. Pour moi, le sacré est soit très sobre, tel le dénuement que l’on retro
Édouard « mon pote de droite » Philippe est-il vraiment le serviteur de l’État, humble, drôle et travailleur, présidentiable car solide, que présentent les médias ?
Même si cette dignité est un droit statutaire, pour tous les chefs de gouvernement qui ont servi deux ans ou plus à leur poste, cette théâtralisation n’est pas anodine.
Invité, ce dimanche 4 avril, sur France 2 par Laurent Delahousse, Édouard Philippe aurait-il commencé à lever l’hypothèque d’une éventuelle participation à la prochaine échéance présidentielle ?
Mais si Édouard Philippe a rejoint Emmanuel Macron, il n’est pas pour cela un vulgaire transfuge ; il n’a pas, par exemple, le cynisme joyeux et ironique d’un Gérald Darmanin.
Il est vrai que, lorsqu’on n’est pas aux affaires, il est plus facile de se faire apprécier.
Tiens, les gars, remuez-vous un peu et trouvez-moi un Premier ministre qui fasse province – pardon : territoires.
Il paraissait étrange de changer de chef de gouvernement en cette période où, au contraire, la maîtrise et l’expérience acquise auraient appelé un maintien.
Il est devenu LA personnalité politique des Français…
Le Président lui-même, d’une manière peu élégante, avait laissé entendre que la prudence de son Premier ministre était liée, sans doute, à la peur de la Justice.
« Emmanuel Macron continue à démanteler LR »
La députée (ex-LREM) Agnès Thill livre, en exclusivité pour Boulevard Voltaire, sa réaction à la nomination de Jean Castex.
Nombreux sont ceux qui le voient présidentiable en 2022. Pour Emmanuel Macron, le choix de son successeur va s’avérer cornélien.
Pour le président de la République, je n’ose pas m’avancer. Il y a de la droite en lui, mais avec l’intellectuel de gauche tapi en lui, le cynique suave qu’il est et sa faiblesse régalienne, le mercato attendra jusqu’en 2022.
L’inventeur de la réinvention, Emmanuel Macron, arrive en 9ème position seulement. Le peuple est ingrat avec son prophète.
Quel avenir, pour le Premier ministre, à l’heure où bruissent déjà les rumeurs de remaniement du gouvernement, courant juillet, juste après le second tour des élections municipales ?
Oui, chers compatriotes, vous allez pouvoir prendre des vacances cet été. Ah, Monsieur Philippe, que vous êtes bon !
Édouard Philippe excelle dans l’art d’ouvrir le parapluie pour protéger son gouvernement des reproches qu’on pourrait lui faire.
Atteinte à la liberté de culte, atteinte à la liberté de circulation, atteinte à la propriété (pour ceux qui ont une résidence secondaire), reprise de l’école oui-mais-non, bars et restaurants fermés, plages et parcs aussi…
Le masque, c’est décidément le sparadrap de nos deux Dupond de l’exécutif…
Le Premier ministre a plus que nuancé les annonces présidentielles.
Seulement, ce qui est concevable quand on vend de la lessive, de l’audit ou des hôtels l’est beaucoup moins quand on traite de l’humain et, il faut bien le dire, de la mort.
C’est de la science-fiction ! Vous prêtez au gouvernement de mauvaises pensées ! Vraiment ?
Jusque-là, ces discussions sont de bonne guerre et l’on voit mal comment le bonhomme Philippe pourrait incarner la « suite et fin » du quinquennat Macron.
« Toute la vérité, rien que la vérité », promet-on devant le juge.
Au début de la crise, vous auriez pu vous adresser à nous en nous disant, par exemple…