EDITORIAL
Le socle électoral d’Emmanuel Macron commence-t-il à se fendiller ? A moins de 90 jours du premier tour, un sondage et deux mauvaises nouvelles menacent la course à l’Elysée du président de la République.
Désormais, Marine Le Pen fait quasiment jeu égal avec Valérie Pécresse dans les intentions de vote de ce second tour.
Paradoxal de préconiser, pour un continent vieillissant qui crève de ne pas avoir d’enfants au point que ses gouvernants, comme en Allemagne, se disent forcés d’importer ceux des autres, une mesure favorisant toujours moins de natalité.
Les enseignants, donc, seront nombreux à battre le pavé, jeudi.
Contre l’héritage, le communiste Fabien Roussel n’est pas seul. Il peut compter sur le soutien de l’ensemble de la gauche, de Libération qui fait sa une sur le sujet, ce 17 janvier, et sur pas mal d’associations, toutes sur le pont actuellement.
Par le biais de l’IMG, interruption médicale de grossesse, autrement appelée avortement thérapeutique, on peut supprimer un enfant handicapé – trisomique, par exemple – jusqu’à la toute fin de la grossesse.
Le poids de la pandémie pèse sur toutes les professions ou presque. La profession dispose des vacances scolaires, ce qui n’est pas un mince avantage. Enfin, nos profs sont-ils si mal payés ?
On attend donc avec impatience de savoir que seront ces mystérieuses « mesures d’organisation »…
Entre 35.000 et 40.000 élus sur 42.000 refusent de donner leur signature aux candidats à la présidentielle. Ils évoquent mille raisons mais, au fond, ils n’en ont qu’une : ils ont peur.
Des hommes hilares se filment eux-mêmes dans une voiture, attrapent un piéton par l’épaule et le font courir malgré ses plaintes jusqu’à sa chute sur le macadam.
Chaque ralliement marque une étape symbolique vers la victoire pour le candidat, ses équipes et ses électeurs. Mais le poids de ces ralliements n’est pas le même.
Tweet tout chaud, datant du 6 janvier, du très dynamique Jean-Baptiste Djebarri, ministre délégué chargé des Transports : « In Europe we trust »…
Selon cette étude, le Président, et plus généralement les élus nationaux ou locaux, n’obtiennent, pour défendre l’identité de la France, la confiance que de 43 % des sondés.
Dire que lorsque François Hollande est parti, on a dit qu’au moins, Emmanuel Macron habiterait la fonction…
Aucun habillage cosmétique n’y fera rien : la brutalité de cette phrase décomplexée est prodigieusement inquiétante.
On peut faire dire beaucoup de choses aux couleurs. En revanche, jusqu’à preuve du contraire, on n’a encore vu personne se faire trouer la peau pour le drapeau européen.
Nos racines et nos libertés. Pour ces deux valeurs de l’âme éternelle de la France, on peut vivre et mourir. Toutes deux vous ont fortement mobilisés, chers lecteurs, cette semaine.
La violence et le succès populaire de cette charge en dit long sur une certaine France que le gouvernement a définitivement braquée contre lui. À cet égard, le vent qui se lève rappelle le début de la crise des gilets jaunes.
92 % ? Waouh ! On avait dit ministre de la Participation citoyenne, pas de la Propagande.
La taxation de l’héritage traduit, dans presque tous les cas, une hostilité générale à la transmission, aussi bien du patrimoine financier que de l’héritage culturel et civilisationnel de la France.
On aurait tort de voir de la politique partout – mais on aurait tort de ne la voir nulle part quand elle se montre à nous. Tenez, prenez les audiences télé, par exemple.
Lors des trois premières élections présidentielles du régime, en 1965, 1969 et 1974, les parrainages de 100 élus du peuple suffisaient. Ces trois scrutins ont vu concourir 6, 7 et 12 candidats, loin de la cohue qu’on nous présente comme inéluctable en cas d’abaissement de la barre des 500 signatures.
Personnellement je n’aime pas les scénarios gore. Je préfère imaginer nos gouvernants roulés dans le goudron et les plumes, particulièrement certains d’entre eux…
Cela aurait-il écorché la bouche de ce fringant ministre de dire tout simplement que la Constitution ne permet pas ce report ?
Tout ce joli petit monde finira par appeler à voter Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle…
Qu’il assume ! Et faisons de ces récalcitrants des délinquants et pourquoi pas des criminels pendant qu’on y est.
Cyril Hanouna est la coqueluche d’un public jeune. Or, ce public bascule crescendo vers la droite avec armes et bagages, sans le moindre complexe. Parmi tous les malheurs de la gauche, qui a tant voulu incarner la jeunesse, celui-ci est peut-être le plus cruel.
Qu’a-t-il fait du prestige de la France, de l’image de notre pays auprès des Français eux-mêmes – on les oublie si souvent ?
Le socle électoral d’Emmanuel Macron commence-t-il à se fendiller ? A moins de 90 jours du premier tour, un sondage et deux mauvaises nouvelles menacent la course à l’Elysée du président de la République.
Désormais, Marine Le Pen fait quasiment jeu égal avec Valérie Pécresse dans les intentions de vote de ce second tour.
Paradoxal de préconiser, pour un continent vieillissant qui crève de ne pas avoir d’enfants au point que ses gouvernants, comme en Allemagne, se disent forcés d’importer ceux des autres, une mesure favorisant toujours moins de natalité.
Les enseignants, donc, seront nombreux à battre le pavé, jeudi.
Contre l’héritage, le communiste Fabien Roussel n’est pas seul. Il peut compter sur le soutien de l’ensemble de la gauche, de Libération qui fait sa une sur le sujet, ce 17 janvier, et sur pas mal d’associations, toutes sur le pont actuellement.
Par le biais de l’IMG, interruption médicale de grossesse, autrement appelée avortement thérapeutique, on peut supprimer un enfant handicapé – trisomique, par exemple – jusqu’à la toute fin de la grossesse.
Le poids de la pandémie pèse sur toutes les professions ou presque. La profession dispose des vacances scolaires, ce qui n’est pas un mince avantage. Enfin, nos profs sont-ils si mal payés ?
On attend donc avec impatience de savoir que seront ces mystérieuses « mesures d’organisation »…
Entre 35.000 et 40.000 élus sur 42.000 refusent de donner leur signature aux candidats à la présidentielle. Ils évoquent mille raisons mais, au fond, ils n’en ont qu’une : ils ont peur.
Des hommes hilares se filment eux-mêmes dans une voiture, attrapent un piéton par l’épaule et le font courir malgré ses plaintes jusqu’à sa chute sur le macadam.
Chaque ralliement marque une étape symbolique vers la victoire pour le candidat, ses équipes et ses électeurs. Mais le poids de ces ralliements n’est pas le même.
Tweet tout chaud, datant du 6 janvier, du très dynamique Jean-Baptiste Djebarri, ministre délégué chargé des Transports : « In Europe we trust »…
Selon cette étude, le Président, et plus généralement les élus nationaux ou locaux, n’obtiennent, pour défendre l’identité de la France, la confiance que de 43 % des sondés.
Dire que lorsque François Hollande est parti, on a dit qu’au moins, Emmanuel Macron habiterait la fonction…
Aucun habillage cosmétique n’y fera rien : la brutalité de cette phrase décomplexée est prodigieusement inquiétante.
On peut faire dire beaucoup de choses aux couleurs. En revanche, jusqu’à preuve du contraire, on n’a encore vu personne se faire trouer la peau pour le drapeau européen.
Nos racines et nos libertés. Pour ces deux valeurs de l’âme éternelle de la France, on peut vivre et mourir. Toutes deux vous ont fortement mobilisés, chers lecteurs, cette semaine.
La violence et le succès populaire de cette charge en dit long sur une certaine France que le gouvernement a définitivement braquée contre lui. À cet égard, le vent qui se lève rappelle le début de la crise des gilets jaunes.
92 % ? Waouh ! On avait dit ministre de la Participation citoyenne, pas de la Propagande.
La taxation de l’héritage traduit, dans presque tous les cas, une hostilité générale à la transmission, aussi bien du patrimoine financier que de l’héritage culturel et civilisationnel de la France.
On aurait tort de voir de la politique partout – mais on aurait tort de ne la voir nulle part quand elle se montre à nous. Tenez, prenez les audiences télé, par exemple.
Lors des trois premières élections présidentielles du régime, en 1965, 1969 et 1974, les parrainages de 100 élus du peuple suffisaient. Ces trois scrutins ont vu concourir 6, 7 et 12 candidats, loin de la cohue qu’on nous présente comme inéluctable en cas d’abaissement de la barre des 500 signatures.
Personnellement je n’aime pas les scénarios gore. Je préfère imaginer nos gouvernants roulés dans le goudron et les plumes, particulièrement certains d’entre eux…
Cela aurait-il écorché la bouche de ce fringant ministre de dire tout simplement que la Constitution ne permet pas ce report ?
Tout ce joli petit monde finira par appeler à voter Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle…
Qu’il assume ! Et faisons de ces récalcitrants des délinquants et pourquoi pas des criminels pendant qu’on y est.
Cyril Hanouna est la coqueluche d’un public jeune. Or, ce public bascule crescendo vers la droite avec armes et bagages, sans le moindre complexe. Parmi tous les malheurs de la gauche, qui a tant voulu incarner la jeunesse, celui-ci est peut-être le plus cruel.
Qu’a-t-il fait du prestige de la France, de l’image de notre pays auprès des Français eux-mêmes – on les oublie si souvent ?