

Derrière ces belles déclarations d’intention, même Libération convient que se dissimulent peut-être des arrière-pensées nettement moins altruistes : « Les experts du marché du travail réclamaient une telle réforme. »

Comme dirait l’autre, il y aurait comme « abondance » de cousinage. Et probablement aussi beaucoup d’« insouciance ». À la Justice de trancher, désormais.

Les moins optimistes appelleront cela de la décroissance, les plus pessimistes de la paupérisation.

Comment se fait-il que ceux qui se réjouissent des déboulonnages de statues de tel ou tel personnage historique s’indignent d’un jet de peinture sur celle de ce brave Victor Hugo ?

Si cette fameuse construction européenne n’était que bonheur quotidien doublé d’un chemin pavé de violettes – ce qui aurait fini par se savoir, tôt ou tard, il y aurait eu des fuites –, comment expliquer ce manque d’assurance face à des interlocuteurs dont le seul crime consiste manifestement à avoir été élus par les Français ?

C’est une constance à gauche, surtout dans sa forme la plus radicale, que de détester avoir des nouvelles du réel, sachant que ces dernières, généralement mauvaises, ne confirment que rarement leur vision iréniste du monde.

Loin des revendications sociétales d’enfants gâtés ne sachant plus très bien s’ils sont hommes ou femmes tout en exigeant de devenir femmes ou hommes – voire un truc entre les deux –, on voit bien que l’incendie couve toujours.

Assa Traoré, ce vendredi 18 novembre, est entendue à l’ONU dans le cadre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale en France.

Il est vrai que ces derniers n’ont pas la moindre envie de retourner en Libye, là où ils sont rançonnés et même torturés.

Sans grande surprise, les réseaux sociaux se sont tôt emparés du sujet, rivalisant là aussi de délicatesse.

Comme s’il suffisait de mettre un problème de société sous perfusion financière pour qu’il se résolve tout seul comme un grand.

Si l’on résume, ce bateau, c’est la patate chaude ou le mistigri que tous les gouvernements se refilent en douce, aucun d’entre eux ne pouvant décemment expliquer à leurs électorats respectifs que l’immigration illégale est chose si merveilleuse qu’on ne saurait davantage s’en priver.

Ce constat, nombre de nos confrères l’ont déjà dressé : il n’y a plus rien à négocier entre ces deux Amérique.

En matière de lutte contre l’immigration légale comme clandestine, ni le député RN, ni Marine Le Pen, ni son père n’ont innové en la matière… La preuve par trois présidents de la République.

Il ne faudrait pas oublier qu’une certaine gauche, extrême le plus souvent, a plus le goût de la dramaturgie que celui du sens commun.

Dernière Rénovation, contrairement à sa raison sociale évoquant plutôt celle d’une entreprise de travaux publics, est un chouette mouvement de jeunes engagés dans la lutte pour le climat.

Avec la victoire de Lula, ils jubilent. Il n’y a pas forcément de quoi.

Yannick Jadot, vainqueur de la primaire d’EELV et candidat à la dernière élection présidentielle (4,63 %), a été hué par ses camarades de parti, tandis que les deux flancs de sa voiture étaient tagués de l’inscription « crevure »

Se rire des étiquettes ou des frontières politiques tout en défendant la seule patrie qui vaille : celle du talent et de la république des Lettres. Et c’est ainsi que Michel Marmin est grand !

Pourquoi une telle polémique ?

Si l’on résume, Marine Le Pen peut se vanter d’avoir mis un sacré désordre chez ses adversaires.

Si l’on résume, les Français ne connaissent pas leur bonheur.

Et c’est en ce sens que Marine Le Pen fait preuve d’un indéniable instinct politique en mettant libéraux et conservateurs en face de leurs propres contradictions.

À l’heure où nos compatriotes faisaient des heures de queue pour pouvoir seulement aller travailler, cet optimisme a dû être apprécié à sa juste mesure.

Traditionnellement, la gauche et les médias – pléonasme ? – n’aiment guère avoir des nouvelles d’un réel n’en finissant plus de les contredire.

Dans les couples, il y a souvent un cocu. La France, donc.

Il est un fait que ces mauvaises habitudes – tradition républicaine, objecteront les plus indulgents – commencent à faire sévèrement tousser.
L’agitation qui secoue le pays a plus à voir avec la situation économique et sociale qu’à une histoire de voile ou d’aspirations progressistes.

Derrière ces belles déclarations d’intention, même Libération convient que se dissimulent peut-être des arrière-pensées nettement moins altruistes : « Les experts du marché du travail réclamaient une telle réforme. »

Comme dirait l’autre, il y aurait comme « abondance » de cousinage. Et probablement aussi beaucoup d’« insouciance ». À la Justice de trancher, désormais.

Les moins optimistes appelleront cela de la décroissance, les plus pessimistes de la paupérisation.

Comment se fait-il que ceux qui se réjouissent des déboulonnages de statues de tel ou tel personnage historique s’indignent d’un jet de peinture sur celle de ce brave Victor Hugo ?

Si cette fameuse construction européenne n’était que bonheur quotidien doublé d’un chemin pavé de violettes – ce qui aurait fini par se savoir, tôt ou tard, il y aurait eu des fuites –, comment expliquer ce manque d’assurance face à des interlocuteurs dont le seul crime consiste manifestement à avoir été élus par les Français ?

C’est une constance à gauche, surtout dans sa forme la plus radicale, que de détester avoir des nouvelles du réel, sachant que ces dernières, généralement mauvaises, ne confirment que rarement leur vision iréniste du monde.

Loin des revendications sociétales d’enfants gâtés ne sachant plus très bien s’ils sont hommes ou femmes tout en exigeant de devenir femmes ou hommes – voire un truc entre les deux –, on voit bien que l’incendie couve toujours.

Assa Traoré, ce vendredi 18 novembre, est entendue à l’ONU dans le cadre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale en France.

Il est vrai que ces derniers n’ont pas la moindre envie de retourner en Libye, là où ils sont rançonnés et même torturés.

Sans grande surprise, les réseaux sociaux se sont tôt emparés du sujet, rivalisant là aussi de délicatesse.

Comme s’il suffisait de mettre un problème de société sous perfusion financière pour qu’il se résolve tout seul comme un grand.

Si l’on résume, ce bateau, c’est la patate chaude ou le mistigri que tous les gouvernements se refilent en douce, aucun d’entre eux ne pouvant décemment expliquer à leurs électorats respectifs que l’immigration illégale est chose si merveilleuse qu’on ne saurait davantage s’en priver.

Ce constat, nombre de nos confrères l’ont déjà dressé : il n’y a plus rien à négocier entre ces deux Amérique.

En matière de lutte contre l’immigration légale comme clandestine, ni le député RN, ni Marine Le Pen, ni son père n’ont innové en la matière… La preuve par trois présidents de la République.

Il ne faudrait pas oublier qu’une certaine gauche, extrême le plus souvent, a plus le goût de la dramaturgie que celui du sens commun.

Dernière Rénovation, contrairement à sa raison sociale évoquant plutôt celle d’une entreprise de travaux publics, est un chouette mouvement de jeunes engagés dans la lutte pour le climat.

Avec la victoire de Lula, ils jubilent. Il n’y a pas forcément de quoi.

Yannick Jadot, vainqueur de la primaire d’EELV et candidat à la dernière élection présidentielle (4,63 %), a été hué par ses camarades de parti, tandis que les deux flancs de sa voiture étaient tagués de l’inscription « crevure »

Se rire des étiquettes ou des frontières politiques tout en défendant la seule patrie qui vaille : celle du talent et de la république des Lettres. Et c’est ainsi que Michel Marmin est grand !

Pourquoi une telle polémique ?

Si l’on résume, Marine Le Pen peut se vanter d’avoir mis un sacré désordre chez ses adversaires.

Si l’on résume, les Français ne connaissent pas leur bonheur.

Et c’est en ce sens que Marine Le Pen fait preuve d’un indéniable instinct politique en mettant libéraux et conservateurs en face de leurs propres contradictions.

À l’heure où nos compatriotes faisaient des heures de queue pour pouvoir seulement aller travailler, cet optimisme a dû être apprécié à sa juste mesure.

Traditionnellement, la gauche et les médias – pléonasme ? – n’aiment guère avoir des nouvelles d’un réel n’en finissant plus de les contredire.

Dans les couples, il y a souvent un cocu. La France, donc.

Il est un fait que ces mauvaises habitudes – tradition républicaine, objecteront les plus indulgents – commencent à faire sévèrement tousser.
L’agitation qui secoue le pays a plus à voir avec la situation économique et sociale qu’à une histoire de voile ou d’aspirations progressistes.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
