Comme pour le Titanic, le « paquebot Monde » navigue à vive allure dans un environnement incertain.
Peu importe le climat, l’important, c’est que ce Blanc, riche, vieux soit exécuté sur le bûcher purificateur de la vertu
Anodine pour beaucoup, cette décision représente pourtant un revirement complet quant à la politique énergétique du pays
En obstruant ce détroit, la Chine serait coupée de tout approvisionnement pétrolier dont elle dépend et serait exsangue.
Et pourtant la politique énergétique de la France continue d’être attaquée par des ONG fondamentalistes.
Face à une population révoltée, quel gouvernement assumerait un litre d’essence à 4 ou 5 euros ?
Faut-il, au nom du principe de précaution, interdire le glyphosate ou, au contraire, le permettre sous surveillance ?
L’homme « blanc, riche, vieux » serait la cause des malheurs présents et passés de toutes les minorités.
La vertu a toujours un prix exorbitant en termes socio-économiques.
Il y avait risque que l’essence à perte… encourage l’inflation.
Mi-2021, la flambée des prix du gaz a sifflé la fin de la récréation.
Les étés se suivent et se ressemblent, avec leurs cortèges de vagues de chaleur et d’incendies ravageurs…
Sous couvert d’objectifs écologiques, deux études ont fait du nucléaire français leur cible privilégiée.
Est-il pour autant possible de le décarboner en substituant au traditionnel kérosène des carburants verts ?
L’inaction climatique devient donc en France un paravent juridique justifiant de tout.
Restons donc pragmatiques et ne tombons pas dans le piège des grands moralistes de gauche.
Le Président aurait dû se rappeler que nous sommes, en termes d’émissions, le meilleur élève développé du monde.
Historique, ce tournant est surtout symbolique quant à la stratégie énergétique européenne.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre ne justifie en rien de renoncer à notre liberté individuelle pour plonger dans un monde totalitaire risquant de faire bien plus de victimes que le réchauffement climatique
Le contribuable doit donc s’attendre à payer trois fois : payer pour la dette d’EDF, payer pour les investissements futurs, payer pour les choix irresponsables du green deal européen !
C’est le gaz qui viendra inexorablement suppléer au déficit d’anticipation politique.
En dehors de tout aspect politique, la France n’a de toutes les façons pas la capacité de sortir à court terme du système électrique européen.
En imposant une doctrine libérale à un secteur inadapté, en supportant l’arrivée des ENR dans le mix électrique et en encourageant l’arrivée d’une myriade de fournisseurs alternatifs, l’Union européenne planta le décor d’une tragédie annoncée !
En ajoutant des sources intermittentes, l’Europe a de facto créé un marché principalement gouverné par… Dame Nature.
Le citoyen européen pourrait, une fois encore, être le dindon de la farce de ce « poker menteur ».
Ni l’économie européenne ni les États-providence ne pourront résister longtemps à une telle inflation.
Dans un calcul bénéfice/risque, une question subsidiaire surgit : est-on certain que cette sobriété malheureuse ne fera pas, à terme, davantage de victimes que le réchauffement climatique ? Le débat est ouvert.
Le citoyen européen et français risque, une fois encore, d’être le dindon de la farce.
Comme pour le Titanic, le « paquebot Monde » navigue à vive allure dans un environnement incertain.
Peu importe le climat, l’important, c’est que ce Blanc, riche, vieux soit exécuté sur le bûcher purificateur de la vertu
Anodine pour beaucoup, cette décision représente pourtant un revirement complet quant à la politique énergétique du pays
En obstruant ce détroit, la Chine serait coupée de tout approvisionnement pétrolier dont elle dépend et serait exsangue.
Et pourtant la politique énergétique de la France continue d’être attaquée par des ONG fondamentalistes.
Face à une population révoltée, quel gouvernement assumerait un litre d’essence à 4 ou 5 euros ?
Faut-il, au nom du principe de précaution, interdire le glyphosate ou, au contraire, le permettre sous surveillance ?
L’homme « blanc, riche, vieux » serait la cause des malheurs présents et passés de toutes les minorités.
La vertu a toujours un prix exorbitant en termes socio-économiques.
Il y avait risque que l’essence à perte… encourage l’inflation.
Mi-2021, la flambée des prix du gaz a sifflé la fin de la récréation.
Les étés se suivent et se ressemblent, avec leurs cortèges de vagues de chaleur et d’incendies ravageurs…
Sous couvert d’objectifs écologiques, deux études ont fait du nucléaire français leur cible privilégiée.
Est-il pour autant possible de le décarboner en substituant au traditionnel kérosène des carburants verts ?
L’inaction climatique devient donc en France un paravent juridique justifiant de tout.
Restons donc pragmatiques et ne tombons pas dans le piège des grands moralistes de gauche.
Le Président aurait dû se rappeler que nous sommes, en termes d’émissions, le meilleur élève développé du monde.
Historique, ce tournant est surtout symbolique quant à la stratégie énergétique européenne.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre ne justifie en rien de renoncer à notre liberté individuelle pour plonger dans un monde totalitaire risquant de faire bien plus de victimes que le réchauffement climatique
Le contribuable doit donc s’attendre à payer trois fois : payer pour la dette d’EDF, payer pour les investissements futurs, payer pour les choix irresponsables du green deal européen !
C’est le gaz qui viendra inexorablement suppléer au déficit d’anticipation politique.
En dehors de tout aspect politique, la France n’a de toutes les façons pas la capacité de sortir à court terme du système électrique européen.
En imposant une doctrine libérale à un secteur inadapté, en supportant l’arrivée des ENR dans le mix électrique et en encourageant l’arrivée d’une myriade de fournisseurs alternatifs, l’Union européenne planta le décor d’une tragédie annoncée !
En ajoutant des sources intermittentes, l’Europe a de facto créé un marché principalement gouverné par… Dame Nature.
Le citoyen européen pourrait, une fois encore, être le dindon de la farce de ce « poker menteur ».
Ni l’économie européenne ni les États-providence ne pourront résister longtemps à une telle inflation.
Dans un calcul bénéfice/risque, une question subsidiaire surgit : est-on certain que cette sobriété malheureuse ne fera pas, à terme, davantage de victimes que le réchauffement climatique ? Le débat est ouvert.
Le citoyen européen et français risque, une fois encore, d’être le dindon de la farce.