Notre-Dame-des-Landes
Et cela « sous les yeux de certains dirigeants des Soulèvements de la Terre, qui habitent par ici » !
Il semblerait que pour contester le système rien de tel que de vivre en dehors du système.
En dernier recours, madame Nicole Klein, préfet de Loire-Atlantique, a organisé, mercredi, une réunion avec Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique. Un bide. Fin de non-recevoir des barbes à poux.
« Vivre autrement », allons donc, les vrais artisans du vivre « autrement » sont des gens intelligents, charismatiques et travailleurs qui s’insèrent dans la société et contribuent par leur génie, à la transformer.
Il n’y a donc plus qu’à espérer que NDDL ne devienne pas le lieu d’un nouveau drame.
Les Français veulent entendre : force à la loi ! Partout sur le territoire de la République.
Certes, laissant aux groupuscules retranchés le temps de préparer leur défense, le gouvernement a enfin déclenché ce lundi matin le dégagement de la célébrissime ZAD.
Les gouvernements qui se sont succédé ont, par leurs lâchetés, discrédité l’autorité de l’État.
A Notre-Dame-des-Landes, les gentils zadistes ont libéré la route départementale 281 qui était bloquée par eux depuis longtemps.
Qu’est-ce qu’un Etat parmi les plus coûteux du monde, mais incapable de faire respecter la loi et la volonté du peuple ?
À Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement a reculé devant l’épreuve de force.
Depuis le début de la semaine, les médias nous présentent sous un jour quasiment sympathique le déblaiement de la voie. On se donne rendez-vous, on prend le café avant d’en mettre un coup, on travaille et on trie collectif.
Où va-t-on, si on se tient lié par ses promesses et déclarations ?
Qu’on se rassure et qu’on arrête de dire tout et n’importe quoi pour des raisons politiques ou bassement électoralistes.
Les Français sont capables d’accepter un reniement de la part d’un responsable politique. Mais à certaines conditions, que ne remplissaient pas la cascade de reniements des présidents précédents.
Si le gouvernement avait pris le temps de me demander mon avis, je lui aurais conseillé de faire évacuer la ZAD avant d’annoncer l’abandon du projet.
Comment faire respecter des gouvernants qui n’ont aucune parole ?
170 décisions de justice et un référendum parfaitement légal ne comptent pour rien pour notre Président et son gouvernement.
Philippe de Villiers réagit, en exclusivité au micro de Boulevard Voltaire, sur l’abandon d’un « grand projet stupide et utopique ».
Force restera-t-elle à la Loi dans un pays où la Loi ne semble faite que pour ceux qui obéissent à la Loi ?
Comme on scrute la fumée s’échappant de la chapelle Sixtine, nous passons notre mois de janvier à suivre jour après jour les tweets du premier Ministre.
C’est Jupiter qui tranchera. Tout le monde le sait.
Ce pouvoir n’agira avec la force que requiert cette remise en état de la ZAD que s’il a la certitude d’être approuvé non seulement dans le principe de l’action mais pour les modalités de l’action elle-même.
« Il est étonnant que les plus grands défenseurs de la démocratie la pervertissent autant par ailleurs. »
Emmanuel Macron doit maudire ses prédécesseurs… La France l’attend en effet au tournant.
En exclusivité pour Boulevard Voltaire, Philippe de Villiers donne son point de vue sur l’épineux dossier de Notre-Dame-des-Landes.
Et cela « sous les yeux de certains dirigeants des Soulèvements de la Terre, qui habitent par ici » !
Il semblerait que pour contester le système rien de tel que de vivre en dehors du système.
En dernier recours, madame Nicole Klein, préfet de Loire-Atlantique, a organisé, mercredi, une réunion avec Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique. Un bide. Fin de non-recevoir des barbes à poux.
« Vivre autrement », allons donc, les vrais artisans du vivre « autrement » sont des gens intelligents, charismatiques et travailleurs qui s’insèrent dans la société et contribuent par leur génie, à la transformer.
Il n’y a donc plus qu’à espérer que NDDL ne devienne pas le lieu d’un nouveau drame.
Les Français veulent entendre : force à la loi ! Partout sur le territoire de la République.
Certes, laissant aux groupuscules retranchés le temps de préparer leur défense, le gouvernement a enfin déclenché ce lundi matin le dégagement de la célébrissime ZAD.
Les gouvernements qui se sont succédé ont, par leurs lâchetés, discrédité l’autorité de l’État.
A Notre-Dame-des-Landes, les gentils zadistes ont libéré la route départementale 281 qui était bloquée par eux depuis longtemps.
Qu’est-ce qu’un Etat parmi les plus coûteux du monde, mais incapable de faire respecter la loi et la volonté du peuple ?
À Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement a reculé devant l’épreuve de force.
Depuis le début de la semaine, les médias nous présentent sous un jour quasiment sympathique le déblaiement de la voie. On se donne rendez-vous, on prend le café avant d’en mettre un coup, on travaille et on trie collectif.
Où va-t-on, si on se tient lié par ses promesses et déclarations ?
Qu’on se rassure et qu’on arrête de dire tout et n’importe quoi pour des raisons politiques ou bassement électoralistes.
Les Français sont capables d’accepter un reniement de la part d’un responsable politique. Mais à certaines conditions, que ne remplissaient pas la cascade de reniements des présidents précédents.
Si le gouvernement avait pris le temps de me demander mon avis, je lui aurais conseillé de faire évacuer la ZAD avant d’annoncer l’abandon du projet.
Comment faire respecter des gouvernants qui n’ont aucune parole ?
170 décisions de justice et un référendum parfaitement légal ne comptent pour rien pour notre Président et son gouvernement.
Philippe de Villiers réagit, en exclusivité au micro de Boulevard Voltaire, sur l’abandon d’un « grand projet stupide et utopique ».
Force restera-t-elle à la Loi dans un pays où la Loi ne semble faite que pour ceux qui obéissent à la Loi ?
Comme on scrute la fumée s’échappant de la chapelle Sixtine, nous passons notre mois de janvier à suivre jour après jour les tweets du premier Ministre.
C’est Jupiter qui tranchera. Tout le monde le sait.
Ce pouvoir n’agira avec la force que requiert cette remise en état de la ZAD que s’il a la certitude d’être approuvé non seulement dans le principe de l’action mais pour les modalités de l’action elle-même.
« Il est étonnant que les plus grands défenseurs de la démocratie la pervertissent autant par ailleurs. »
Emmanuel Macron doit maudire ses prédécesseurs… La France l’attend en effet au tournant.
En exclusivité pour Boulevard Voltaire, Philippe de Villiers donne son point de vue sur l’épineux dossier de Notre-Dame-des-Landes.