Bruno Le Maire
Embrassons-nous, Folleville, tout est oublié, c’est l’heure du pardon des offenses !
Pas garanti, cela veut dire, en termes énarchiques, que si le peuple n’a rien compris, on lui imposera quand même le remède.
Guerre économique et financière totale. Mais pas que. Guerre psychologique et symbolique totale.
Ah, les méchants capitalistes, ouh, les vilains riches qui essorent nos anciens ! À son tour, Bruno Le Maire est tombé, ce 8 février, sur France Inter, dans le panneau tendu par la gauche depuis le lancement de cette affaire.
Les deux personnalités qui s’opposent frontalement sur France 2 font irrésistiblement songer à la fable de La Fontaine Le Loup et le Chien.
La méfiance de l’auditeur ronronne doucement. Et pourtant, vous le voyez venir. Il va arriver à Zemmour, quelque chose vous le dit à l’oreille : ça va chauffer !
On veut bien donner de l’argent aux pauvres, mais à condition qu’ils restent sages et votent bien.
Un nouveau scénario, le bouclier carburant, apparaît, dont personne ne sait exactement de quoi il s’agit. Macron s’engage à prendre une décision avant la fin de cette semaine.
Qui, des ministres composant le gouvernement, y siégera encore au lendemain de l’élection suprême ?
L’État devrait continuer à injecter de l’argent pour apaiser les tensions et soutenir un plan de relance et d’investissement, tout en esquivant aussi habilement que possible la fameuse question « Qui va payer ? »
Se pencher sur la longue « histoire » du Front national, certes, mais faire de même de celle de Bruno Le Maire n’est pas inintéressant non plus.
Les 4 % en 2022 sont également un pari : on perd facilement des pourcentages de PIB, on les récupère très difficilement.
Las ! Le troisième confinement va amputer le sursaut du PIB.
On estime qu’en moyenne, les ménages de l’Hexagone mettent désormais de côté 276 euros par mois depuis mars 2020 : le double de l’épargne d’avant crise !
« Sauver les vies des vieux, oui, bien sûr. Les faire payer, oui, aussi… »
Combien de seniors rognent sur leur protection sociale, car le montant de leur pension stagne et qu’ils ne peuvent pas suivre la hausse des cotisations de leur mutuelle santé ?
Notre ministre est aux avant-postes, avec le béret et le slip kangourou du Superdupont de Gotlib, prêt à en découdre avec l’Anti-France.
Ces gens-là se sont découvert une passion : l’interdiction. Quelque chose me dit que c’est pour longtemps.
Le dictionnaire Larousse donne de la lâcheté cette définition : « Manque de courage, d’énergie morale, de fermeté ».
Mais Bruno Le Maire a une qualité fondamentale : c’est un germanophile convaincu maniant avec élégance la belle langue de Goethe !
La France, pionnière de l’aviation, ne saurait voir se « planter » une industrie, fleuron du savoir-faire tricolore.
Notre ministre, « responsable » de l’économie, donc a priori au fait des problèmes de ce secteur, semble courir inlassablement après la chute du PIB.
Un peu de bon sens, un peu de sens collectif français, face à la mondialisation heureuse et financière à tous crins qui n’avait pas prévu la pandémie.
Puisque nos dirigeants prétendent accorder tant d’importance à la culture, ne pourraient-ils pas demander aux chaînes de télévision de présenter aux téléspectateurs, dans la journée, des films ou des pièces de théâtre adaptés aux différents âges ?
L’impact de l’épidémie sur la « croissance » va être important.
Si Fiat entre au capital de Renault, le poids de l’État sera dilué, Renault deviendra une entreprise internationale.
À la fanfare du régiment, Nathalie Loiseau aurait fait grosse caisse.
Le problème du financement de ces cadeaux est insoluble. Un État bien gouverné taillerait d’autant dans la dépense. Mais ce pouvoir ne fera rien.
Embrassons-nous, Folleville, tout est oublié, c’est l’heure du pardon des offenses !
Pas garanti, cela veut dire, en termes énarchiques, que si le peuple n’a rien compris, on lui imposera quand même le remède.
Guerre économique et financière totale. Mais pas que. Guerre psychologique et symbolique totale.
Ah, les méchants capitalistes, ouh, les vilains riches qui essorent nos anciens ! À son tour, Bruno Le Maire est tombé, ce 8 février, sur France Inter, dans le panneau tendu par la gauche depuis le lancement de cette affaire.
Les deux personnalités qui s’opposent frontalement sur France 2 font irrésistiblement songer à la fable de La Fontaine Le Loup et le Chien.
La méfiance de l’auditeur ronronne doucement. Et pourtant, vous le voyez venir. Il va arriver à Zemmour, quelque chose vous le dit à l’oreille : ça va chauffer !
On veut bien donner de l’argent aux pauvres, mais à condition qu’ils restent sages et votent bien.
Un nouveau scénario, le bouclier carburant, apparaît, dont personne ne sait exactement de quoi il s’agit. Macron s’engage à prendre une décision avant la fin de cette semaine.
Qui, des ministres composant le gouvernement, y siégera encore au lendemain de l’élection suprême ?
L’État devrait continuer à injecter de l’argent pour apaiser les tensions et soutenir un plan de relance et d’investissement, tout en esquivant aussi habilement que possible la fameuse question « Qui va payer ? »
Se pencher sur la longue « histoire » du Front national, certes, mais faire de même de celle de Bruno Le Maire n’est pas inintéressant non plus.
Les 4 % en 2022 sont également un pari : on perd facilement des pourcentages de PIB, on les récupère très difficilement.
Las ! Le troisième confinement va amputer le sursaut du PIB.
On estime qu’en moyenne, les ménages de l’Hexagone mettent désormais de côté 276 euros par mois depuis mars 2020 : le double de l’épargne d’avant crise !
« Sauver les vies des vieux, oui, bien sûr. Les faire payer, oui, aussi… »
Combien de seniors rognent sur leur protection sociale, car le montant de leur pension stagne et qu’ils ne peuvent pas suivre la hausse des cotisations de leur mutuelle santé ?
Notre ministre est aux avant-postes, avec le béret et le slip kangourou du Superdupont de Gotlib, prêt à en découdre avec l’Anti-France.
Ces gens-là se sont découvert une passion : l’interdiction. Quelque chose me dit que c’est pour longtemps.
Le dictionnaire Larousse donne de la lâcheté cette définition : « Manque de courage, d’énergie morale, de fermeté ».
Mais Bruno Le Maire a une qualité fondamentale : c’est un germanophile convaincu maniant avec élégance la belle langue de Goethe !
La France, pionnière de l’aviation, ne saurait voir se « planter » une industrie, fleuron du savoir-faire tricolore.
Notre ministre, « responsable » de l’économie, donc a priori au fait des problèmes de ce secteur, semble courir inlassablement après la chute du PIB.
Un peu de bon sens, un peu de sens collectif français, face à la mondialisation heureuse et financière à tous crins qui n’avait pas prévu la pandémie.
Puisque nos dirigeants prétendent accorder tant d’importance à la culture, ne pourraient-ils pas demander aux chaînes de télévision de présenter aux téléspectateurs, dans la journée, des films ou des pièces de théâtre adaptés aux différents âges ?
L’impact de l’épidémie sur la « croissance » va être important.
Si Fiat entre au capital de Renault, le poids de l’État sera dilué, Renault deviendra une entreprise internationale.
À la fanfare du régiment, Nathalie Loiseau aurait fait grosse caisse.
Le problème du financement de ces cadeaux est insoluble. Un État bien gouverné taillerait d’autant dans la dépense. Mais ce pouvoir ne fera rien.