Recep Tayyip Erdoğan
Vouloir faire entrer la Turquie dans l’UE, c’est faire entrer le cheval de Troie dans la Cité.
Les ancêtres de nos donneurs de leçons s’installèrent même en Grèce et dans les Balkans, avant de monter plus au nord.
L’opposant à Erdogan, Kemal Kiliçdaroglu était-il l’homme de la situation ?
En revanche, si jamais la France durcissait sa politique migratoire – ce qui n’est pas près d’arriver sous la présidence de Macron –, que de pressions subirait-elle !
Si la Grèce et la Turquie entretiennent une mémoire vive de l’événement, il serait bon que nos dirigeants en fassent autant, eux qui se piquent de redessiner les frontières de l’Europe…
La France, la Grèce et évidemment l’Union européenne doivent réagir à cette agressivité de l’ancienne puissance colonisatrice en Europe. La Bosnie, candidate à l’Union, devrait se souvenir que sa demande nécessite un attachement aux valeurs de l’Union européenne et non à celles de son ancien maître.
Alors que le monde entier a les yeux rivés sur l’Ukraine, Erdoğan a annoncé le prochain lancement d’une opération militaire en Syrie.
Cela fait plusieurs années que la Turquie accuse les pays scandinaves de complicité avec des militants kurdes…
Recep Erdoğan jauge les rapports de force en présence tout en prenant soin de ne pas participer à l’irréparable, soit une guerre globale dans laquelle toutes les nations en présence auraient gros à perdre.
C’est maintenant la Turquie qui vient de faire une spectaculaire volte-face dans ses relations avec l’Arabie saoudite.
Il semble désormais espérer un rapprochement : « J’espère qu’avec le résultat de cette élection, nos relations [avec la France] seront dans une bien meilleure position », a-t-il aussi déclaré dans l’avion qui le ramenait en Turquie.
Les sondages sont mauvais pour le parti de l’autocrate (AKP) et une défaite est aujourd’hui un scénario plus que possible.
Le président turc n’en est pas à sa première mesure d’intimidation. Il sait qu’il a les coudées franches.
Une offensive culturelle telle que l’événement à venir qui agite l’ensemble du Maghreb est… tout bonnement une prochaine série télévisée, forte d’un budget hollywoodien de 40 millions de dollars : Barbaroslar…
« La Cour de Justice devrait changer de nom. Cette question n’a rien à voir, ni de près ni de loin, avec une cour de justice », a critiqué le président Erdoğan…
Sur les réseaux sociaux, la vidéo a déclenché les réactions outrées de nombreux internautes et de la presse occidentale dénonçant « une mise en scène sexiste », « une humiliation ».
Bref, le nouveau sultan sait faire de la politique.
Erdoğan ne raisonne pas autrement : mobiliser le monde musulman pour mieux mobiliser son électorat.
Ce geste politique des autorités turques, fort de symboles, pourrait provoquer de nouvelles tensions, en particulier avec l’Église orthodoxe et la Grèce voisine…
En attendant, c’est Erdoğan qui est en train de profiter de la situation et, grâce au chaos, l’État islamique redresse la tête dans le sud. Beau bilan ! Mais, fort heureusement, Poutine n’a sûrement pas dit son dernier mot.
Toutes les initiatives extérieures d’Erdoğan doivent se comprendre avec cette lecture de conquête politique et religieuse. On n’est pas Frère musulman pour rien.
Ainsi, le monde méditerranéen est maintenant dominé par la Russie et la Turquie : la roue de l’Histoire tourne.
« Il n’y aura pas d’appel d’air migratoire en Europe. » Combien de fois a-t-on entendu répéter ce discours dans tous les médias gauchisants dominants français, y compris par des démographes, des économistes et autres experts autoproclamés ?
Le président Erdoğan se rend à Bruxelles pour évoquer la crise migratoire et la guerre en Syrie. Réaction, au micro de Boulevard Voltaire, de Gilbert
Comme toujours, les dictateurs défaits trouvent toujours des plus faibles sur qui se rabattre pour pouvoir, à nouveau, rouler des mécaniques.
Mais en France et au sein de l’Union européenne, qui aura le courage, comme Marine Le Pen, de reconnaître qu’en vérité, Recep Tayyip Erdoğan veut ressusciter le califat ?
Vouloir faire entrer la Turquie dans l’UE, c’est faire entrer le cheval de Troie dans la Cité.
Les ancêtres de nos donneurs de leçons s’installèrent même en Grèce et dans les Balkans, avant de monter plus au nord.
L’opposant à Erdogan, Kemal Kiliçdaroglu était-il l’homme de la situation ?
En revanche, si jamais la France durcissait sa politique migratoire – ce qui n’est pas près d’arriver sous la présidence de Macron –, que de pressions subirait-elle !
Si la Grèce et la Turquie entretiennent une mémoire vive de l’événement, il serait bon que nos dirigeants en fassent autant, eux qui se piquent de redessiner les frontières de l’Europe…
La France, la Grèce et évidemment l’Union européenne doivent réagir à cette agressivité de l’ancienne puissance colonisatrice en Europe. La Bosnie, candidate à l’Union, devrait se souvenir que sa demande nécessite un attachement aux valeurs de l’Union européenne et non à celles de son ancien maître.
Alors que le monde entier a les yeux rivés sur l’Ukraine, Erdoğan a annoncé le prochain lancement d’une opération militaire en Syrie.
Cela fait plusieurs années que la Turquie accuse les pays scandinaves de complicité avec des militants kurdes…
Recep Erdoğan jauge les rapports de force en présence tout en prenant soin de ne pas participer à l’irréparable, soit une guerre globale dans laquelle toutes les nations en présence auraient gros à perdre.
C’est maintenant la Turquie qui vient de faire une spectaculaire volte-face dans ses relations avec l’Arabie saoudite.
Il semble désormais espérer un rapprochement : « J’espère qu’avec le résultat de cette élection, nos relations [avec la France] seront dans une bien meilleure position », a-t-il aussi déclaré dans l’avion qui le ramenait en Turquie.
Les sondages sont mauvais pour le parti de l’autocrate (AKP) et une défaite est aujourd’hui un scénario plus que possible.
Le président turc n’en est pas à sa première mesure d’intimidation. Il sait qu’il a les coudées franches.
Une offensive culturelle telle que l’événement à venir qui agite l’ensemble du Maghreb est… tout bonnement une prochaine série télévisée, forte d’un budget hollywoodien de 40 millions de dollars : Barbaroslar…
« La Cour de Justice devrait changer de nom. Cette question n’a rien à voir, ni de près ni de loin, avec une cour de justice », a critiqué le président Erdoğan…
Sur les réseaux sociaux, la vidéo a déclenché les réactions outrées de nombreux internautes et de la presse occidentale dénonçant « une mise en scène sexiste », « une humiliation ».
Bref, le nouveau sultan sait faire de la politique.
Erdoğan ne raisonne pas autrement : mobiliser le monde musulman pour mieux mobiliser son électorat.
Ce geste politique des autorités turques, fort de symboles, pourrait provoquer de nouvelles tensions, en particulier avec l’Église orthodoxe et la Grèce voisine…
En attendant, c’est Erdoğan qui est en train de profiter de la situation et, grâce au chaos, l’État islamique redresse la tête dans le sud. Beau bilan ! Mais, fort heureusement, Poutine n’a sûrement pas dit son dernier mot.
Toutes les initiatives extérieures d’Erdoğan doivent se comprendre avec cette lecture de conquête politique et religieuse. On n’est pas Frère musulman pour rien.
Ainsi, le monde méditerranéen est maintenant dominé par la Russie et la Turquie : la roue de l’Histoire tourne.
« Il n’y aura pas d’appel d’air migratoire en Europe. » Combien de fois a-t-on entendu répéter ce discours dans tous les médias gauchisants dominants français, y compris par des démographes, des économistes et autres experts autoproclamés ?
Le président Erdoğan se rend à Bruxelles pour évoquer la crise migratoire et la guerre en Syrie. Réaction, au micro de Boulevard Voltaire, de Gilbert
Comme toujours, les dictateurs défaits trouvent toujours des plus faibles sur qui se rabattre pour pouvoir, à nouveau, rouler des mécaniques.
Mais en France et au sein de l’Union européenne, qui aura le courage, comme Marine Le Pen, de reconnaître qu’en vérité, Recep Tayyip Erdoğan veut ressusciter le califat ?