Marine Le Pen
Si projet de rupture il y a, il vise seulement à en finir avec les trahisons survenues depuis le dernier septennat de François Mitterrand qui, de Chirac en Macron, de Sarkozy en Hollande, nous obligèrent à revenir sur la traditionnelle ligne politique fixée par le général de Gaulle.
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
Les acteurs sont les mêmes qu’il y a cinq ans, mais le film risque d’être très différent.
Pour la militante féministe Alice Coffin, une victoire de Marine Le Pen « signifierait très concrètement la mise à mort des militantes féministes. Au sens littéral », lance-t-elle dans Libération… Le journal n’a pas tiqué.
L’Église ne sait manifestement plus trop à quel saint se vouer et pour qui appeler à voter.
« La politique que je mènerai dans les cinq années à venir sera écologique ou ne sera pas », voilà comment on peut résumer en une
Emmanuel Macron réélu, le pays ne se relèvera jamais de dix ans, que dis-je, de quinze années (depuis François Hollande) de destruction de notre modèle culturel, social, de nos valeurs et de tout ce qui fait France.
En 2017 il n’y avait eu que 10 % des électeurs de Mélenchon à avoir voté Le Pen; s’ils sont 21 % le 24 avril, les lignes pourraient bouger.
Marine Le Pen qualifiée au second tour face à Emmanuel Macron, le « front républicain » pour « faire barrage » au Rassemblement national a
Une démocratie de l’évitement n’est pas une démocratie.
Marine le Pen a habilement retourné la dialectique dudit barrage, trouvant un argument susceptible de mobiliser aussi bien des électeurs de Mélenchon que des abstentionnistes, ou les 2,5 millions d’électeurs de Zemmour
Le septennat pourrait donner un peu plus de temps à un gouvernant courageux pour redresser la France.
La fameuse « bienveillance », prônée en 2017 par un jeune candidat à la présidence de la République, a visiblement changé de camp !
Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.
En indiquant sa préférence pour Marine Le Pen, Delphine Wespiser se fait, malgré son titre, le porte-parole des petits, des obscurs et des sans-grade.
Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?
Devant cette situation bien plus complexe qu’en apparence, les deux candidats sauront-ils montrer une réelle compréhension des enjeux ?
Si Marine Le Pen est élue, il y aura des gens qui seront content et d’autres mécontents, comme dans n’importe quelle élection. Il y aura des oppositions. C’est une bonne chose qu’il y ait des oppositions, en démocratie.
Interrogé sur le sujet du jour, l’élection pas impossible, à défaut d’être plausible, de Marine Le Pen aux plus hautes fonctions, c’est un déchaînement, une vague, un torrent.
A quelques jours du second tour, Guilhem Carayon explique pourquoi il ne votera pas Emmanuel Macron, précise que « bien-sûr, Marine Le Pen est républicaine » et tire le constat du premier tour : « Les idées de droite sont majoritaires dans le pays, mais dispersées ».
Qualifier cette France d’« extrême droite » est emblématique de la scission électorale de notre pays.
Partant du postulat selon lequel « la France est encore une grande puissance », Marine Le Pen veut retourner aux « valeurs traditionnelles de la diplomatie française »
Comment marquer au fer rouge une Marine Le Pen décidément rétive à la diabolisation, en ce début de campagne de second tour ? Le Monde explore une voie. Tout en finesse, comme d’habitude.
Ce mardi 12 mars, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est déplacé à Montceau-les-Mines, ville de 17.000 habitants, en Saône-et-Loire, où la candidate du Rassemblement
On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.
L’antilepénisme commence décidément à connaître un sérieux coup de mou. À la place d’Emmanuel Macron, on commencerait à se faire du souci…
Marine Le Pen n’est pas sans savoir que la démographie d’un pays garantit sa pérennité, notamment économique.
Si projet de rupture il y a, il vise seulement à en finir avec les trahisons survenues depuis le dernier septennat de François Mitterrand qui, de Chirac en Macron, de Sarkozy en Hollande, nous obligèrent à revenir sur la traditionnelle ligne politique fixée par le général de Gaulle.
L’humoriste que nous avons connue si désopilante lorsqu’elle dessinait une moustache d’Hitler sur la photo d’Éric Zemmour évoque avec amertume cette belle année 2002. Drapé dans sa dignité, l’immense Jacques Chirac avait refusé toute discussion avec son adversaire du deuxième tour.
Les acteurs sont les mêmes qu’il y a cinq ans, mais le film risque d’être très différent.
Pour la militante féministe Alice Coffin, une victoire de Marine Le Pen « signifierait très concrètement la mise à mort des militantes féministes. Au sens littéral », lance-t-elle dans Libération… Le journal n’a pas tiqué.
L’Église ne sait manifestement plus trop à quel saint se vouer et pour qui appeler à voter.
« La politique que je mènerai dans les cinq années à venir sera écologique ou ne sera pas », voilà comment on peut résumer en une
Emmanuel Macron réélu, le pays ne se relèvera jamais de dix ans, que dis-je, de quinze années (depuis François Hollande) de destruction de notre modèle culturel, social, de nos valeurs et de tout ce qui fait France.
En 2017 il n’y avait eu que 10 % des électeurs de Mélenchon à avoir voté Le Pen; s’ils sont 21 % le 24 avril, les lignes pourraient bouger.
Marine Le Pen qualifiée au second tour face à Emmanuel Macron, le « front républicain » pour « faire barrage » au Rassemblement national a
Une démocratie de l’évitement n’est pas une démocratie.
Marine le Pen a habilement retourné la dialectique dudit barrage, trouvant un argument susceptible de mobiliser aussi bien des électeurs de Mélenchon que des abstentionnistes, ou les 2,5 millions d’électeurs de Zemmour
Le septennat pourrait donner un peu plus de temps à un gouvernant courageux pour redresser la France.
La fameuse « bienveillance », prônée en 2017 par un jeune candidat à la présidence de la République, a visiblement changé de camp !
Voilà que le Président sortant nous ressort les ancestrales recettes du front républicain, fondées sur l’antilepénisme le plus primaire.
En indiquant sa préférence pour Marine Le Pen, Delphine Wespiser se fait, malgré son titre, le porte-parole des petits, des obscurs et des sans-grade.
Le spectre de ce rendez-vous majeur revient donc à ce moment crucial. Car Marine Le Pen est systématiquement donnée perdante dans les derniers sondages d’intentions de vote. Et pourtant, rien n’est joué, Marine Le Pen et Emmanuel Macron le savent.
L’orateur vient de prendre la parole. Le public se glace… Quels cataclysmes va-t-il prédire si la Bête d’extrême droite est élue ?
Devant cette situation bien plus complexe qu’en apparence, les deux candidats sauront-ils montrer une réelle compréhension des enjeux ?
Si Marine Le Pen est élue, il y aura des gens qui seront content et d’autres mécontents, comme dans n’importe quelle élection. Il y aura des oppositions. C’est une bonne chose qu’il y ait des oppositions, en démocratie.
Interrogé sur le sujet du jour, l’élection pas impossible, à défaut d’être plausible, de Marine Le Pen aux plus hautes fonctions, c’est un déchaînement, une vague, un torrent.
A quelques jours du second tour, Guilhem Carayon explique pourquoi il ne votera pas Emmanuel Macron, précise que « bien-sûr, Marine Le Pen est républicaine » et tire le constat du premier tour : « Les idées de droite sont majoritaires dans le pays, mais dispersées ».
Qualifier cette France d’« extrême droite » est emblématique de la scission électorale de notre pays.
Partant du postulat selon lequel « la France est encore une grande puissance », Marine Le Pen veut retourner aux « valeurs traditionnelles de la diplomatie française »
Comment marquer au fer rouge une Marine Le Pen décidément rétive à la diabolisation, en ce début de campagne de second tour ? Le Monde explore une voie. Tout en finesse, comme d’habitude.
Ce mardi 12 mars, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’est déplacé à Montceau-les-Mines, ville de 17.000 habitants, en Saône-et-Loire, où la candidate du Rassemblement
On peine à ne pas voir, devant cette réaction épidermique médiatico-politique, une sorte de réflexe pavlovien à deux vitesses selon le média visé ou le candidat attaqué.
L’antilepénisme commence décidément à connaître un sérieux coup de mou. À la place d’Emmanuel Macron, on commencerait à se faire du souci…
Marine Le Pen n’est pas sans savoir que la démographie d’un pays garantit sa pérennité, notamment économique.