Les Soulèvements de la Terre et Civitas sont-ils égaux devant la dissolution ?
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Le Conseil d'État examine, ce mardi 8 août, un recours des Soulèvements de la Terre contre le gouvernement, qui a prononcé sa dissolution le 21 juin, à la suite des violences commises à Sainte-Soline contre les forces de l'ordre. Évidemment, les incontournables LFI et EELV, mais aussi de nombreux particuliers, se sont joints à ce recours. On ne sait pas ce qui sortira des délibérations du Conseil, et on n'en saura probablement pas plus avant la fin de semaine. Il se trouve que, la veille, lundi 7 août, Gérald Darmanin, avec un sens du timing tout à fait remarquable, annonçait qu'il demandait la dissolution de l'association catholique « intégriste » Civitas pour des propos antisémites tenus pendant son université d'été. On ne peut que reconnaître au ministre de l'Intérieur une réelle volonté de donner l'impression qu'il tape aussi dur à « l'ultra-droite » qu'à « la gauche de la gauche ».
La loi qui permet la dissolution de groupes menaçant la République par la force date d'avant-guerre (la Deuxième). Après l'affaire Stavisky, énième scandale d'une IIIe République pourrie jusqu'à l'os, les ligues de droite, opposées au limogeage du préfet Chiappe, avaient marché sur le palais Bourbon. 19 morts et 2.000 blessés plus tard, la République aux abois avait fait voter un train de mesures afin d'empêcher la formation de milices et la désormais célèbre « reconstitution de ligue dissoute ». La violence des gauchistes est donc, aux yeux de Darmanin, héritière de celle des Camelots du roi. Cocasse. L'article L. 212-1 y ajoute les provocations à « la haine » - c'est le cas d'espèce qui couvre la situation de Civitas. Il n'en demeure pas moins que, dans un cas comme dans l'autre, une telle dissolution représente une atteinte manifeste aux libertés fondamentales (la liberté d'association, mais aussi la liberté d'expression). C'est la raison pour laquelle, en dernière instance, la justice administrative doit se prononcer sur la validité de cette décision arbitraire. Le Conseil d'État, en l'occurrence, est au tribunal administratif ce que la Cour de cassation est au tribunal de grande instance.
Il sera intéressant d'observer la fin de l'histoire. Civitas sera très probablement dissoute : catholiques, traditionalistes voire intégristes, opposés à toutes les réformes « sociétales » de la culture de mort républicaine, et désormais coupables de propos jugés antisémites... les membres de cette association ont tous les tampons sur la carte de fidélité de la bête immonde. Dissous eux aussi, Génération identitaire ou L'Alvarium n'avaient, eux, commis aucune violence, tenu aucun propos répréhensible sur aucune communauté. Personne n'a protesté. Et les « Soulèvements de la Terre », alors ? Gageons que ce sera un peu plus compliqué. Ils sont du bon côté, ces gens-là, tout rebelles qu'ils se croient, c'est-à-dire du côté du manche. Ils n'ont pas la loi pour eux mais ils ont mieux : ils ont les médias, Sandrine Rousseau, les imitateurs de Greta Thunberg et la jeunesse bourgeoise et désœuvrée des éco-anxieux de toutes les grandes villes.
Gérald Darmanin a bien appris les leçons de son mentor Nicolas Sarkozy : opportunisme politique, fermeté de façade, haine de la droite, complaisance envers la gauche. Ça paiera peut-être pour 2027, puisque les gens ont si peu de mémoire...
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV
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36 commentaires
Cette dissolution suit une logique implacable qu’applique à la lettre le gouvernement. La méthode est simple pour qui détient un pouvoir autoritaire sous couvert d’une pseudo-démocratie. L’élite au pouvoir fait en effet disparaître petit à petit les mouvements d’opposition sous des prétextes discutables, mais que personne ne peut contester justement parce que la censure l’interdit, autoritarisme oblige ! Les libertés s’envolent ainsi petit à petit et les « disparus des médias » sont rapidement oubliés… Le régime conforte ainsi son autoritarisme au rythme de ces disparitions régulières d’opposants, et les Français s’adaptent bon an mal an à ces restrictions ; les plus modestes d’entre aux passant ainsi sous du seuil de pauvreté. Les classes moyennes survivent pour le moment, mais les augmentations du coût de l’énergie, qui ont déjà causées bien des dégâts, ne font que commencer… Le ticket de caisse disparaît lui aussi et la disparition de l’argent liquide nous amène inexorablement vers un système de « crédit social » à la chinoise via les smartphones qui seront l’élément indispensables de ce contrôle. Il sera alors obligatoire d’en posséder un sous peine d’exclusion de la société, voire de sanctions.
La différence entre SdlT et Civitas, c’est que les premiers propagent la violence dans les actes et attaquent la police (ou sont complices de ceux qui attaquent la police, puisqu’ils les cachent au milieu d’eux). Civitas, eux, ne son violents qu’en paroles…… et je suis sûr que si des éléments violents voulaient intervenir en leur sein, ils feraient leur auto-discipline eux-mêmes, ce que sont incapables de faire les les bisounours illuminés de SdlT.
( Ça paiera peut-être pour 2027, puisque les gens ont si peu de mémoire…) Ça paiera certainement, vu la soumission crasse, et la trouille irraisonnée d’un peuple actuel bien loin de ses devanciers patriotes. Il faut remonter loin il est vrai.
Dans la série ds dissolutions il faut inclure LFI
Assez de ces groupuscules qui nous empoisonnent la vie. Surtout qu’ils doivent certainement toucher des subventions aux associations.
Faut-il donc nous obliger à nous aimer les uns les autres ? Que les bleus aient une certaine aversion envers les jaunes et que les verts adorent les violets me semble naturel. Evoquer le racisme sans arrêt est délirant. Tous les peuples sont racistes à un degré plus ou moins important. Seuls ceux qui n’ont pas vécu à l’étranger le savent …
Nous aimons vivre entre nous, c’est un constat et être dirigé par des citoyens qui nous ressemblent avec qui nous partageons entre autres une même religion même si nous ne la pratiquons pas intensément !
Il suffit de vivre à la campagne pour s’apercevoir que le racisme commence au village voisin. Tout le reste est littérature et fantasmes rousseauistes.
Le Conseil d’Etat et autres instances qui suivront vont-ils soutenir l’écologie destructive, déconstructive ? Vont-ils soutenir un mouvement qui ne respecte pas le travail des autres, lesquels autres s’efforcent de vivre et de nourrir les français ? En macronie on marche sur la tête. Il se pourrait bien que ces décideurs suivent le mouvement. La France progressiste disent-ils ! Dans le passé, chaque village avait sa/ses mares. Les villageois en étaient heureux. Depuis, une secte est apparue, les écolos gauchistes. Tout un renouveau ! Les bassines ? A proscrire. Invitons ces écolos de salon à produire des aliments sans eau. On perçoit leurs exploits dans les rues des grandes villes : ces bacs sur trottoirs où végètent deux malheureux légumes hyper-rachitiques. Les écolos à l’ouvrage !
L’écologie de ces gens n’est que le faux-nez du retour espéré au collectivisme totalitaire. La ruine et le retour à la misère assurés pour les masses populaires.
Darmanin compense !
D’un côté il joue les gros bras contre l’extrême gauche destructive… Sans aucun effet ni résultat.
De l’autre gros bras il s’en prend à Civitas présent en France, Belgique, Suisse, et aussi au Portugal où était encore le Pape il y a deux jours…
Pour quelle efficacité ?
C’est à voir, car Darmanin est comme son boss Macron, parle beaucoup, fait semblant d’agir, et n’aboutit à rien, sauf à faire usage d’un 49.3.
D’autant que les gens font la confusion éternelle entre le petit tailleur du 11eme arrondissement qui avec toute sa famille rejoint Birkenau et le financier et l’industriel sioniste bien protégé par le système quel qu’il soit.
La soupe servie aux politiques est bien bonne, regardez combien de petits tailleurs se retrouvent au gouvernement ou aux assemblées ?
On sait déjà ce qui va se passer ..Pas drôle ..;
« L’alcool non, mais l’eau ferrugineuse oui ! » Et bien le conseil d’état c’est Bourvil revenu : Les soulèvements de la terre non, mais Civitas oui !!!
Ce sont des casseurs. Ils doivent être traité comme tel. Saint Soline un responsable sur une radio le matin capté par hasard nous expliquais tout ce qui pensait de mal des mégas bassines. Que des bêtises.
La dernière phrase de conclusion tient presque de la prophétie tant elle est vraie ! Darmanin aura beau jeu alors, pour flatter la droite de dire qu’il aurait pu faire plus si Macron ne l’avait pas freiné dans ses intentions, et de flatter la gauche en disant qu’il faut regarder plutôt ses états de service visant à cadrer et encadrer des forces de l’ordre aux tendances factieuses et dissoudre quand il pouvait les ligues de droite.
« une atteinte manifeste aux libertés fondamentales (la liberté d’association, mais aussi la liberté d’expression) ». C’est plus grave que ça, puisque c’est une atteinte à la liberté de penser : on n’a plus le droit de ne plus aimer son voisin s’il est d’une ethnie différente.
Concernant l’antisémitisme, disons que Civitas lit toujours l’évangile sur la Passion du Christ, à la façon du concile de Trente, avant que Vatican II ne vienne détruire l’Eglise Catholique, je n’adhère pas à Civitas, Saint Pie X me va très bien, mais je ne pense pas que Civitas soit antisémite, il est bon de rappeller que Jésus était Juif.
Je suis en accord avec votre commentaire
Oui, je suis entièrement de votre avis.
Et comme me dirait un ami juif rabbin à qui je disais que Jésus était indispensable à ma vie.
« Jésus est le plus grand prophète que la terre ait porté ».
Il est vrai que pour moi, qui plus est , il est fils de Dieu.
Mais cela ne change pas nos relations amicales.
J’ai par ailleurs des amis musulmans qui me répètent sans cesse que Jésus est nommé dans le Coran et des lettrés qui me parlent de Flavius Joseph.
NI les uns ni les autres faisons partie de Civitas, qui quoi qu’il en soit a le droit d’exister.