Energie
Les gesticulations anti-trottinettes de Clément Beaune, tout comme celles d’Anne Hidalgo, ne sont qu’un premier round de leur précampagne municipale. C’est indécent, en particulier pour les famille endeuillées.
Sa liberté sur ces sujets délicats n’est donc pas celle du fou mais celle du savant. Il a le courage d’en user en conscience dans un domaine (un de plus) dans lequel le moindre écart, la moindre erreur, la moindre divergence vous vaut aussitôt l’enfer médiatique.
Si ce gouvernement voulait être crédible, il devrait annoncer le programme de transformation des stations essence.
Le contribuable doit donc s’attendre à payer trois fois : payer pour la dette d’EDF, payer pour les investissements futurs, payer pour les choix irresponsables du green deal européen !
Cette saisine du Conseil constitutionnel suspend la promulgation du projet de loi.
La partie n’est pas tout à fait jouée. Les députés RN et LR devraient se tourner, dès ce 9 février au matin, vers le Conseil constitutionnel pour déposer des recours.
C’est le gaz qui viendra inexorablement suppléer au déficit d’anticipation politique.
L’hyper réglementation est caractéristique de la politique dite « climatique » dont les effets retombent jusqu’aux communautés de communes.
La France tire-t-elle aujourd’hui les leçons du fiasco de sa voisine ? Pensez-vous !
Pour Philippe Charlez, donc, on ne peut rien faire. Or, la France doit sortir d’urgence de ce système de tarification européen insensé pour elle.
Mais où sont les antispécistes ? Un volontaire, peut-être, pour grimper à 100 mètres de hauteur et verser un peu de soupe sur les pales assassines ?
En dehors de tout aspect politique, la France n’a de toutes les façons pas la capacité de sortir à court terme du système électrique européen.
En imposant une doctrine libérale à un secteur inadapté, en supportant l’arrivée des ENR dans le mix électrique et en encourageant l’arrivée d’une myriade de fournisseurs alternatifs, l’Union européenne planta le décor d’une tragédie annoncée !
Avec la hausse pharaonique des tarifs de l’électricité, de nombreuses entreprises ont reçu des factures dépassant souvent plusieurs dizaines de milliers d’euros. Aujourd’hui, c’est tout un tissu social qui est en danger.
Cette crise va toucher des millions d’entre nous, puisque, selon Sandrine Beaufils, il y a environ 560 000 logements classés G en Ile de France. Je vous laisse ajouter les E, les F, et ceux de la France entière…
Pour comprendre la situation et identifier les responsabilités, notamment politiques, BV reçoit aujourd’hui Philippe Charlez, expert en questions énergétiques, auteur de L’Utopie de la croissance verte, paru en 2021 chez JM. Laffont, et chroniqueur à BV.
Comme porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire n’aura tenu que quelques semaines. Comme ministre des PME, c’est peut-être déjà trop, non ?
Les étudiants strasbourgeois en proie à la grande caillante de janvier seraient bien inspirés de méditer ce qui peut s’apparenter à un véritable scandale d’État.
En ajoutant des sources intermittentes, l’Europe a de facto créé un marché principalement gouverné par… Dame Nature.
Mon sentiment est que l’État n’agit pas contre la hausse des prix, mais à la suite d’une hausse des prix que les majorités au pouvoir depuis 2012 ont elles-mêmes provoquée par leurs décisions nationales et européennes.
Le citoyen européen pourrait, une fois encore, être le dindon de la farce de ce « poker menteur ».
La crise que traverse la boulangerie artisanale n’est pas neuve, mais l’explosion du prix de l’énergie a été le coup d’accélérateur fatal.
Tout le problème provient du fait que l’Union européenne, depuis qu’elle a renoncé au gaz russe, est prise à la gorge. Nous sommes passés d’une dépendance à une autre.
Henri Proglio porte l’estocade : « Il n’y a qu’en France qu’on parle du couple franco-allemand, on n’en parle jamais en Allemagne […] on n’a rien négocié contre le sacrifice d’EDF, je n’ai pas connaissance de contreparties qu’on ait obtenues. »
Un enjeu aussi urgent, autant économique que civilisationnel, mérite en effet plus que de belles paroles.
L’opinion publique ne comprendrait sans doute pas que le gouvernement lui demande de restreindre fortement sa consommation alors que RTE exporterait de l’électricité.
En bref, dans un contexte de pénurie d’électricité, l’Assemblée nationale marche à fond dans ce qui ne marche pas.
Ni l’économie européenne ni les États-providence ne pourront résister longtemps à une telle inflation.
Les gesticulations anti-trottinettes de Clément Beaune, tout comme celles d’Anne Hidalgo, ne sont qu’un premier round de leur précampagne municipale. C’est indécent, en particulier pour les famille endeuillées.
Sa liberté sur ces sujets délicats n’est donc pas celle du fou mais celle du savant. Il a le courage d’en user en conscience dans un domaine (un de plus) dans lequel le moindre écart, la moindre erreur, la moindre divergence vous vaut aussitôt l’enfer médiatique.
Si ce gouvernement voulait être crédible, il devrait annoncer le programme de transformation des stations essence.
Le contribuable doit donc s’attendre à payer trois fois : payer pour la dette d’EDF, payer pour les investissements futurs, payer pour les choix irresponsables du green deal européen !
Cette saisine du Conseil constitutionnel suspend la promulgation du projet de loi.
La partie n’est pas tout à fait jouée. Les députés RN et LR devraient se tourner, dès ce 9 février au matin, vers le Conseil constitutionnel pour déposer des recours.
C’est le gaz qui viendra inexorablement suppléer au déficit d’anticipation politique.
L’hyper réglementation est caractéristique de la politique dite « climatique » dont les effets retombent jusqu’aux communautés de communes.
La France tire-t-elle aujourd’hui les leçons du fiasco de sa voisine ? Pensez-vous !
Pour Philippe Charlez, donc, on ne peut rien faire. Or, la France doit sortir d’urgence de ce système de tarification européen insensé pour elle.
Mais où sont les antispécistes ? Un volontaire, peut-être, pour grimper à 100 mètres de hauteur et verser un peu de soupe sur les pales assassines ?
En dehors de tout aspect politique, la France n’a de toutes les façons pas la capacité de sortir à court terme du système électrique européen.
En imposant une doctrine libérale à un secteur inadapté, en supportant l’arrivée des ENR dans le mix électrique et en encourageant l’arrivée d’une myriade de fournisseurs alternatifs, l’Union européenne planta le décor d’une tragédie annoncée !
Avec la hausse pharaonique des tarifs de l’électricité, de nombreuses entreprises ont reçu des factures dépassant souvent plusieurs dizaines de milliers d’euros. Aujourd’hui, c’est tout un tissu social qui est en danger.
Cette crise va toucher des millions d’entre nous, puisque, selon Sandrine Beaufils, il y a environ 560 000 logements classés G en Ile de France. Je vous laisse ajouter les E, les F, et ceux de la France entière…
Pour comprendre la situation et identifier les responsabilités, notamment politiques, BV reçoit aujourd’hui Philippe Charlez, expert en questions énergétiques, auteur de L’Utopie de la croissance verte, paru en 2021 chez JM. Laffont, et chroniqueur à BV.
Comme porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire n’aura tenu que quelques semaines. Comme ministre des PME, c’est peut-être déjà trop, non ?
Les étudiants strasbourgeois en proie à la grande caillante de janvier seraient bien inspirés de méditer ce qui peut s’apparenter à un véritable scandale d’État.
En ajoutant des sources intermittentes, l’Europe a de facto créé un marché principalement gouverné par… Dame Nature.
Mon sentiment est que l’État n’agit pas contre la hausse des prix, mais à la suite d’une hausse des prix que les majorités au pouvoir depuis 2012 ont elles-mêmes provoquée par leurs décisions nationales et européennes.
Le citoyen européen pourrait, une fois encore, être le dindon de la farce de ce « poker menteur ».
La crise que traverse la boulangerie artisanale n’est pas neuve, mais l’explosion du prix de l’énergie a été le coup d’accélérateur fatal.
Tout le problème provient du fait que l’Union européenne, depuis qu’elle a renoncé au gaz russe, est prise à la gorge. Nous sommes passés d’une dépendance à une autre.
Henri Proglio porte l’estocade : « Il n’y a qu’en France qu’on parle du couple franco-allemand, on n’en parle jamais en Allemagne […] on n’a rien négocié contre le sacrifice d’EDF, je n’ai pas connaissance de contreparties qu’on ait obtenues. »
Un enjeu aussi urgent, autant économique que civilisationnel, mérite en effet plus que de belles paroles.
L’opinion publique ne comprendrait sans doute pas que le gouvernement lui demande de restreindre fortement sa consommation alors que RTE exporterait de l’électricité.
En bref, dans un contexte de pénurie d’électricité, l’Assemblée nationale marche à fond dans ce qui ne marche pas.
Ni l’économie européenne ni les États-providence ne pourront résister longtemps à une telle inflation.