Education

Scandale sanitaire en vue, d’autant plus révoltant qu’il s’agit de nos enfants.

Pauvre gamin ! Voilà qu’il est pris en otage par la propagande écologisto-féministe et qu’il va devoir troquer ses gants de gardien pour des gants de jardinier…

Une fracture française qui vient s’ajouter à celles, sociale, géographique, identitaire et culturelle, que ce quinquennat s’est acharné à creuser.

La laïcité, ce n’est pas réunir des personnes, c’est fondamentalement séparer ce qui relève du sacré, du religieux, de ce qui concerne le civil, la cité.

On continue d’empiler les cautères sur une jambe de bois…

Quel est l’élève qui accepte de perdre des heures de cours même s’il n’est pas malade, hypothéquant sa réussite scolaire ?

Il fallait une victime pour expier les incapacités du pouvoir dans sa lutte contre le séparatisme. Ce sera donc la famille.

Seuls les plus forts, les plus débrouillards, les moins isolés s’en sortent, ceux dont la famille a constitué depuis dix-huit mois l’ancrage essentiel, le soutien moral, affectif et souvent financier. Que deviendront les autres ?

Il est vrai qu’il faut aussi de la place pour l’écologisme, l’antiracisme, le vivrensemble et bientôt le wokisme, et que les journées n’ont que 24 heures…

Jean-Paul Brighelli réagit aux annonces de Jean-Michel Blanquer concernant la mise en application du passe sanitaire dans les collèges et les lycées. Il dénonces des

Évincer, selon le Petit Robert, c’est : 1) Déposséder juridiquement 2) Déposséder quelqu’un par intrigue d’une affaire, d’une place (chasser, écarter, éliminer, éloigner, exclure).

Jean Castex avait rappelé qu’il n’instaurerait pas l’obligation vaccinale pour les enseignants. Mais au train où vont les reniements de la parole gouvernementale sur ces questions, rien n’est exclu dans les semaines qui viennent.

Qui aurait imaginé les veillées « dans le respect des règles sanitaires », distanciation et masque obligatoires ?

Au-delà du baccalauréat, le ministre s’interroge sur la possibilité d’étendre les « règles de mixité sociale et scolaire […] mises en place dans les lycées [parisiens] ». Comme si la mixité était la panacée pour relever le niveau de l’enseignement.

Dans la série « Destruction d’une culture commune à tous les Français », il faut y rajouter, en cette funeste semaine, l’épisode de l’introduction de la discrimination positive dans les grandes écoles.

C’est merveilleux.

Le niveau est en chute libre, mais c’est compréhensible. Si le dernier admis au CAPES de mathématiques a une note de 5/20, si la moyenne des admis est de 8/20, comment espérer des miracles ?

Et l’on voit le niveau des élèves qu’on récupère ensuite dans le supérieur. Ils ne possèdent pour la plupart aucune base, dans aucun domaine…

Le mammouth applique sans broncher toutes les consignes gouvernementales.

Avec 300.000 adhérents, la Fédération des conseils de parents d’élèves détient 40,08 % des sièges dans les lycées et collèges…

Jean-Paul Brighelli commente les résultats historiques du baccalauréat Blanquer-Covid. Il préconise de transformer ce bac complètement dévalorisé en certification de fin de secondaire et de

Tout un pan d’une génération qui ignore les bienfaits de l’effort, le plaisir du savoir…

Inconsciemment, ces jeunes, ces nouveaux déshérités, ne font que reprendre un modèle venu d’en haut.

D’aucuns préconisent avec raison le retour à un examen exigeant, mais comment remonter la pente ?

Le bilan est « catastrophique », nous dit-on, et ce qui se déroule là en totale contradiction avec le principe républicain de laïcité censé s’y appliquer.

Signe des temps, les sujets de rédaction demandaient aux élèves de se poser les questions de l’héroïsme et du sacrifice aujourd’hui.

Entre 2010 et 2020, le nombre de postes non pourvus au CAPES externe de mathématiques a crû de 153 places et, en 2019, 19 % des places offertes à ce concours n’ont pas trouvé preneur, faute de candidats d’un niveau suffisant.

Le fameux « grand oral » peut vite se transformer en simulacre d’entretien d’embauche.

Scandale sanitaire en vue, d’autant plus révoltant qu’il s’agit de nos enfants.

Pauvre gamin ! Voilà qu’il est pris en otage par la propagande écologisto-féministe et qu’il va devoir troquer ses gants de gardien pour des gants de jardinier…

Une fracture française qui vient s’ajouter à celles, sociale, géographique, identitaire et culturelle, que ce quinquennat s’est acharné à creuser.

La laïcité, ce n’est pas réunir des personnes, c’est fondamentalement séparer ce qui relève du sacré, du religieux, de ce qui concerne le civil, la cité.

On continue d’empiler les cautères sur une jambe de bois…

Quel est l’élève qui accepte de perdre des heures de cours même s’il n’est pas malade, hypothéquant sa réussite scolaire ?

Il fallait une victime pour expier les incapacités du pouvoir dans sa lutte contre le séparatisme. Ce sera donc la famille.

Seuls les plus forts, les plus débrouillards, les moins isolés s’en sortent, ceux dont la famille a constitué depuis dix-huit mois l’ancrage essentiel, le soutien moral, affectif et souvent financier. Que deviendront les autres ?

Il est vrai qu’il faut aussi de la place pour l’écologisme, l’antiracisme, le vivrensemble et bientôt le wokisme, et que les journées n’ont que 24 heures…

Jean-Paul Brighelli réagit aux annonces de Jean-Michel Blanquer concernant la mise en application du passe sanitaire dans les collèges et les lycées. Il dénonces des

Évincer, selon le Petit Robert, c’est : 1) Déposséder juridiquement 2) Déposséder quelqu’un par intrigue d’une affaire, d’une place (chasser, écarter, éliminer, éloigner, exclure).

Jean Castex avait rappelé qu’il n’instaurerait pas l’obligation vaccinale pour les enseignants. Mais au train où vont les reniements de la parole gouvernementale sur ces questions, rien n’est exclu dans les semaines qui viennent.

Qui aurait imaginé les veillées « dans le respect des règles sanitaires », distanciation et masque obligatoires ?

Au-delà du baccalauréat, le ministre s’interroge sur la possibilité d’étendre les « règles de mixité sociale et scolaire […] mises en place dans les lycées [parisiens] ». Comme si la mixité était la panacée pour relever le niveau de l’enseignement.

Dans la série « Destruction d’une culture commune à tous les Français », il faut y rajouter, en cette funeste semaine, l’épisode de l’introduction de la discrimination positive dans les grandes écoles.

C’est merveilleux.

Le niveau est en chute libre, mais c’est compréhensible. Si le dernier admis au CAPES de mathématiques a une note de 5/20, si la moyenne des admis est de 8/20, comment espérer des miracles ?

Et l’on voit le niveau des élèves qu’on récupère ensuite dans le supérieur. Ils ne possèdent pour la plupart aucune base, dans aucun domaine…

Le mammouth applique sans broncher toutes les consignes gouvernementales.

Avec 300.000 adhérents, la Fédération des conseils de parents d’élèves détient 40,08 % des sièges dans les lycées et collèges…

Jean-Paul Brighelli commente les résultats historiques du baccalauréat Blanquer-Covid. Il préconise de transformer ce bac complètement dévalorisé en certification de fin de secondaire et de

Tout un pan d’une génération qui ignore les bienfaits de l’effort, le plaisir du savoir…

Inconsciemment, ces jeunes, ces nouveaux déshérités, ne font que reprendre un modèle venu d’en haut.

D’aucuns préconisent avec raison le retour à un examen exigeant, mais comment remonter la pente ?

Le bilan est « catastrophique », nous dit-on, et ce qui se déroule là en totale contradiction avec le principe républicain de laïcité censé s’y appliquer.

Signe des temps, les sujets de rédaction demandaient aux élèves de se poser les questions de l’héroïsme et du sacrifice aujourd’hui.

Entre 2010 et 2020, le nombre de postes non pourvus au CAPES externe de mathématiques a crû de 153 places et, en 2019, 19 % des places offertes à ce concours n’ont pas trouvé preneur, faute de candidats d’un niveau suffisant.

Le fameux « grand oral » peut vite se transformer en simulacre d’entretien d’embauche.
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