L’acteur Shia LaBeouf : des plateaux de Hollywood et Indiana Jones à la messe en latin !

Shia LaBeouf (Image via Axelle/Bauer-Griffin/Getty Images)
Shia LaBeouf (Image via Axelle/Bauer-Griffin/Getty Images)

Si le cinéma, à l'instar de la publicité, est devenu partie intégrante de la propagande autorisée, il peut parfois révéler certaines bonnes surprises. Des nanars hollywoodiens à ceux plus intellos du Festival de Cannes, de la montée des marches sur la Croisette à celles du paradis, les voies du Seigneur sont parfois impénétrables ; la preuve par Shia LaBeouf.

LaBeouf est un jeune acteur américain né en 1986 à Los Angeles qui a roulé sa bosse à Hollywood, durant sa jeunesse chez Disney, puis plus tard dans des grosses productions, trilogie des Transformers et Indiana Jones notamment, pour enfin se frotter (et c'est une litote) à un cinéma dit plus éclectique, le plus souvent génito-centré, celui que le cheptel des perpétuels ébahis du progressisme encense annuellement à Cannes. À l'instar du très érotique Nymphomaniac de Lars von Trier, avec Charlotte Gainsbourg, fille du non moins graveleux Serge, érigé en icône pour des raisons que la raison ignore. En tout cas, la mienne. Mais passons.

Shia LaBeouf, protestant par son père, baptisé par un oncle méthodiste, juif par sa mère, qui a fait sa bar-mitsva à l'âge de 13 ans, a récemment annoncé sa conversion au catholicisme lors du tournage du film Padre Pio, d'Abel Ferrara, dans lequel il joue le rôle principal. Le film sera présenté en première au prochain Festival du film de Venise. Afin de mieux comprendre la vie et habiter le rôle du saint décédé en 1968, béatifié par Jean-Paul II en 1999, canonisé en 2002, et qui montra de son vivant les stigmates de la crucifixion du Christ, l'acteur a séjourné dans un monastère de frères capucins franciscains où il a dit avoir fait l'expérience de la miséricorde de Dieu pour les « personnes dépravées ».

Le recueillement et l'appropriation spirituelle, afin de mieux incarner le saint mystique, ont incité LaBeouf à devenir membre de l'Église catholique romaine. C'est même la messe tridentine, stigmatisée par le pape François par son motu proprio Traditionis custodes du 16 juillet 2021, qu'invoque l'acteur comme principale motivation pour sa conversion. « La messe en latin me touche profondément », déclare-t-il au cours d'un entretien avec l'influent évêque Robert Barron, « parce que j'ai l'impression de partager un mystère profond et non qu'ils essaient de me vendre une voiture ».

Au cours de son cheminement spirituel, LaBeouf dit avoir vécu « de véritables expériences émotionnelles ». Il a décrit la réception de la Sainte Communion pour la première fois comme un tournant dans sa vie. L'acteur assiste maintenant régulièrement à la messe, y compris pendant la semaine, et prie le chapelet. « Je commence à en ressentir un effet physique », a-t-il déclaré à propos de l'Eucharistie, « à ressentir un sursis […], comme un régénérant, et je commence à en profiter à un tel degré que je ne veux pas le manquer, jamais. »

Au regard de la caste culturelle dominante, LaBeouf serait-il un ringard, à l'instar d'autres artistes qui clament sans complexe leur foi chrétienne ? Citons, par exemple, Jim Caviezel pour La Passion du Christ de Mel Gibson, le dévot Mark Wahlberg, chez nous, Robert Hossein pour lequel un espace a été dédié à Lourdes, Gad Elmaleh, de confession juive, producteur de Bernadette Soubirous, toujours à Lourdes, et, dans un autre registre, Véronique Lévy, sœur de BHL, le prophète de la place Maïdan.

Alors qu'en république, Salam, qui raconte la conversion de Diam’s à l'islam, est présenté en séance spéciale au Festival de Cannes, on se demande si la propagande multiculturaliste au pouvoir fera un jour la promotion d'autres conversions bien moins adoubées par l'idéologie dominante.

Vos commentaires

6 commentaires

  1. La Foi de Clovis est toujours bien vivante sous les cendres de nos églises!
    Tout doucement le vent commence à tourner!
    Gloire à Dieu !

  2. On peut être sûrs que ce film ne sera pas présenté à Cannes.
    Et c’est tant mieux, ce festival n’est plus qu’une mascarade servant se propagande au gauchistes, progressistes et autres wokistes.

  3. Mel Gibson, proche du catholicisme de Viganò, clame sa foi chrétienne. Il prépare un film sur la famille Rothschild, et il est intéressant de noter que cela ne plaît pas du tout à ceux qui dirigent Hollywood.

    • évidemment , souvenez vous de stanley kubrik et son dernier film sur les « soirées » du club bilderberg , il est mort lors du montage du film , accident ? pas sur ! et rothchild est le porte parole de ce club , alors mel gibson tu ferais de regarder quand tu traversera les rues ….

  4. Il est vrai que selon la religion l’apostat ne prend pas le même risque. Dans le monde bobo-gauchiste, le chrétien est à abattre. Ce film aura du succès s’il est aussi bien que vous le présentez.

  5. La tolérance et l’équité dans l’expression des opinions, voilà ce qui est la base du traitement des questions religieuses. Mais, pour y parvenir, il convient de s’informer sur ces questions avant de se prononcer. Le reste est accessoire.
    PS. A noter que l’on ne dit pas « prier le chapelet » ! Surtout si on a séjourné dans un monastère. On « dit le chapelet », tout bêtement, ou parfois, on récite … le chapelet.

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