Nike™ : publicité ou endoctrinement « progressiste » ?
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« La folie est quelque chose de rare chez l'individu ; elle est la règle pour les groupes, les partis, les peuples, les époques. » La citation, de Friedrich Nietzsche, tragiquement d'actualité de nos jours, demeure d'une cruelle lucidité. Il suffit, pour en faire le constat, d'allumer la télé, d'apprécier son message dystopique face au réel, écouter la propagande médiatique, en particulier publicitaire, qui endoctrine sournoisement – de moins en moins, d'ailleurs, la retenue et la pudeur étant devenues des caractéristiques obsolètes dans ce milieu – les cervelles par le biais des pulsions consuméristes. Après le fameux « tout est politique », nous voici à l'ère du « tout est progressiste » ; que dis-je ? Il ne s'agit plus d'une banale ère, mais carrément une dynastie. Et pas n'importe laquelle : « la plus grande dynastie de tous les temps ». Rien que ça!
À l'occasion de la 7e médaille d'or consécutive remportée par l'équipe de basket féminine des États-Unis aux Jeux olympiques de Tokyo, Nike™ enfonce le clou, remue le couteau dans la plaie. Après son ode au burkini, la multinationale du vêtement a publié une nouvelle publicité où l'on suit une collégienne qui s'apprête à faire une présentation sur les dynasties. L'étudiante, « racisée », évidemment, gay, forcément, cheveux teintés en rose, naturellement, y va sans ambages : « Je refuse de parler de l’histoire de l’Antiquité ou des tragédies grecques, ça, c’est juste le patriarcat. » Saloperie de patriarcat !
La Grèce antique, les empereurs romains : annulés. « À la place, j'ai décidé de parler de la seule dynastie qui m'inspire. Une dynastie exclusivement féminine, de femmes de couleur, de femmes homosexuelles, de femmes qui luttent pour la justice sociale, une dynastie qui fait passer les équipes masculines de basketball, de football américain et de baseball pour des amateurs » ; « Une dynastie qui fait d'Alexandre le Grand l'Alexandre un "banal", poursuit-elle, la dynastie qui règne depuis les 25 dernières années, invaincue depuis 1996, l'équipe féminine USA de basketball […] et surtout la dynastie de femmes qui ont rendu possible que des femmes comme moi puissent faire partie de la dynastie qu'elles souhaitent, la plus grande des dynasties. » On remarquera que dans la tirade, la mention de la femme hétérosexuelle est occultée ; il est vrai que cette dernière a tendance à trop fricoter avec le sexe ennemi.
On se rappelle cette frénésie qui s'est emparée, à l'égard de l'équipe féminine américaine championne du monde de football, de sa caricaturale capitaine, Megan Rapinoe, également lesbienne et activiste, équipe dont un exploit, moins médiatisé celui-ci, fut celui d'avoir été laminée par une équipe de foot masculine des moins de 15 ans. Toujours le même scénario, l'exploit sportif se mue en propagande sociétale déconstructrice, et ce, à l'instar du discours intellectuel, artistique ou politique contemporain, où c'est la race, le genre, l'« orientation sexuelle », l'activisme idéologique qui auraient permis une telle réussite. Le talent, aujourd'hui, c'est se définir « racisé », « gay », « woke », et surtout dénigrer l'homme blanc et son héritage. Le progressisme inclusif et diversifié est devenu, somme toute, la nouvelle caste aryenne.
Une équipe de basket qui remplace les plus grands personnages historiques, c'est évidemment le patriarcat blanc en point de mire. Pour la chute d'Adam, c'était Ève ; pour l'Occident et l'homme blanc, ce sera probablement le progressisme. Partout, le Blanc est le vilain, le Noir le héros, le gay la voix de la raison, la femme porte la culotte, le père est un imbécile fini et la mère est la personne qui subvient aux besoins du ménage, alors que les enfants sont hypersexualisés. Ne les appelez surtout plus médias mais ingénierie sociale.
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