L’incendie du camp de Grande-Synthe, en début de semaine, illustre l’échec de l’exécutif socialiste dans la lutte contre l’immigration de masse. Dans la nuit du lundi 10 avril au mardi 11 avril, près de 80 % des cabanons qui accueillaient des « migrants » ont brûlé, des suites d’un énième conflit violent opposant des bandes kurdes et afghanes. Dans la journée, une bagarre entre 200 desdits « migrants » provoquait l’intervention des CRS. Les choses s’envenimaient encore en début de soirée, faisant treize blessés, dont quatre par arme blanche, parmi les 600 belligérants (sur les 1.500 personnes que compte le camp). Que pouvaient donc faire les six gardes privées payés par l’État face à 600 individus menaçants ? Rien.

Remontons un peu dans le passé récent pour comprendre comment nous avons pu en arriver à pareille situation. Créé en 2016 sur une idée conjointe du maire Europe Écologie Les Verts, Damien Carême, et d’Emmanuelle Cosse, ministre du Logement issu de la même formation politique, le camp de Grande-Synthe était le rêve des associations sans-frontiéristes qui polluent le débat sur l’immigration en France. Véritable utopie, le camp a longtemps été présenté comme un modèle par la bobosphère. Censé montrer de la France l’image d’une nation compassionnelle, hospitalière et ouverte aux quatre vents, le village des « migrants » de Grande-Synthe s’est finalement montré exemplaire de tout ce qui ne fonctionne plus en France.

En mars 2016, le gouvernement refusait de soutenir Damien Carême et Médecins sans frontières dans leur volonté d’aménager un camp capable de recevoir plus d’un millier de ces « migrants » devenus la personnification de Big Other, totem de la gauche internationaliste. Mais la machine médiatique s’est littéralement emballée, faisant de Damien Carême un héros, classé parmi les quinze meilleurs maires du monde dans un classement établi par un think tank londonien - excusez du peu ! François Hollande et ses ministres ne pouvaient y rester insensibles… Et c’est ainsi qu’il y a six mois de cela, l’État signait une convention de maintien du camp, après avoir demandé la réalisation de quelques travaux anecdotiques. Contre l’avis de la préfecture, et de certains membres du gouvernement, Damien Carême et son amie Emmanuelle Cosse obtenaient gain de cause.

Persistant dans l’erreur, l’État, par l’intermédiaire du ministère du Logement, confirmait son avis en mars 2017, signant une prolongation de la convention de gestion du camp… L’aveuglement idéologique des Verts, qui soumettent le Parti socialiste à un lobbying intense, aura eu raison du bon sens. Car le camp de Grande-Synthe souffrait de maux incurables, facilement observables pour qui regarde avec lucidité : surpeuplement, clandestins, oppositions ethnoculturelles insolubles entre « migrants » venus d’horizons divers, problèmes d’hygiène, épidémies de maladies depuis longtemps disparues sous nos latitudes…

Que faut-il donc faire ? D’abord, arrêter de s’illusionner. La France n’est pas en mesure de recevoir toute la misère du monde car elle a déjà le plus grand mal à intégrer les immigrés venus légalement. Ensuite, rompre avec l’idéologie qui voudrait qu’un pays moderne ouvre en grand ses frontières. Enfin, et plus important, décourager les clandestins de s’installer en France, même temporairement. Seule Marine Le Pen a la volonté et le courage politiques pour y parvenir.

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14 avril 2017 à 0:46

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