
Sur le fond, les discours idéologiques n’ont pas changé : on a droit à cette espèce de fausse mauvaise conscience narcissique de l’homme blanc occidental…

En interview, le cinéaste confiait : « je voulais que le film puisse clairement signifier que chaque naissance compte, que chaque vie a sa place »

Le film est passionnant d’un point de vue anthropologique. Il nous donne à voir un milieu qui, par essence, privilégie l’émotion et les sentiments sur la raison.

Le film est une synthèse appréciable sur l’affaire Weinstein, revenant de long en large sur le système mis en place par le producteur pour attirer ses proies à l’hôtel, abuser d’elles et acheter leur silence via sa société de production

Un film un peu curieux mais malin dans son dispositif.

Couleurs d’incendie s’inscrit avec humilité dans la pure tradition du cinéma classique français des années 30 aux années 50, époque où les cinéastes savaient encore s’effacer devant leurs œuvres…

Le cinéaste et les producteurs se prêtent au même jeu malsain que les journalistes du Monde ou de France Info : ils focalisent sur la résilience de Leiris, à grand coups de plans démonstratifs, de dialogues larmoyants et de moments de joie calculés, nous privent de toute réflexion sur l’état de la société et nous dissuadent d’employer notre colère la plus saine.

Le réalisateur imagine une intrigue policière au sein de l’université al-Azhar, mettant aux prises les autorités religieuses et les autorités politiques du pays.

Avec humour et délicatesse, les deux réalisateurs retracent au rythme du jazz les moments forts de quelque huit nouvelles du Petit Nicolas.

Portrait hagiographique d’une personnalité de gauche qui s’ignorait, le film d’Olivier Dahan se refuse absolument à tout regard critique sur le parcours politique de Simone Veil…

Qu’il s’agisse des enregistrements vidéo des caméras de surveillance, des écoutes, des filatures, des fausses pistes, des interrogatoires qui ne mènent à rien, des coups de bluff et des coups de chance, tout nous est raconté.

Avec Sans filtre (Triangle of Sadness, en version originale), Ruben Östlund s’en prend aux profiteurs et parvenus de tous poils, ces happy few qui gangrènent la société et jouissent de ses bienfaits.

Le film revient sur les conséquences d’un attentat (fictif) survenu dans une brasserie parisienne où la plupart des clients et une partie du personnel ont été froidement assassinés par un djihadiste.

Pour les vieillards qui nous sont montrés à l’écran, c’est donc une question de civisme.

Tout le film de Lola Quivoron, à défaut de faire l’éloge du rodéo urbain, célèbre et glamourise le mode de vie des « cailleras »

Récit dense et foisonnant, parfaitement agencé sur deux temporalités, passé et présent, Rebel offre un tour d’horizon inédit au cinéma de l’ambiance de mort qui règne en Syrie.

Un film d’une rare maîtrise, véritable chef-d’œuvre devant lequel on ne voit pas le temps passer.

Portrait acerbe d’une jeunesse occidentale de plus en plus individualiste, calculatrice et décadente, pourrie par le désir maladif de reconnaissance sociale, La Veronica est un bon film défouloir.

Allégorie d’un peuple qui cumule les crises au point de se laisser tenter par l’exil, Costa Brava, Lebanon tient un discours dubitatif à l’égard de la fuite, et affirme la nécessité de faire bouger les choses de l’intérieur.

Porté par deux comédiens bien de chez nous, Denis Ménochet et Marina Foïs, le film raconte l’enfer que va subir un couple de Français venus s’installer en Galice afin d’y vivre de la culture maraîchère biologique.

Porté par un cinéaste émigré en Europe depuis vingt ans et une actrice principale, Zahra Amir Ebrahimi, réfugiée en France, Les Nuits de Mashhad avait tout, dès le départ, pour déplaire au gouvernement iranien.

Plus maladroit que méchant, le film est à prendre pour ce qu’il est : une comédie légère sans ambition autre que faire rire le spectateur autour de clichés éculés.

Decision to Leave est surtout l’histoire d’une femme qui fait peser ses torts personnels sur la conscience morale de celui qu’elle aime, et ne peut l’accepter indéfiniment.

Hormis les clichés grandiloquents sur la destinée d’Elvis Presley et l’entretien pompeux de sa légende, le film aura au moins l’intérêt d’apprendre, aux moins connaisseurs d’entre nous, quelques éléments biographiques.

Loin d’une comédie vive ou potache, El Buen patrón décrit avec une ironie diffuse l’hypocrisie managériale dont nous avons tous été témoins dans notre vie professionnelle.

Le dernier film en date du réalisateur suédois Magnus von Horn, Sweat, croque avec une certaine compassion ces nouvelles icones de la modernité et tente une plongée dans leur psyché.

Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.

Jubilatoire, le film raille à loisir cette bourgeoisie cultureuse, gavée de sa propre existence.

Sur le fond, les discours idéologiques n’ont pas changé : on a droit à cette espèce de fausse mauvaise conscience narcissique de l’homme blanc occidental…

En interview, le cinéaste confiait : « je voulais que le film puisse clairement signifier que chaque naissance compte, que chaque vie a sa place »

Le film est passionnant d’un point de vue anthropologique. Il nous donne à voir un milieu qui, par essence, privilégie l’émotion et les sentiments sur la raison.

Le film est une synthèse appréciable sur l’affaire Weinstein, revenant de long en large sur le système mis en place par le producteur pour attirer ses proies à l’hôtel, abuser d’elles et acheter leur silence via sa société de production

Un film un peu curieux mais malin dans son dispositif.

Couleurs d’incendie s’inscrit avec humilité dans la pure tradition du cinéma classique français des années 30 aux années 50, époque où les cinéastes savaient encore s’effacer devant leurs œuvres…

Le cinéaste et les producteurs se prêtent au même jeu malsain que les journalistes du Monde ou de France Info : ils focalisent sur la résilience de Leiris, à grand coups de plans démonstratifs, de dialogues larmoyants et de moments de joie calculés, nous privent de toute réflexion sur l’état de la société et nous dissuadent d’employer notre colère la plus saine.

Le réalisateur imagine une intrigue policière au sein de l’université al-Azhar, mettant aux prises les autorités religieuses et les autorités politiques du pays.

Avec humour et délicatesse, les deux réalisateurs retracent au rythme du jazz les moments forts de quelque huit nouvelles du Petit Nicolas.

Portrait hagiographique d’une personnalité de gauche qui s’ignorait, le film d’Olivier Dahan se refuse absolument à tout regard critique sur le parcours politique de Simone Veil…

Qu’il s’agisse des enregistrements vidéo des caméras de surveillance, des écoutes, des filatures, des fausses pistes, des interrogatoires qui ne mènent à rien, des coups de bluff et des coups de chance, tout nous est raconté.

Avec Sans filtre (Triangle of Sadness, en version originale), Ruben Östlund s’en prend aux profiteurs et parvenus de tous poils, ces happy few qui gangrènent la société et jouissent de ses bienfaits.

Le film revient sur les conséquences d’un attentat (fictif) survenu dans une brasserie parisienne où la plupart des clients et une partie du personnel ont été froidement assassinés par un djihadiste.

Pour les vieillards qui nous sont montrés à l’écran, c’est donc une question de civisme.

Tout le film de Lola Quivoron, à défaut de faire l’éloge du rodéo urbain, célèbre et glamourise le mode de vie des « cailleras »

Récit dense et foisonnant, parfaitement agencé sur deux temporalités, passé et présent, Rebel offre un tour d’horizon inédit au cinéma de l’ambiance de mort qui règne en Syrie.

Un film d’une rare maîtrise, véritable chef-d’œuvre devant lequel on ne voit pas le temps passer.

Portrait acerbe d’une jeunesse occidentale de plus en plus individualiste, calculatrice et décadente, pourrie par le désir maladif de reconnaissance sociale, La Veronica est un bon film défouloir.

Allégorie d’un peuple qui cumule les crises au point de se laisser tenter par l’exil, Costa Brava, Lebanon tient un discours dubitatif à l’égard de la fuite, et affirme la nécessité de faire bouger les choses de l’intérieur.

Porté par deux comédiens bien de chez nous, Denis Ménochet et Marina Foïs, le film raconte l’enfer que va subir un couple de Français venus s’installer en Galice afin d’y vivre de la culture maraîchère biologique.

Porté par un cinéaste émigré en Europe depuis vingt ans et une actrice principale, Zahra Amir Ebrahimi, réfugiée en France, Les Nuits de Mashhad avait tout, dès le départ, pour déplaire au gouvernement iranien.

Plus maladroit que méchant, le film est à prendre pour ce qu’il est : une comédie légère sans ambition autre que faire rire le spectateur autour de clichés éculés.

Decision to Leave est surtout l’histoire d’une femme qui fait peser ses torts personnels sur la conscience morale de celui qu’elle aime, et ne peut l’accepter indéfiniment.

Hormis les clichés grandiloquents sur la destinée d’Elvis Presley et l’entretien pompeux de sa légende, le film aura au moins l’intérêt d’apprendre, aux moins connaisseurs d’entre nous, quelques éléments biographiques.

Loin d’une comédie vive ou potache, El Buen patrón décrit avec une ironie diffuse l’hypocrisie managériale dont nous avons tous été témoins dans notre vie professionnelle.

Le dernier film en date du réalisateur suédois Magnus von Horn, Sweat, croque avec une certaine compassion ces nouvelles icones de la modernité et tente une plongée dans leur psyché.

Le sentiment persiste que l’intrigue part dans tous les sens, si bien que l’on ne sait pas de quoi le film veut nous parler.

Jubilatoire, le film raille à loisir cette bourgeoisie cultureuse, gavée de sa propre existence.
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