Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Là où le film fait preuve d’originalité, on l’aura compris, c’est dans sa volonté de raconter autre chose que le parcours d’une victime impuissante de l’Holocauste.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
Le Nouvel Hollywood fut au cinéma ce que le rock fut à la musique : le triomphe des valeurs soixante-huitardes et de l’imaginaire progressiste dont nous payons à présent les pots cassés.
Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…
A travers les thèmes du film, son approche, ses personnages et ses ambiances, les réalisateurs ont capté le négatif parfait de notre modernité artificielle, clinquante, décadente et vulgaire.
Le courage dont fait preuve le réalisateur en refusant la diabolisation de l’accusé et en donnant droit de cité à la nuance – lui qui, en tant qu’homme, s’expose évidemment à toutes les attaques – justifie à lui seul l’existence de ce film.
Connue du grand public pour sa carrière musicale, Lady Gaga se glisse à merveille dans le personnage de Patrizia Reggiani, confirme ses talents d’actrice…
Peut-être eût-il mieux fait de se contenter du sport et de s’abstenir de toute considération politique…
Compartiment N°6 ne verse jamais dans l’épanchement « Hollywood chewing-gum » et n’entretient aucune illusion sur la durabilité de la relation qu’il met en scène.
Le film réussit le tour de force de faire écho à l’époque actuelle, soit pour souligner les différences de mentalités – les journalistes du récit assument franchement leur malhonnêteté et ne se parent aucunement de vertu morale –, soit pour afficher quelques constantes…
La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.
Une fois n’est pas coutume, le cinéma nous propose en ce moment une représentation crédible de cet univers à travers Mon légionnaire.
On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
À mesure qu’avance le récit, et que s’imposent les Serbes à proximité, puis à l’intérieur même, du camp, le massacre à venir paraît inéluctable.
Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,
Foisonnant, le scénario répond à tous les codes du genre : fausses pistes, machinations, falsifications de la boîte noire, assassinats, mensonges, paranoïa…
Le cinéaste nous propose avec son film une magnifique errance poétique et contemplative à l’ambiance feutrée dans les tréfonds de la pensée négative et dépressive.
Un triomphe ne verse pas dans le discours démagogique et dénégateur du réel qui consiste à voir en chacun un prodige ou une « chance pour la France ».
C’est bien simple, tout sonne faux, à commencer par l’écriture des répliques et par le choix de l’actrice principale dont l’élocution, pour un rôle d’animatrice télé, laisse à désirer.
Cédric Jimenez, qui s’est longuement entretenu avec la BAC nord de l’époque pour la préparation du tournage, n’excuse pas les entorses à la loi, il les explique.
À ce jour, l’adaptation de 1994 par Gillian Armstrong demeure, sans conteste, la meilleure, la plus vivante, la seule qui vaille le détour.
S’il y a un seul film à voir au cinéma cet été, c’est bien celui-ci.
Il y a des séries dont on nous rebat les oreilles tous les quatre matins, comme Games of Thrones ou, à une certaine époque, Lost et X-Files ; et d’autres qui ne sortent jamais de l’anonymat alors que leur intérêt est manifeste. Il en va ainsi de Rebellion…
Le fil rouge entre les deux, ce sont évidemment les collines de Provence, désert sauvage de garrigue et de maquis que surplombe le Garlaban sous la lumière brûlante du soleil.
Les Duellistes séduit par sa façon de mettre en scène les valeurs martiales, le sens de l’honneur, de la réputation, le souci du rang à tenir, de la constance au fil des ans.
Une réécriture postmoderne de la figure mariale où l’antihéroïne, enfantée par la machine – dieu des temps actuels –, accouche d’un bébé hybride, mi-humain mi-diesel…
La question que l’on se pose en refermant le livre est la suivante : la politique migratoire de la France ne risque-t-elle pas, à terme, de lui faire perdre la Corse définitivement ?
Le temps d’une heure et demie, le film de Philip Barantini nous plonge dans les cuisines d’un restaurant huppé de Londres le dernier vendredi avant Noël, une soirée généralement intense pour la profession.
Là où le film fait preuve d’originalité, on l’aura compris, c’est dans sa volonté de raconter autre chose que le parcours d’une victime impuissante de l’Holocauste.
Dilemme. Faut-il louer un film pour les discours qu’il tient ou pour la façon dont ces discours – indépendamment de leur teneur – sont défendus
Le Nouvel Hollywood fut au cinéma ce que le rock fut à la musique : le triomphe des valeurs soixante-huitardes et de l’imaginaire progressiste dont nous payons à présent les pots cassés.
Dans sa forme même, la saga Matrix, au-delà du budget pharaonique dont elle a bénéficié, ne cesse de promouvoir les valeurs marchandes et consuméristes : présentisme, culte du rythme, de l’action, du montage énergique, de l’image chic et choc retouchée par ordinateur…
A travers les thèmes du film, son approche, ses personnages et ses ambiances, les réalisateurs ont capté le négatif parfait de notre modernité artificielle, clinquante, décadente et vulgaire.
Le courage dont fait preuve le réalisateur en refusant la diabolisation de l’accusé et en donnant droit de cité à la nuance – lui qui, en tant qu’homme, s’expose évidemment à toutes les attaques – justifie à lui seul l’existence de ce film.
Connue du grand public pour sa carrière musicale, Lady Gaga se glisse à merveille dans le personnage de Patrizia Reggiani, confirme ses talents d’actrice…
Peut-être eût-il mieux fait de se contenter du sport et de s’abstenir de toute considération politique…
Compartiment N°6 ne verse jamais dans l’épanchement « Hollywood chewing-gum » et n’entretient aucune illusion sur la durabilité de la relation qu’il met en scène.
Le film réussit le tour de force de faire écho à l’époque actuelle, soit pour souligner les différences de mentalités – les journalistes du récit assument franchement leur malhonnêteté et ne se parent aucunement de vertu morale –, soit pour afficher quelques constantes…
La troisième partie, « La vérité selon Marguerite », est de loin la plus faible dans la mesure où un intertitre nous la présente d’emblée comme « LA vérité », comme si la femme était par évidence une victime.
Une fois n’est pas coutume, le cinéma nous propose en ce moment une représentation crédible de cet univers à travers Mon légionnaire.
On voudrait tuer James Bond que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
À mesure qu’avance le récit, et que s’imposent les Serbes à proximité, puis à l’intérieur même, du camp, le massacre à venir paraît inéluctable.
Porté une première fois à l’écran par David Lynch, en 1984, le roman de Frank Herbert Dune avait subi, si l’on en croit ses aficionados,
Foisonnant, le scénario répond à tous les codes du genre : fausses pistes, machinations, falsifications de la boîte noire, assassinats, mensonges, paranoïa…
Le cinéaste nous propose avec son film une magnifique errance poétique et contemplative à l’ambiance feutrée dans les tréfonds de la pensée négative et dépressive.
Un triomphe ne verse pas dans le discours démagogique et dénégateur du réel qui consiste à voir en chacun un prodige ou une « chance pour la France ».
C’est bien simple, tout sonne faux, à commencer par l’écriture des répliques et par le choix de l’actrice principale dont l’élocution, pour un rôle d’animatrice télé, laisse à désirer.
Cédric Jimenez, qui s’est longuement entretenu avec la BAC nord de l’époque pour la préparation du tournage, n’excuse pas les entorses à la loi, il les explique.
À ce jour, l’adaptation de 1994 par Gillian Armstrong demeure, sans conteste, la meilleure, la plus vivante, la seule qui vaille le détour.
S’il y a un seul film à voir au cinéma cet été, c’est bien celui-ci.
Il y a des séries dont on nous rebat les oreilles tous les quatre matins, comme Games of Thrones ou, à une certaine époque, Lost et X-Files ; et d’autres qui ne sortent jamais de l’anonymat alors que leur intérêt est manifeste. Il en va ainsi de Rebellion…
Le fil rouge entre les deux, ce sont évidemment les collines de Provence, désert sauvage de garrigue et de maquis que surplombe le Garlaban sous la lumière brûlante du soleil.
Les Duellistes séduit par sa façon de mettre en scène les valeurs martiales, le sens de l’honneur, de la réputation, le souci du rang à tenir, de la constance au fil des ans.
Une réécriture postmoderne de la figure mariale où l’antihéroïne, enfantée par la machine – dieu des temps actuels –, accouche d’un bébé hybride, mi-humain mi-diesel…
La question que l’on se pose en refermant le livre est la suivante : la politique migratoire de la France ne risque-t-elle pas, à terme, de lui faire perdre la Corse définitivement ?