
Les Petites Victoires se veut avant tout l’éloge de ces maires anonymes, courageux et persévérants, qui luttent contre les éléments pour maintenir coûte que coûte un cadre de vie décent à leurs administrés

L’esprit de droiture de la saga d’origine est complètement bafoué et Stallone doublement trahi.

The Fabelmans est un film parfaitement maîtrisé, savamment dosé entre humour et drame, et riche d’informations pour ceux qui s’intéressent à la trajectoire de Spielberg.

La clé de voute idéologique du film, qui explique la démarche initiale du cinéaste et les récompenses obtenues aux César, est à chercher ailleurs, dans une séquence dialoguée entre Yohan et une juge d’instruction où le policier, après trois ans d’enquête infructueuse, livre le fond de sa pensée : « Ce sont tous les hommes qui ont tué Clara […] C’est quelque chose qui cloche entre les hommes et les femmes. »

Le destin tragique de cette femme issue de la petite noblesse russe qui jeta son dévolu sur Tchaïkovski.

Lydia Tár a décidément tout pour être en phase avec son époque. Lesbienne, indépendante, charismatique et autoritaire, elle dirige en Allemagne un grand orchestre symphonique et multiplie les projets…

Bizarrement, notre presse de gauche a encensé le film sans s’apercevoir que son discours se situait aux antipodes des valeurs qu’elle défend habituellement.

L’article aviné d’Écran large, véritable pétage de câble qui n’a plus grand-chose à voir avec l’esprit critique ni avec le journalisme, nous donnerait presque envie d’encenser le film bêtement…

Le récit suit quatre malfrats un peu bas de plafond qui, après avoir lamentablement raté un assassinat à Marseille, retournent en Corse et décident de kidnapper Sophie Marceau…

Sorte de polar crépusculaire et enneigé à dimension ésotérique, The Pale Blue Eye nous transporte en 1830 dans la prestigieuse académie militaire de West Point, dans l’État de New York.

Avec Nostalgia, son dernier film en date, le réalisateur Mario Martone choisit de porter à l’écran le roman homonyme d’Ermanno Rea.

Une existence monotone que cet homme dévoué, consciencieux, aurait prolongée si son médecin ne lui avait diagnostiqué une maladie grave et incurable.

Les Banshees d’Inisherin, véritable western irlandais, ravira, à coup sûr, les amoureux de la verte Érin, ne serait-ce que par ses paysages magnifiques et son humour typique, pince-sans-rire.

Signé Michele Placido, ce long-métrage s’inscrit à merveille dans la carrière d’un cinéaste-comédien qui n’a jamais caché sa fascination pour les scélérats et marginaux de tous poils.

Éloge de la nature, des grands espaces et du temps long, Les Huit Montagnes est à appréhender avant toute chose comme la célébration de la nostalgie, des liens durables, de la parole donnée et des vertus de l’amitié inconditionnelle.

Ou comment un woke se voit reprocher de ne pas l’être suffisamment par les autres et se confond en excuses.

Sur le fond, les discours idéologiques n’ont pas changé : on a droit à cette espèce de fausse mauvaise conscience narcissique de l’homme blanc occidental…

En interview, le cinéaste confiait : « je voulais que le film puisse clairement signifier que chaque naissance compte, que chaque vie a sa place »

Le film est passionnant d’un point de vue anthropologique. Il nous donne à voir un milieu qui, par essence, privilégie l’émotion et les sentiments sur la raison.

Le film est une synthèse appréciable sur l’affaire Weinstein, revenant de long en large sur le système mis en place par le producteur pour attirer ses proies à l’hôtel, abuser d’elles et acheter leur silence via sa société de production

Un film un peu curieux mais malin dans son dispositif.

Couleurs d’incendie s’inscrit avec humilité dans la pure tradition du cinéma classique français des années 30 aux années 50, époque où les cinéastes savaient encore s’effacer devant leurs œuvres…

Le cinéaste et les producteurs se prêtent au même jeu malsain que les journalistes du Monde ou de France Info : ils focalisent sur la résilience de Leiris, à grand coups de plans démonstratifs, de dialogues larmoyants et de moments de joie calculés, nous privent de toute réflexion sur l’état de la société et nous dissuadent d’employer notre colère la plus saine.

Le réalisateur imagine une intrigue policière au sein de l’université al-Azhar, mettant aux prises les autorités religieuses et les autorités politiques du pays.

Avec humour et délicatesse, les deux réalisateurs retracent au rythme du jazz les moments forts de quelque huit nouvelles du Petit Nicolas.

Portrait hagiographique d’une personnalité de gauche qui s’ignorait, le film d’Olivier Dahan se refuse absolument à tout regard critique sur le parcours politique de Simone Veil…

Qu’il s’agisse des enregistrements vidéo des caméras de surveillance, des écoutes, des filatures, des fausses pistes, des interrogatoires qui ne mènent à rien, des coups de bluff et des coups de chance, tout nous est raconté.

Avec Sans filtre (Triangle of Sadness, en version originale), Ruben Östlund s’en prend aux profiteurs et parvenus de tous poils, ces happy few qui gangrènent la société et jouissent de ses bienfaits.

Les Petites Victoires se veut avant tout l’éloge de ces maires anonymes, courageux et persévérants, qui luttent contre les éléments pour maintenir coûte que coûte un cadre de vie décent à leurs administrés

L’esprit de droiture de la saga d’origine est complètement bafoué et Stallone doublement trahi.

The Fabelmans est un film parfaitement maîtrisé, savamment dosé entre humour et drame, et riche d’informations pour ceux qui s’intéressent à la trajectoire de Spielberg.

La clé de voute idéologique du film, qui explique la démarche initiale du cinéaste et les récompenses obtenues aux César, est à chercher ailleurs, dans une séquence dialoguée entre Yohan et une juge d’instruction où le policier, après trois ans d’enquête infructueuse, livre le fond de sa pensée : « Ce sont tous les hommes qui ont tué Clara […] C’est quelque chose qui cloche entre les hommes et les femmes. »

Le destin tragique de cette femme issue de la petite noblesse russe qui jeta son dévolu sur Tchaïkovski.

Lydia Tár a décidément tout pour être en phase avec son époque. Lesbienne, indépendante, charismatique et autoritaire, elle dirige en Allemagne un grand orchestre symphonique et multiplie les projets…

Bizarrement, notre presse de gauche a encensé le film sans s’apercevoir que son discours se situait aux antipodes des valeurs qu’elle défend habituellement.

L’article aviné d’Écran large, véritable pétage de câble qui n’a plus grand-chose à voir avec l’esprit critique ni avec le journalisme, nous donnerait presque envie d’encenser le film bêtement…

Le récit suit quatre malfrats un peu bas de plafond qui, après avoir lamentablement raté un assassinat à Marseille, retournent en Corse et décident de kidnapper Sophie Marceau…

Sorte de polar crépusculaire et enneigé à dimension ésotérique, The Pale Blue Eye nous transporte en 1830 dans la prestigieuse académie militaire de West Point, dans l’État de New York.

Avec Nostalgia, son dernier film en date, le réalisateur Mario Martone choisit de porter à l’écran le roman homonyme d’Ermanno Rea.

Une existence monotone que cet homme dévoué, consciencieux, aurait prolongée si son médecin ne lui avait diagnostiqué une maladie grave et incurable.

Les Banshees d’Inisherin, véritable western irlandais, ravira, à coup sûr, les amoureux de la verte Érin, ne serait-ce que par ses paysages magnifiques et son humour typique, pince-sans-rire.

Signé Michele Placido, ce long-métrage s’inscrit à merveille dans la carrière d’un cinéaste-comédien qui n’a jamais caché sa fascination pour les scélérats et marginaux de tous poils.

Éloge de la nature, des grands espaces et du temps long, Les Huit Montagnes est à appréhender avant toute chose comme la célébration de la nostalgie, des liens durables, de la parole donnée et des vertus de l’amitié inconditionnelle.

Ou comment un woke se voit reprocher de ne pas l’être suffisamment par les autres et se confond en excuses.

Sur le fond, les discours idéologiques n’ont pas changé : on a droit à cette espèce de fausse mauvaise conscience narcissique de l’homme blanc occidental…

En interview, le cinéaste confiait : « je voulais que le film puisse clairement signifier que chaque naissance compte, que chaque vie a sa place »

Le film est passionnant d’un point de vue anthropologique. Il nous donne à voir un milieu qui, par essence, privilégie l’émotion et les sentiments sur la raison.

Le film est une synthèse appréciable sur l’affaire Weinstein, revenant de long en large sur le système mis en place par le producteur pour attirer ses proies à l’hôtel, abuser d’elles et acheter leur silence via sa société de production

Un film un peu curieux mais malin dans son dispositif.

Couleurs d’incendie s’inscrit avec humilité dans la pure tradition du cinéma classique français des années 30 aux années 50, époque où les cinéastes savaient encore s’effacer devant leurs œuvres…

Le cinéaste et les producteurs se prêtent au même jeu malsain que les journalistes du Monde ou de France Info : ils focalisent sur la résilience de Leiris, à grand coups de plans démonstratifs, de dialogues larmoyants et de moments de joie calculés, nous privent de toute réflexion sur l’état de la société et nous dissuadent d’employer notre colère la plus saine.

Le réalisateur imagine une intrigue policière au sein de l’université al-Azhar, mettant aux prises les autorités religieuses et les autorités politiques du pays.

Avec humour et délicatesse, les deux réalisateurs retracent au rythme du jazz les moments forts de quelque huit nouvelles du Petit Nicolas.

Portrait hagiographique d’une personnalité de gauche qui s’ignorait, le film d’Olivier Dahan se refuse absolument à tout regard critique sur le parcours politique de Simone Veil…

Qu’il s’agisse des enregistrements vidéo des caméras de surveillance, des écoutes, des filatures, des fausses pistes, des interrogatoires qui ne mènent à rien, des coups de bluff et des coups de chance, tout nous est raconté.

Avec Sans filtre (Triangle of Sadness, en version originale), Ruben Östlund s’en prend aux profiteurs et parvenus de tous poils, ces happy few qui gangrènent la société et jouissent de ses bienfaits.
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