Chine
En obstruant ce détroit, la Chine serait coupée de tout approvisionnement pétrolier dont elle dépend et serait exsangue.
Cette flambée pourrait être la conséquence paradoxale de la drastique politique « zéro Covid ».
L’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale va être encadrée.
Le temps d’utilisation sera limité en fonction de l’âge.
Une telle vision à long terme, une telle continuité politique ont de quoi donner à réfléchir…
Le plan politique du président chinois Xi Jinping est de faire de son pays la première puissance mondiale en 2049.
Ce fiasco diplomatique souligne l’inconséquence des politiques européennes à l’égard de la Chine et de la Russie.
Qu’espérait Emmanuel Macron en entraînant Ursula von der Leyen avec lui dans ses tribulations chinoises ?
Pour les Américains, le réseau social chinois est une menace pour la Sécurité nationale.
Adossées l’une à l’autre, la Russie et la Chine partagent un défi stratégique commun : briser le dispositif d’encerclement américain et mettre un terme au monde unipolaire issu de la fin de la guerre froide.
Le drame, dans cette affaire, c’est que le rôle aujourd’hui joué par la Chine fut longtemps celui de la France ; pays qui savait se conduire en nation servant à la fois de pivot et d’intermédiaire entre grandes puissances avoisinantes.
Elle ressemble plus à un catalogue de douze vœux pieux qui resteraient assez vagues pour satisfaire tout le monde.
Les trois grandes puissances sont donc bien d’accord pour nous évincer. Elles y sont parvenues presque complètement. Grâce, entre autres choses, à leur intérêt obstiné pour la géopolitique.
Mais, heureusement, c’est pour la bonne cause, la planète et tout ça.
La guerre, donc, une guerre mondiale qui part du principe que les intérêts américains se confondent avec ceux de l’Europe et de la France.
Nul doute qu’une fois de plus, le pouvoir de nuisance du dollar à l’encontre d’éventuelles entreprises européennes désobéissantes permettra aux Américains de conserver la tutelle américaine sur les semi-conducteurs
Il faut reconnaître que le Président Macron a de quoi être envieux. Alors que la popularité de l’hôte de l’Élysée s’abîme, que son pouvoir vacille à l’Assemblée, le président chinois vient encore de renforcer son autorité, ce dimanche 23 octobre.
Dans le même temps – hasard du calendrier ou relation de cause à effet -, Téhéran a reculé à la dernière minute alors qu’il était proche d’un accord avec Washington sur ses activités atomiques controversées.
Dans ce contexte, la Chine, apparaît bel et bien comme le « chevalier blanc inattendu » pour l’Europe. Celui qui se porte à sa rescousse énergétique.
Les Chinois vont-ils prendre le risque ?
Entre avril et juin 2022, le PIB du pays n’a progressé que de 0,4%. Les spécialistes craignent même que l’empire du milieu soit en récession d’ici peu. Tous les voyants sont au rouge, mais cela ne semble pas faire douter les Chinois.
À bien y réfléchir, les exemples de la Chine et de la France ne sont pas si différents.
En faisant le choix de l’alignement sur les États-Unis, les Européens se retrouvent aujourd’hui démunis et instrumentalisés au milieu d’une gigantesque partie d’échecs géopolitique.
C’est, en réalité, une révolution géostratégique qui se dessine sous nos yeux dans un silence assourdissant.
« En raison d’une très faible natalité, la Chine fait face à un vieillissement démographique rapide et à une réduction de sa population d’âge actif. À l’horizon 2050, plus d’un habitant sur trois en Chine sera âgé de soixante ans ou plus. »
La Chine, avec son crédit social que l’on a souvent moqué, est devenue un modèle pour certains.
L’ouvrage de Christian Lamouroux relate l’avènement des Song par le général Zhao Kuangyin, des Zhou postérieurs, à l’époque dite « des cinq dynasties et des dix royaumes » qui succéda directement à la chute des Tang.
Un aveu d’impuissance qui en dit long sur les errements des instances européennes en matière diplomatique.
En obstruant ce détroit, la Chine serait coupée de tout approvisionnement pétrolier dont elle dépend et serait exsangue.
Cette flambée pourrait être la conséquence paradoxale de la drastique politique « zéro Covid ».
L’utilisation de la technologie de reconnaissance faciale va être encadrée.
Le temps d’utilisation sera limité en fonction de l’âge.
Une telle vision à long terme, une telle continuité politique ont de quoi donner à réfléchir…
Le plan politique du président chinois Xi Jinping est de faire de son pays la première puissance mondiale en 2049.
Ce fiasco diplomatique souligne l’inconséquence des politiques européennes à l’égard de la Chine et de la Russie.
Qu’espérait Emmanuel Macron en entraînant Ursula von der Leyen avec lui dans ses tribulations chinoises ?
Pour les Américains, le réseau social chinois est une menace pour la Sécurité nationale.
Adossées l’une à l’autre, la Russie et la Chine partagent un défi stratégique commun : briser le dispositif d’encerclement américain et mettre un terme au monde unipolaire issu de la fin de la guerre froide.
Le drame, dans cette affaire, c’est que le rôle aujourd’hui joué par la Chine fut longtemps celui de la France ; pays qui savait se conduire en nation servant à la fois de pivot et d’intermédiaire entre grandes puissances avoisinantes.
Elle ressemble plus à un catalogue de douze vœux pieux qui resteraient assez vagues pour satisfaire tout le monde.
Les trois grandes puissances sont donc bien d’accord pour nous évincer. Elles y sont parvenues presque complètement. Grâce, entre autres choses, à leur intérêt obstiné pour la géopolitique.
Mais, heureusement, c’est pour la bonne cause, la planète et tout ça.
La guerre, donc, une guerre mondiale qui part du principe que les intérêts américains se confondent avec ceux de l’Europe et de la France.
Nul doute qu’une fois de plus, le pouvoir de nuisance du dollar à l’encontre d’éventuelles entreprises européennes désobéissantes permettra aux Américains de conserver la tutelle américaine sur les semi-conducteurs
Il faut reconnaître que le Président Macron a de quoi être envieux. Alors que la popularité de l’hôte de l’Élysée s’abîme, que son pouvoir vacille à l’Assemblée, le président chinois vient encore de renforcer son autorité, ce dimanche 23 octobre.
Dans le même temps – hasard du calendrier ou relation de cause à effet -, Téhéran a reculé à la dernière minute alors qu’il était proche d’un accord avec Washington sur ses activités atomiques controversées.
Dans ce contexte, la Chine, apparaît bel et bien comme le « chevalier blanc inattendu » pour l’Europe. Celui qui se porte à sa rescousse énergétique.
Les Chinois vont-ils prendre le risque ?
Entre avril et juin 2022, le PIB du pays n’a progressé que de 0,4%. Les spécialistes craignent même que l’empire du milieu soit en récession d’ici peu. Tous les voyants sont au rouge, mais cela ne semble pas faire douter les Chinois.
À bien y réfléchir, les exemples de la Chine et de la France ne sont pas si différents.
En faisant le choix de l’alignement sur les États-Unis, les Européens se retrouvent aujourd’hui démunis et instrumentalisés au milieu d’une gigantesque partie d’échecs géopolitique.
C’est, en réalité, une révolution géostratégique qui se dessine sous nos yeux dans un silence assourdissant.
« En raison d’une très faible natalité, la Chine fait face à un vieillissement démographique rapide et à une réduction de sa population d’âge actif. À l’horizon 2050, plus d’un habitant sur trois en Chine sera âgé de soixante ans ou plus. »
La Chine, avec son crédit social que l’on a souvent moqué, est devenue un modèle pour certains.
L’ouvrage de Christian Lamouroux relate l’avènement des Song par le général Zhao Kuangyin, des Zhou postérieurs, à l’époque dite « des cinq dynasties et des dix royaumes » qui succéda directement à la chute des Tang.
Un aveu d’impuissance qui en dit long sur les errements des instances européennes en matière diplomatique.