Arménie
Ne reste plus qu’à poser la question qui fâche : la position de la France.
L’enfer vécu par les Arméniens, ce qu’ils nous disent et ce que devrait faire la France : Marion Maréchal s’explique.
Les troupes de l’ONU sont arrivées, dimanche, au Nagorny Karabakh afin « d’évaluer les besoins humanitaires sur place ».
Il y a une volonté de l’Azerbaïdjan d’éradication complète de toute trace d’existence des Arméniens.
L’Arménie est en quasi-rupture diplomatique avec la Russie.
« Le gouvernement de la république autodéterminée d’Artsakh a décidé de se rendre aux négociations avec l’Azerbaïdjan »
Madame Colonna, c’est le sang noir des martyrs qui ruisselle sur votre main diplomatique
Il est des causes qu’on ne veut pas entendre. Quel est le tort de ces vieillards, de ces femmes et de ces enfants qui fuient ? Être Arméniens, être chrétiens, deux raisons d’être de trop.
Incontestablement, il y a bien un agresseur, l’Azerbaïdjan, et un agressé, l’Arménie.
Depuis la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie, les dirigeants occidentaux ont plus que jamais besoin de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Le premier pour son gaz et la seconde pour son rôle de gardien du Bosphore.
En d’autres termes, l’Arménie n’aura ni les moyens ni les capacités de battre l’Azerbaïdjan et son allié turc.
Si les richesses gazières de l’Azerbaïdjan protègent le pays de sanctions économiques, la tolérance des dirigeants européens s’explique aussi par un lobbyisme azerbaïdjanais particulièrement bien implanté en Europe.
Les démocraties occidentales disent défendre les droits de l’homme et la démocratie, mais en pratique, l’Union européenne préfère la dictature azerbaïdjanaise pour des raisons d’intérêt.
Plusieurs centaines de personnes sont venues manifester leur soutien au peuple arménien, à nouveau victime de la guerre.
Il est vrai que le gaz de l’Azerbaïdjan est bien utile, par les temps qui courent. Ceci expliquant peut-être cela…
Si l’Ukraine ne correspondait pas, géographiquement parlant, à la plus grande épine qu’il soit possible de mettre dans le pied de Vladimir Poutine, l’Occident s’érigerait-il en grand sauveur du peuple d’Ukraine ?
Toute référence et similitude avec l’état de la France, actuel et à venir, est évidemment la bienvenue, sans quoi nos candidats auraient été se promener en Allemagne, aux États-Unis ou en Chine.
Voilà pourquoi la droite s’empare de ces questions identitaires, selon Laurent Leylekian, analyste politique, spécialisé sur l’Asie Mineure, tandis que la gauche a complètement abandonné
Moscou surveille tout cela de très près, bien sûr, et fait preuve d’une grande prudence pour ne pas risquer un embrasement qui déstabiliserait ses marches du Sud.
Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro Magazine, est un des rares journalistes français à s’être intéressé de très près à la guerre au Haut-Karabagh de
En s’engageant dans ce combat, Michel Onfray porte témoignage de la réalité du « choc des civilisations » que nos dirigeants maastrichtiens et journalistes islamo-gauchistes refusent de nommer : civilisation islamique contre civilisation judéo-chrétienne
Voilà une jolie occasion de faire plaisir tout en faisant œuvre utile ! Soutenez ce peuple chrétien en offrant ces cloches à suspendre au sapin
Car l’urgence n’est plus uniquement dans le Haut-Karabagh. Si l’Europe doit s’intéresser à ce qui se passe à l’Est, ce n’est pas tant pour les Arméniens, mais pour elle-même.
L’Azerbaïdjan a d’ores et déjà commencé à appliquer au Haut-Karabagh la politique d’éradication de la présence culturelle arménienne mise en œuvre dans la province du Nakhitchevan…
Après 40 jours de guerre, l’Arménie et le Haut-Karabakh ont été contraints de signer un cessez-le-feu avec l’Azerbaïdjan. L’Arménie a-t-elle perdu la guerre ? Qui
Solide comme un roc, le père Hovhannisyan prie, baptise, console et embrasse une dernière fois ses fidèles.
Tenir 45 jours dans un tel déséquilibre des forces fut un exploit. Il faut le dire, dans ces conditions, personne n’aurait fait mieux que le valeureux soldat arménien.
Il y a eu une résistance héroïque des Arméniens, notamment à Chouchi, mais le combat était trop inégal.
Ne reste plus qu’à poser la question qui fâche : la position de la France.
L’enfer vécu par les Arméniens, ce qu’ils nous disent et ce que devrait faire la France : Marion Maréchal s’explique.
Les troupes de l’ONU sont arrivées, dimanche, au Nagorny Karabakh afin « d’évaluer les besoins humanitaires sur place ».
Il y a une volonté de l’Azerbaïdjan d’éradication complète de toute trace d’existence des Arméniens.
L’Arménie est en quasi-rupture diplomatique avec la Russie.
« Le gouvernement de la république autodéterminée d’Artsakh a décidé de se rendre aux négociations avec l’Azerbaïdjan »
Madame Colonna, c’est le sang noir des martyrs qui ruisselle sur votre main diplomatique
Il est des causes qu’on ne veut pas entendre. Quel est le tort de ces vieillards, de ces femmes et de ces enfants qui fuient ? Être Arméniens, être chrétiens, deux raisons d’être de trop.
Incontestablement, il y a bien un agresseur, l’Azerbaïdjan, et un agressé, l’Arménie.
Depuis la guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie, les dirigeants occidentaux ont plus que jamais besoin de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Le premier pour son gaz et la seconde pour son rôle de gardien du Bosphore.
En d’autres termes, l’Arménie n’aura ni les moyens ni les capacités de battre l’Azerbaïdjan et son allié turc.
Si les richesses gazières de l’Azerbaïdjan protègent le pays de sanctions économiques, la tolérance des dirigeants européens s’explique aussi par un lobbyisme azerbaïdjanais particulièrement bien implanté en Europe.
Les démocraties occidentales disent défendre les droits de l’homme et la démocratie, mais en pratique, l’Union européenne préfère la dictature azerbaïdjanaise pour des raisons d’intérêt.
Plusieurs centaines de personnes sont venues manifester leur soutien au peuple arménien, à nouveau victime de la guerre.
Il est vrai que le gaz de l’Azerbaïdjan est bien utile, par les temps qui courent. Ceci expliquant peut-être cela…
Si l’Ukraine ne correspondait pas, géographiquement parlant, à la plus grande épine qu’il soit possible de mettre dans le pied de Vladimir Poutine, l’Occident s’érigerait-il en grand sauveur du peuple d’Ukraine ?
Toute référence et similitude avec l’état de la France, actuel et à venir, est évidemment la bienvenue, sans quoi nos candidats auraient été se promener en Allemagne, aux États-Unis ou en Chine.
Voilà pourquoi la droite s’empare de ces questions identitaires, selon Laurent Leylekian, analyste politique, spécialisé sur l’Asie Mineure, tandis que la gauche a complètement abandonné
Moscou surveille tout cela de très près, bien sûr, et fait preuve d’une grande prudence pour ne pas risquer un embrasement qui déstabiliserait ses marches du Sud.
Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro Magazine, est un des rares journalistes français à s’être intéressé de très près à la guerre au Haut-Karabagh de
En s’engageant dans ce combat, Michel Onfray porte témoignage de la réalité du « choc des civilisations » que nos dirigeants maastrichtiens et journalistes islamo-gauchistes refusent de nommer : civilisation islamique contre civilisation judéo-chrétienne
Voilà une jolie occasion de faire plaisir tout en faisant œuvre utile ! Soutenez ce peuple chrétien en offrant ces cloches à suspendre au sapin
Car l’urgence n’est plus uniquement dans le Haut-Karabagh. Si l’Europe doit s’intéresser à ce qui se passe à l’Est, ce n’est pas tant pour les Arméniens, mais pour elle-même.
L’Azerbaïdjan a d’ores et déjà commencé à appliquer au Haut-Karabagh la politique d’éradication de la présence culturelle arménienne mise en œuvre dans la province du Nakhitchevan…
Après 40 jours de guerre, l’Arménie et le Haut-Karabakh ont été contraints de signer un cessez-le-feu avec l’Azerbaïdjan. L’Arménie a-t-elle perdu la guerre ? Qui
Solide comme un roc, le père Hovhannisyan prie, baptise, console et embrasse une dernière fois ses fidèles.
Tenir 45 jours dans un tel déséquilibre des forces fut un exploit. Il faut le dire, dans ces conditions, personne n’aurait fait mieux que le valeureux soldat arménien.
Il y a eu une résistance héroïque des Arméniens, notamment à Chouchi, mais le combat était trop inégal.