Qui prétend encore que les Américains ne comprennent rien à la France ?
À Bordeaux, Éric Zemmour est venu s’adresser aux orphelins du libéralisme, systématiquement trahis par la droite LR une fois au pouvoir.
A tous ces services hospitaliers désorganisés par des impérities de gouvernance et de recrutement s’ajoute la situation inquiétante de bien des foyers d’accueil médicalisés pour personnes handicapées.
Ce jeudi 4 novembre, donc, une sculpture d’un mètre de haut a été officiellement inaugurée, jour anniversaire de la création du département de Tarn-et-Garonne par l’Empereur…
Le problème, c’est que l’élection présidentielle est justement la plus mobilisatrice, celle où les débats s’emparent des profondeurs du corps électoral.
Avec les questions du coût de l’immigration, d’attractivité économique, de pénurie de main-d’œuvre, de déclassement général du pays dans toutes les enquêtes internationales, les choses changent et le roi migratoire est nu.
Il faut se méfier des additions électorales faites sur un coin de table à six mois de l’élection.
Même la FCPE, classée à gauche, se met à tirer la sonnette d’alarme.
Éric Zemmour a indiscutablement des progrès à faire. Mais est-ce l’appréciation que vous donnez à un élève qui passe de 0 à 16 deux mois après la rentrée ?
Emmanuel Macron aurait tort de sous-estimer les colères et les frustrations qui n’ont fait qu’enfler durant son mandat, et de retomber dans les mêmes ornières de communication.
Pas une minute de silence, pas une heure de cours consacrée à la mémoire de notre collègue. Rien. À la hauteur ? Dans mon établissement, ce fut la hauteur du néant.
L’avantage, quand on est président de la République sortant et qu’on aspire à ne pas sortir, c’est qu’on dispose d’un nombre incalculable d’occasions, de commémorations, de tribunes et de symboles historiques que l’on peut exploiter à l’envi…
Échec sur le régalien, échec sur les questions économiques : il y a là un boulevard pour un candidat de droite solide sur ses deux jambes.
Médicalisation et psychiatrisation de l’adversaire politique : le parti d’Emmanuel Macron en est là…
En tout cas, quand un candidat inattendu atteint ce score-là, dépassant ou talonnant ses rivaux, c’est qu’il vient répondre à des attentes et pointer certaines de leurs insuffisances.
Pendant que la France se délite un peu plus chaque jour, la majorité LREM réfléchit à sa propre archipellisation.
Par cet engagement simple, Francis Cabrel attire l’attention sur la question des déserts médicaux.
Ce qui devrait nous inquiéter encore, c’est qu’il se trouve des journalistes, des responsables de rédaction qui sont capables de venir défendre cette décision et justifier l’idéologie qui la porte.
En cette rentrée, les éditeurs qui connaissent ce tropisme idéologique d’une grande partie des enseignants et du gouvernement ont de nouveau répondu à l’appel.
C’est certainement le père du Brexit, le Britannique Nigel Farage, qui a eu le mot le plus juste : « Michel Barnier est le plus grand hypocrite de tous les temps. »
Cette candidature réintroduit la figure du troisième homme.
C’est tout de même plus beau – et plus juste – que les « gens infréquentables » de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT…
Quand allons-nous prendre conscience qu’une véritable politique de santé publique ne saurait reposer sur un passe sanitaire qui n’a rien de sanitaire, Doctolib et McFly et Carlito ?
La seule question qu’on aimerait poser à M. Véran, c’est celle de la condition – précise – de la disparition du passe sanitaire.
Éric Zemmour vient troubler le jeu à droite et renvoie les partis et les candidats installés à leurs faiblesses structurelles : flou et indécision chez LR, absence de concurrence au RN.
Comme si l’élection en mode Covid était déjà jouée.
Les majorités que l’on ne saurait voir se cachent parfois dans les détails des sondages.
La proportion des mécontents s’élève à 63 %.
Qui prétend encore que les Américains ne comprennent rien à la France ?
À Bordeaux, Éric Zemmour est venu s’adresser aux orphelins du libéralisme, systématiquement trahis par la droite LR une fois au pouvoir.
A tous ces services hospitaliers désorganisés par des impérities de gouvernance et de recrutement s’ajoute la situation inquiétante de bien des foyers d’accueil médicalisés pour personnes handicapées.
Ce jeudi 4 novembre, donc, une sculpture d’un mètre de haut a été officiellement inaugurée, jour anniversaire de la création du département de Tarn-et-Garonne par l’Empereur…
Le problème, c’est que l’élection présidentielle est justement la plus mobilisatrice, celle où les débats s’emparent des profondeurs du corps électoral.
Avec les questions du coût de l’immigration, d’attractivité économique, de pénurie de main-d’œuvre, de déclassement général du pays dans toutes les enquêtes internationales, les choses changent et le roi migratoire est nu.
Il faut se méfier des additions électorales faites sur un coin de table à six mois de l’élection.
Même la FCPE, classée à gauche, se met à tirer la sonnette d’alarme.
Éric Zemmour a indiscutablement des progrès à faire. Mais est-ce l’appréciation que vous donnez à un élève qui passe de 0 à 16 deux mois après la rentrée ?
Emmanuel Macron aurait tort de sous-estimer les colères et les frustrations qui n’ont fait qu’enfler durant son mandat, et de retomber dans les mêmes ornières de communication.
Pas une minute de silence, pas une heure de cours consacrée à la mémoire de notre collègue. Rien. À la hauteur ? Dans mon établissement, ce fut la hauteur du néant.
L’avantage, quand on est président de la République sortant et qu’on aspire à ne pas sortir, c’est qu’on dispose d’un nombre incalculable d’occasions, de commémorations, de tribunes et de symboles historiques que l’on peut exploiter à l’envi…
Échec sur le régalien, échec sur les questions économiques : il y a là un boulevard pour un candidat de droite solide sur ses deux jambes.
Médicalisation et psychiatrisation de l’adversaire politique : le parti d’Emmanuel Macron en est là…
En tout cas, quand un candidat inattendu atteint ce score-là, dépassant ou talonnant ses rivaux, c’est qu’il vient répondre à des attentes et pointer certaines de leurs insuffisances.
Pendant que la France se délite un peu plus chaque jour, la majorité LREM réfléchit à sa propre archipellisation.
Par cet engagement simple, Francis Cabrel attire l’attention sur la question des déserts médicaux.
Ce qui devrait nous inquiéter encore, c’est qu’il se trouve des journalistes, des responsables de rédaction qui sont capables de venir défendre cette décision et justifier l’idéologie qui la porte.
En cette rentrée, les éditeurs qui connaissent ce tropisme idéologique d’une grande partie des enseignants et du gouvernement ont de nouveau répondu à l’appel.
C’est certainement le père du Brexit, le Britannique Nigel Farage, qui a eu le mot le plus juste : « Michel Barnier est le plus grand hypocrite de tous les temps. »
Cette candidature réintroduit la figure du troisième homme.
C’est tout de même plus beau – et plus juste – que les « gens infréquentables » de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT…
Quand allons-nous prendre conscience qu’une véritable politique de santé publique ne saurait reposer sur un passe sanitaire qui n’a rien de sanitaire, Doctolib et McFly et Carlito ?
La seule question qu’on aimerait poser à M. Véran, c’est celle de la condition – précise – de la disparition du passe sanitaire.
Éric Zemmour vient troubler le jeu à droite et renvoie les partis et les candidats installés à leurs faiblesses structurelles : flou et indécision chez LR, absence de concurrence au RN.
Comme si l’élection en mode Covid était déjà jouée.
Les majorités que l’on ne saurait voir se cachent parfois dans les détails des sondages.
La proportion des mécontents s’élève à 63 %.
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