[L’ÉTÉ BV] [Point de vue] Natalité plus qu’immigration : la leçon d’Elon Musk à l’Italie
Tout l'été, BV vous propose de relire certains articles de l'année écoulée. Ici, des nouvelles de notre civilisation.
Elon Musk, le décoiffant patron de Tesla et du réseau social qu'il a rebaptisé X, était, vendredi, l'invité du parti de la chef du gouvernement Giorgia Meloni. Questionné sur les raisons, pour une entreprise, de venir investir en Italie, il a abordé sans détour les questions de l'immigration et de l'effondrement de la natalité. Sur l'immigration, n'en déplaise à ceux qui s'efforceront de trahir son propos et de l'ériger en défenseur des frontières ouvertes, il avance des positions claires. S'il s'est dit favorable à l'immigration légale, il ajoute une condition : selon lui, les pays devraient accueillir toute personne honnête et prête à travailler dur. Deux restrictions qui font de l'immigration légale selon Musk bien autre chose que l'immigration sans condition à la française : faut-il rappeler que les immigrés ou les personnes d'origine immigrée sont surreprésentés chez nous pour les aides sociales et dans les crimes et délits ?
Refus de l'immigration illégale, sélection rigoureuse de l'immigration légale et... natalité : telle est la recette préconisée par Elon Musk pour permettre à l'Italie et à sa démographie moribonde de relever le défi de la prospérité et de l'avenir. « Je m’inquiète du faible taux de natalité, a-t-il confié. Si une entreprise veut investir en Italie, y aura-t-il suffisamment de personnes pour y travailler ? C’est un bon endroit pour investir et un pays merveilleux. S’il vous plaît, faites plus d’Italiens, c’est ce que je dis », a-t-il conclu, portant son fils dans ses bras.
La natalité plutôt que l'immigration : le message est clair. Il est exactement à l'opposé de celui délivré, le même jour, par le patron des patrons français, Patrick Martin, nouveau président du MEDEF, dans une interview au Figaro : « Nous aurons besoin de main-d’œuvre venue de l’extérieur », clame-t-il. Le patronat français, en tout cas le grand, et le plus médiatique, est resté figé sur son logiciel des années 60 : importation massive de main-d'œuvre bon marché. Or, l'Histoire lui a montré le résultat sociétal de cette immigration massive arabo-musulmane : des zones entières de non-droit dans le pays, un communautarisme agressif et le spectre d'une guerre civile que même les esprits les plus modérés appréhendent. Est-ce bien le terreau social idéal pour faire des affaires et faire prospérer les entreprises ?
On aimerait que Patrick Martin et la France des affaires, si prompte à ériger les États-Unis en modèle, sachent aussi écouter les voix américaines, même dissidentes, comme celle d'Elon Musk. Une voix qui rejoint d'ailleurs celle du peuple français qui, de sondages en élections, manifeste de plus en plus clairement son opposition à la fuite en avant immigrationniste, qui n'apporte ni la paix ni la prospérité. Il serait temps que le MEDEF se souvienne du F final de son acronyme et ouvre les yeux sur la situation française où l'immigration de masse, non seulement ne règle pas les problèmes de main-d'œuvre, mais cause des dégâts collatéraux. À quand un grand patron français capable d'une telle audace ? À quand la révolution « elonmuskienne » du MEDEF ?
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30 commentaires
Oui, ça vaut aussi pour nous: Le meilleur moyen de rester souverains chez nous tout en satisfaisant aux besoins de main d’oeuvre, c’est la natalité « endogène ». On était bien, on est moins bien maintenant (1.8 enfant par femme) malgré un des systèmes les plus incitatifs. Mais l’incitation ne fait pas tout: Ex la Corée du Sud, bonnet d’âne avec 0.72 (vous avez bien lu) enfant par femme. Malgré un « salaire » de 700 Euros par moi pour la maman. L’italie est en mauvaise posture (1.2), et bien d’autre pays développés idem. En Chine le gouvernement n’arrive pas à faire re-décoller la natalité. En Russie non plus. Chez cette dernière s’ajoute une espérance de vie parmi la plus faible des pays développés. De sorte que la démographie est en déclin rapide (on ajoute à ça les morts en Ukraine). Seule l’Afrique a une démographie exponentielle, ce qui n’augure rien de bon pour nous…
Entre le MEDEF et la CGT on n’a peu de chance de voir l’immigration stoppée. 2 idéologiques opposées mais un même constat d’obsession immigrationiste. L’un et l’autre pour profiter, de l’argent pour le MEDEF, du clientélisme pour la CGT
En réalité, l’attitude des patrons français provient du fait que contrairement à Elon Musk, ils sont toujours à la recherche de plus grands profits, alors que chez Musk, c’est déjà fait. De plus, seconde différence notable, Elon Musk est un immigré aux USA où il a réussi à faire sa fortune; il aime et est fier de son pays d’accueil, ce qui n’est pas le cas des patrons français qui n’aiment et n’envient que ce qui se fait ailleurs. A la différence de tous les autres, les soit-disant « élites » françaises n’aiment pas leur pays, la France.
« la différence de tous les autres, les soit-disant « élites » françaises n’aiment pas leur pays, la France ». Oh que si, ils l’aiment, tant qu’elle restera aussi généreuse pour y faire prospérer leur capitalisme de connivence, spécificité française et d’autres pays sous-développés, au fort relent mafieux.
Au lieu de rentrer encore des bouches à nourrir, Mr Martin engager vos collègues à payer des salaires décents à vos ouvriers et employés. La France s’en portera nettement mieux. Mais, je crains que cela ne soit pas votre ambition de mondialiste qui est de tuer par tous les moyens les nations.
On ne peut dire mieux !
Je ne comprends vraiment plus rien. Il y a d’une part trop de monde sur terre et on ne pourra bientôt plus nourrir tout le monde, d’où déjà, les cultures et élevages intensifs, et d’autre part, il faut augmenter la natalité : « faire des enfants » Les pauvres! Une marchandise…Comme je l’ai dit hier, moins de monde et se contenter de produire moins. Mais je suis …d’un autre âge…
Attention ! Vous êtes en danger ! vous pourriez tomber sous l’emprise des gourous de EELV Jadot Rousseau & Cie !
Allez dire ça en Afrique !
Que Patrick Martin, patron du MEDEF, commence par faire embaucher des Français dans les entreprises de son groupe. Que Patrick Martin arrête de faire licencier, dans les entreprises, les séniors de plus cinquante ans. Que Patrick Martin s’arrange pour faire augmenter les salaires , ce qui freinera automatiquement l’immigration. Avec plus de 3 millions de chômeurs dont une proportion importante de séniors, Patrick Martin est bien mal placé à vouloir encourager l’immigration galopante voulue par le MEDEF. En un mot que Patrick Martin balaie devant sa porte et ne s’occupe que de ce qui est dit plus haut, plutôt que d’un sujet qui dépasse ses compétences : l’immigration.
Bonjour Poséidon, Oui, mais voila, rien ne vaut pour les patrons un esclavage moderne. Ils n’ont même pas besoin de financer le voyage des migrants car ces derniers fuient à leurs frais, leur incompétence et l’échec de leur grands-pères, de leurs pères et d’eux mêmes depuis 60 ans. Tout le reste, l’Etat le finance :
« En fait, la prétendue « contrainte démographique » est une mystification. La venue de bras et de cerveaux socialise une partie du coût du travail que le contribuable supporte, à travers l’état, pour accueillir l’immigré, alors que l’employeur privatise le profit tiré de la main d’œuvre étrangère. » Stephen Smith
Arrêtons de financer des assistés professionnels !
Il y a bien assez de Français de souche pour bosser… quand on aura compris qu’il faut supprimer les RMI , RSA, et autres halllooccatiins diverses, supprimer des charges qui tuent lés entreprises et abaissent les salaires, on aura bien avancé… il nous faut un homme d’entreprise privée à la tête du ministère de l’économie, pas un énarque. Comme le Garagiste de Loudun , souvenez-vous…!
Un homme lucide tout simplement
Message pour le patron du MEDEF : nous avons la main d’oeuvre en France. Mais après 40 ans de socialisme dévalorisant le travail, et des salaires maintenus scandaleusement bas par l’Etat et le MEDEF, on ne trouve plus cette main d’oeuvre non qualifiée qui refuse de travailler pour le SMIC. Le Medef y a une large part de responsabilité, préférant faire venir des « chances pour la France » surreprésentées chez les chômeurs !