Éric Ciotti
Éric Ciotti veut renouer avec une pratique gaullienne de l’exercice politique : tour de passe-passe ou réelle volonté ?
Deux escadrons de gendarmes mobiles sont arrivés en renfort pour contenir cette vague migratoire.
Éric Ciotti a reçu le soutien de ses collègues LR, mais aussi d’élus Renaissance ou RN comme la députée Alexandra Masson.
Si l’on résume, l’actuel patron des Républicains est en pleine confusion, à la fois mentale et politique.
Le défi lancé à Wauquiez semble chaque jour un peu plus élevé que la veille.
Une décision qui intervient après l’ultimatum lancé par le chef des Républicains au Sénat Bruno Retailleau.
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
Eric Ciotti défend une ligne « de droite assumée », « refusant le politiquement correct » et un discours ferme sur la sécurité et l’immigration.
En réaction, le député LR, candidat à la présidence de son parti, estime être « bassement attaqué ».
Les téléspectateurs assistent aux luttes d’influence et à l’exposition des clivages au sein de LR.
Il y a dix ans, l’élection du président des Républicains aurait passionné l’opinion et créé ces remous dont il a le secret.
Le seul qui s’en tire avec dignité, c’est, une fois de plus, François-Xavier Bellamy.
On savait que LR était un parti de bourgeois. On sait désormais que ces bourgeois sont ceux de Calais.
Marine Le Pen, en annonçant que le groupe RN voterait la motion proposée par la gauche, les place davantage encore devant leur responsabilité : voudront-ils finir comme les derniers soutiens d’un macronisme en perdition ?
Le problème, c’est qu’ils ne sont pas tous d’accord sur le contenu de cette rupture.
Dans le Tarn, le député des Alpes-Maritimes s’est engagé à rompre avec la politique menée par la droite depuis dix ans et à retrouver l’essence du parti, une vraie droite gaulliste.
Dans cette affaire, la seule position honorable de la France consisterait évidemment à tout mettre en œuvre pour qu’enfin cesse ce conflit fratricide.
Nous avons plus que jamais besoin de De Gaulle, mais certainement pas d’un de Gaulle à la sauce Mélenchon.
Donc revoilà les LR repartis pour une énième élection à la présidence, toujours coincés dans leurs contradictions, jouant à front renversé, comme le soulignait avec humour Marc Eynaud dans un tweet.
Le vrai respect du peuple, c’est de s’habiller correctement pour parler en son nom.
Darmanin a donc sorti le nettoyeur à haute pression – ou, si vous préférez, la sulfateuse – et a fait preuve, comme à son habitude, d’un culot qui force le respect.
Au cas où Pécresse manifesterait des velléités d’indépendance, elle trouverait face à elle le crâne lisse et l’œil qui frise du député des Alpes maritimes.
Cette mansuétude soudaine pour des idées que le gouvernement auquel il appartient ne cesse de vitupérer s’explique aisément par un calcul bassement politicien. L’essence de la Macronie.
La force principale d’Éric Ciotti, au sein de son parti, c’est qu’il parle cash et se revendique de droite quand ses confrères de « sa famille politique » se complaisent dans le politiquement correct, le centrisme idéologique.
Ce jeudi 4 novembre, donc, une sculpture d’un mètre de haut a été officiellement inaugurée, jour anniversaire de la création du département de Tarn-et-Garonne par l’Empereur…
Alors que la présidentielle de 2022 s’approche à grands pas et que l’hypothèse d’une accession d’Éric Zemmour au second tour devient plausible, le camp de la droite républicaine montre des signes de dissensions.
Ciotti a précisé qu’en cas de duel Macron-Le Pen, il s’abstiendrait (comme en 2017). Pas assez d’extrême droite, trop à gauche, peut-être, Marine Le Pen ?
Jour après jour, petit bout par petit bout, à la façon du voleur chinois ou de l’étrangleur ottoman, l’étau se resserre sur cette droite naguère donnée pour être « de gouvernement ».
Éric Ciotti veut renouer avec une pratique gaullienne de l’exercice politique : tour de passe-passe ou réelle volonté ?
Deux escadrons de gendarmes mobiles sont arrivés en renfort pour contenir cette vague migratoire.
Éric Ciotti a reçu le soutien de ses collègues LR, mais aussi d’élus Renaissance ou RN comme la députée Alexandra Masson.
Si l’on résume, l’actuel patron des Républicains est en pleine confusion, à la fois mentale et politique.
Le défi lancé à Wauquiez semble chaque jour un peu plus élevé que la veille.
Une décision qui intervient après l’ultimatum lancé par le chef des Républicains au Sénat Bruno Retailleau.
Coincé entre les macronistes et le Rassemblement national, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même.
Eric Ciotti défend une ligne « de droite assumée », « refusant le politiquement correct » et un discours ferme sur la sécurité et l’immigration.
En réaction, le député LR, candidat à la présidence de son parti, estime être « bassement attaqué ».
Les téléspectateurs assistent aux luttes d’influence et à l’exposition des clivages au sein de LR.
Il y a dix ans, l’élection du président des Républicains aurait passionné l’opinion et créé ces remous dont il a le secret.
Le seul qui s’en tire avec dignité, c’est, une fois de plus, François-Xavier Bellamy.
On savait que LR était un parti de bourgeois. On sait désormais que ces bourgeois sont ceux de Calais.
Marine Le Pen, en annonçant que le groupe RN voterait la motion proposée par la gauche, les place davantage encore devant leur responsabilité : voudront-ils finir comme les derniers soutiens d’un macronisme en perdition ?
Le problème, c’est qu’ils ne sont pas tous d’accord sur le contenu de cette rupture.
Dans le Tarn, le député des Alpes-Maritimes s’est engagé à rompre avec la politique menée par la droite depuis dix ans et à retrouver l’essence du parti, une vraie droite gaulliste.
Dans cette affaire, la seule position honorable de la France consisterait évidemment à tout mettre en œuvre pour qu’enfin cesse ce conflit fratricide.
Nous avons plus que jamais besoin de De Gaulle, mais certainement pas d’un de Gaulle à la sauce Mélenchon.
Donc revoilà les LR repartis pour une énième élection à la présidence, toujours coincés dans leurs contradictions, jouant à front renversé, comme le soulignait avec humour Marc Eynaud dans un tweet.
Le vrai respect du peuple, c’est de s’habiller correctement pour parler en son nom.
Darmanin a donc sorti le nettoyeur à haute pression – ou, si vous préférez, la sulfateuse – et a fait preuve, comme à son habitude, d’un culot qui force le respect.
Au cas où Pécresse manifesterait des velléités d’indépendance, elle trouverait face à elle le crâne lisse et l’œil qui frise du député des Alpes maritimes.
Cette mansuétude soudaine pour des idées que le gouvernement auquel il appartient ne cesse de vitupérer s’explique aisément par un calcul bassement politicien. L’essence de la Macronie.
La force principale d’Éric Ciotti, au sein de son parti, c’est qu’il parle cash et se revendique de droite quand ses confrères de « sa famille politique » se complaisent dans le politiquement correct, le centrisme idéologique.
Ce jeudi 4 novembre, donc, une sculpture d’un mètre de haut a été officiellement inaugurée, jour anniversaire de la création du département de Tarn-et-Garonne par l’Empereur…
Alors que la présidentielle de 2022 s’approche à grands pas et que l’hypothèse d’une accession d’Éric Zemmour au second tour devient plausible, le camp de la droite républicaine montre des signes de dissensions.
Ciotti a précisé qu’en cas de duel Macron-Le Pen, il s’abstiendrait (comme en 2017). Pas assez d’extrême droite, trop à gauche, peut-être, Marine Le Pen ?
Jour après jour, petit bout par petit bout, à la façon du voleur chinois ou de l’étrangleur ottoman, l’étau se resserre sur cette droite naguère donnée pour être « de gouvernement ».
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- Gabrielle Cluzel - 6 316 vues