Vladimir Poutine
Diplomatie non alignée sur les outrances de Washington et alliance des droites : pas trop mal, pour un début.
Les humoristes élyséens n’en sont pas à leur galop d’essai.
C’est la guerre qui dictera l’issue du conflit, et non des déclarations diplomatiques auxquelles Poutine ne croit pas
Les derniers paragraphes de l’article permettent de mieux comprendre la probable finalité de cette histoire.
Depuis août 1999, Vladimir Poutine est à la tête de la Russie : il fut successivement président du gouvernement (1999-2000), président de la Fédération de
Vladimir Poutine promet une réponse « implacable ».
La Pologne à la fois membre de l’Alliance atlantique et de l’UE pourrait constituer pour la Russie la « victime idéale
En 2020, lors de ses premières funérailles, Vladimir Poutine avait avoué que le recours à une doublure lui avait été proposé « lors des moments les plus durs de la lutte contre le terrorisme ».
Quel que soit le récit auquel nous adhérons – monde multipolaire contre monde unipolaire ou lutte des démocraties contre les autocraties -, un constat cruel s’impose : c’est à Moscou et à Washington que se décide l’avenir de l’Europe.
Le citoyen européen pourrait, une fois encore, être le dindon de la farce de ce « poker menteur ».
Le citoyen européen et français risque, une fois encore, d’être le dindon de la farce.
Ce n’est pas parce que Poutine combat l’idéologie « woke LGBT » que cela devrait amener, par un absurde reflexe binaire, à le soutenir.
La situation est-elle toujours maîtrisée ou est-elle à la merci d’une nouvelle provocation qui nourrira l’engrenage de la guerre ?
Dans l’Histoire, les effondrements militaires suivis de l’instauration de régimes plus démocratiques, s’ils apportent un temps un espoir de paix, parviennent rarement à éviter la résurgence du conflit…
Dans ce contexte, où chaque partie exprime à nouveau, et de plus en plus clairement, sa capacité ou sa volonté de détruire l’autre, nous ne devrions pas sous-estimer la réponse de la Russie.
On entrerait dans la Troisième Guerre mondiale si les troupes américaines ou de l’OTAN prenaient les armes directement contre les Russes en Ukraine ou en Russie. Nous sommes dans une situation inédite que tout le monde reconnaît.
Il y a chez Ursula von der Leyen une forme d’orgueil et de démesure qui la conduit à sous-estimer le danger extrême de la situation.
Notre bon Président tire avec le plus d’habileté possible un épais rideau de mots entre nous, simples citoyens, et ses responsabilités écrasantes dans cette crise.
La politique étrangère américaine servant désormais de boussole à la France, on lui indiquera que même Joe Biden a abandonné la politique des anathèmes et des imprécations.
Nous avons plus que jamais besoin de De Gaulle, mais certainement pas d’un de Gaulle à la sauce Mélenchon.
En attendant, l’Histoire continue de s’écrire ; sans nous, manifestement.
Quand Vladimir Poutine bombarde et martyrise Marioupol, il bombarde et il martyrise également Washington, Paris et Berlin.
C’est le retour des empires, des guerres entre États et, donc, des conflits à haute intensité.
Les Ukrainiens refusent le combat classique, armée contre armée, en terrain libre. Ils mènent une guerre de guérilla…
Pour la presse, c’est le scandale. Pas les frasques et affaires de corruption du clan Biden, non. La simple mention du président russe « prouverait » que Donald Trump entretient des liens avec le va-t-en-guerre Vladimir Poutine.
Les propos hasardeux du président américain ont des conséquences en Europe – continent sur lequel se déroule le conflit armé -, ils perturbent la stratégie des Européens qui maintiennent coûte que coûte le dialogue avec Vladimir Poutine.
Le 16 mars dernier, Joe Biden n’avait pas hésité à qualifier Vladimir Poutine de « criminel de guerre »…
Diplomatie non alignée sur les outrances de Washington et alliance des droites : pas trop mal, pour un début.
Les humoristes élyséens n’en sont pas à leur galop d’essai.
C’est la guerre qui dictera l’issue du conflit, et non des déclarations diplomatiques auxquelles Poutine ne croit pas
Les derniers paragraphes de l’article permettent de mieux comprendre la probable finalité de cette histoire.
Depuis août 1999, Vladimir Poutine est à la tête de la Russie : il fut successivement président du gouvernement (1999-2000), président de la Fédération de
Vladimir Poutine promet une réponse « implacable ».
La Pologne à la fois membre de l’Alliance atlantique et de l’UE pourrait constituer pour la Russie la « victime idéale
En 2020, lors de ses premières funérailles, Vladimir Poutine avait avoué que le recours à une doublure lui avait été proposé « lors des moments les plus durs de la lutte contre le terrorisme ».
Quel que soit le récit auquel nous adhérons – monde multipolaire contre monde unipolaire ou lutte des démocraties contre les autocraties -, un constat cruel s’impose : c’est à Moscou et à Washington que se décide l’avenir de l’Europe.
Le citoyen européen pourrait, une fois encore, être le dindon de la farce de ce « poker menteur ».
Le citoyen européen et français risque, une fois encore, d’être le dindon de la farce.
Ce n’est pas parce que Poutine combat l’idéologie « woke LGBT » que cela devrait amener, par un absurde reflexe binaire, à le soutenir.
La situation est-elle toujours maîtrisée ou est-elle à la merci d’une nouvelle provocation qui nourrira l’engrenage de la guerre ?
Dans l’Histoire, les effondrements militaires suivis de l’instauration de régimes plus démocratiques, s’ils apportent un temps un espoir de paix, parviennent rarement à éviter la résurgence du conflit…
Dans ce contexte, où chaque partie exprime à nouveau, et de plus en plus clairement, sa capacité ou sa volonté de détruire l’autre, nous ne devrions pas sous-estimer la réponse de la Russie.
On entrerait dans la Troisième Guerre mondiale si les troupes américaines ou de l’OTAN prenaient les armes directement contre les Russes en Ukraine ou en Russie. Nous sommes dans une situation inédite que tout le monde reconnaît.
Il y a chez Ursula von der Leyen une forme d’orgueil et de démesure qui la conduit à sous-estimer le danger extrême de la situation.
Notre bon Président tire avec le plus d’habileté possible un épais rideau de mots entre nous, simples citoyens, et ses responsabilités écrasantes dans cette crise.
La politique étrangère américaine servant désormais de boussole à la France, on lui indiquera que même Joe Biden a abandonné la politique des anathèmes et des imprécations.
Nous avons plus que jamais besoin de De Gaulle, mais certainement pas d’un de Gaulle à la sauce Mélenchon.
En attendant, l’Histoire continue de s’écrire ; sans nous, manifestement.
Quand Vladimir Poutine bombarde et martyrise Marioupol, il bombarde et il martyrise également Washington, Paris et Berlin.
C’est le retour des empires, des guerres entre États et, donc, des conflits à haute intensité.
Les Ukrainiens refusent le combat classique, armée contre armée, en terrain libre. Ils mènent une guerre de guérilla…
Pour la presse, c’est le scandale. Pas les frasques et affaires de corruption du clan Biden, non. La simple mention du président russe « prouverait » que Donald Trump entretient des liens avec le va-t-en-guerre Vladimir Poutine.
Les propos hasardeux du président américain ont des conséquences en Europe – continent sur lequel se déroule le conflit armé -, ils perturbent la stratégie des Européens qui maintiennent coûte que coûte le dialogue avec Vladimir Poutine.
Le 16 mars dernier, Joe Biden n’avait pas hésité à qualifier Vladimir Poutine de « criminel de guerre »…