Vladimir Poutine
Le référendum constitutionnel a été largement approuvé par les Russes, mercredi 1er juillet. Vladimir Poutine pourra siéger au Kremlin pour deux mandats supplémentaires. 74,1 %
En attendant, c’est Erdoğan qui est en train de profiter de la situation et, grâce au chaos, l’État islamique redresse la tête dans le sud. Beau bilan ! Mais, fort heureusement, Poutine n’a sûrement pas dit son dernier mot.
Une stratégie russe qui s’inscrit, dans le moyen terme, dans ce combat de l’ombre où le président Vladimir Poutine excelle et qui prend date, dès à présent, de la potentielle guerre économique qui va suivre « l’épisode Covid-19 ».
Au-delà de ces considérations, voir cette « sainte Russie » si décriée, si méprisée, boycottée venir voler au secours de Rome, symbole de la chrétienté, je trouve cela très réconfortant…
Ainsi, le monde méditerranéen est maintenant dominé par la Russie et la Turquie : la roue de l’Histoire tourne.
Quant à nos gouvernants, membres de l’OTAN et de l’UE, s’ils avaient un peu de cette force de caractère qui anime les deux protagonistes, ils devraient exclure la Turquie de l’OTAN, bloquer résolument les frontières et cesser de verser une rançon.
C’est Poutine qui va gagner l’élection de 2020, car il dispose désormais des deux candidats de la finale. Il faut faire barrage aux deux !
Poutine écoutera, impassible, et prendra sa décision. Plus que jamais, c’est lui le maître du jeu en Syrie.
Soyons clairs tout suite : je ne sais pas si la « main de Poutine » est derrière le GriveauxGate. Par contre, ceux qui l’excluent et moquent cette hypothèse me semblent d’une naïveté déconcertante.
C’est la première fois que Poutine va à Damas depuis le début de la guerre en 2011.
Même à l’heure où cet article sera mis en ligne et à laquelle on ne saura, évidemment, pas ce qu’il sortira de ce sommet, tenu
20 ans après les interventions de l’OTAN en Serbie, le problème du Kosovo n’est toujours pas réglé.
L’Europe n’est pas qu’une carte dont on peut effacer les frontières construites par l’Histoire : elle est constituée de peuples qui perdent leur souveraineté si on les confond en un seul.
Il est donc à mettre au crédit d’Emmanuel Macron d’avoir enfin pris acte de la fin de cette géopolitique du siècle dernier, censée opposer « empire du bien » et « axe du mal ».
Vladimir Poutine est très populaire en Afrique, pour l’image qu’il donne de solide gardien d’une identité culturelle forte et de valeurs nationales décomplexées…
Tout ce qui se passe en Syrie en ce moment n’est, certes, pas du cinéma, mais ressemble diablement à un spectacle conçu et réalisé par les acteurs principaux.
Cette mention d’« intégrité territoriale de la Syrie » est une concession nouvelle et fondamentale de la part d’Erdoğan.
L’accord conclu à Sotchi entre la Turquie et la Russie est un modèle de réussite.
Poutine, avec le départ des Américains, a maintenant toutes les cartes en main.
Donald Trump semble avoir commis une bévue majeure en annonçant le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie actuellement administré par les Kurdes autonomistes du PYD.
Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, et Florence Parly, ministre des Armées, se rendent en Russie. Va-t-on vers un réchauffement des relations franco-russes ?
Il ne s’agit pas d’embrasser Vladimir Poutine sur la bouche, pas plus d’ailleurs que Donald Trump, mais de regarder les réalités en face.
Maître Jacques à Brégançon, Macron risque de n’être plus que la mouche du coche à Biarritz, un coche dont le cocher s’appelle Trump…
Qui est le chat, qui est la souris ? Qu’importe ! Au bout du compte, Macron s’enorgueillira d’avoir accompli son devoir et Poutine pourra se moquer du matamore de la politique
Le communiqué français a dû faire sourire Vladimir Poutine.
Qu’a fait Poutine pour redonner vie à son pays et à ses habitants ? Il a commencé par faire une chasse féroce à tous ces oligarques pour que l’État puisse reprendre les choses en main.
Les Américains sont, naturellement, très en colère et multiplient les pressions sur la Turquie pour la contraindre de renoncer à cette acquisition de haute valeur symbolique.
Au-delà de l’effet d’annonce, est-ce que cela change fondamentalement quelque chose à la situation dans la région ? Non.
Le référendum constitutionnel a été largement approuvé par les Russes, mercredi 1er juillet. Vladimir Poutine pourra siéger au Kremlin pour deux mandats supplémentaires. 74,1 %
En attendant, c’est Erdoğan qui est en train de profiter de la situation et, grâce au chaos, l’État islamique redresse la tête dans le sud. Beau bilan ! Mais, fort heureusement, Poutine n’a sûrement pas dit son dernier mot.
Une stratégie russe qui s’inscrit, dans le moyen terme, dans ce combat de l’ombre où le président Vladimir Poutine excelle et qui prend date, dès à présent, de la potentielle guerre économique qui va suivre « l’épisode Covid-19 ».
Au-delà de ces considérations, voir cette « sainte Russie » si décriée, si méprisée, boycottée venir voler au secours de Rome, symbole de la chrétienté, je trouve cela très réconfortant…
Ainsi, le monde méditerranéen est maintenant dominé par la Russie et la Turquie : la roue de l’Histoire tourne.
Quant à nos gouvernants, membres de l’OTAN et de l’UE, s’ils avaient un peu de cette force de caractère qui anime les deux protagonistes, ils devraient exclure la Turquie de l’OTAN, bloquer résolument les frontières et cesser de verser une rançon.
C’est Poutine qui va gagner l’élection de 2020, car il dispose désormais des deux candidats de la finale. Il faut faire barrage aux deux !
Poutine écoutera, impassible, et prendra sa décision. Plus que jamais, c’est lui le maître du jeu en Syrie.
Soyons clairs tout suite : je ne sais pas si la « main de Poutine » est derrière le GriveauxGate. Par contre, ceux qui l’excluent et moquent cette hypothèse me semblent d’une naïveté déconcertante.
C’est la première fois que Poutine va à Damas depuis le début de la guerre en 2011.
Même à l’heure où cet article sera mis en ligne et à laquelle on ne saura, évidemment, pas ce qu’il sortira de ce sommet, tenu
20 ans après les interventions de l’OTAN en Serbie, le problème du Kosovo n’est toujours pas réglé.
L’Europe n’est pas qu’une carte dont on peut effacer les frontières construites par l’Histoire : elle est constituée de peuples qui perdent leur souveraineté si on les confond en un seul.
Il est donc à mettre au crédit d’Emmanuel Macron d’avoir enfin pris acte de la fin de cette géopolitique du siècle dernier, censée opposer « empire du bien » et « axe du mal ».
Vladimir Poutine est très populaire en Afrique, pour l’image qu’il donne de solide gardien d’une identité culturelle forte et de valeurs nationales décomplexées…
Tout ce qui se passe en Syrie en ce moment n’est, certes, pas du cinéma, mais ressemble diablement à un spectacle conçu et réalisé par les acteurs principaux.
Cette mention d’« intégrité territoriale de la Syrie » est une concession nouvelle et fondamentale de la part d’Erdoğan.
L’accord conclu à Sotchi entre la Turquie et la Russie est un modèle de réussite.
Poutine, avec le départ des Américains, a maintenant toutes les cartes en main.
Donald Trump semble avoir commis une bévue majeure en annonçant le retrait des troupes américaines du nord de la Syrie actuellement administré par les Kurdes autonomistes du PYD.
Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, et Florence Parly, ministre des Armées, se rendent en Russie. Va-t-on vers un réchauffement des relations franco-russes ?
Il ne s’agit pas d’embrasser Vladimir Poutine sur la bouche, pas plus d’ailleurs que Donald Trump, mais de regarder les réalités en face.
Maître Jacques à Brégançon, Macron risque de n’être plus que la mouche du coche à Biarritz, un coche dont le cocher s’appelle Trump…
Qui est le chat, qui est la souris ? Qu’importe ! Au bout du compte, Macron s’enorgueillira d’avoir accompli son devoir et Poutine pourra se moquer du matamore de la politique
Le communiqué français a dû faire sourire Vladimir Poutine.
Qu’a fait Poutine pour redonner vie à son pays et à ses habitants ? Il a commencé par faire une chasse féroce à tous ces oligarques pour que l’État puisse reprendre les choses en main.
Les Américains sont, naturellement, très en colère et multiplient les pressions sur la Turquie pour la contraindre de renoncer à cette acquisition de haute valeur symbolique.
Au-delà de l’effet d’annonce, est-ce que cela change fondamentalement quelque chose à la situation dans la région ? Non.
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