
Nous savions Poutine malade, quasi grabataire, rafistolé de toutes parts, décédé deux fois, ressuscité provisoirement. Les bulletins de santé alarmants s'amoncelaient sur le plateau de BFM. Ce n'était plus qu'une question d'heures. Avait-on averti un pope ? A-t-on pensé au cyanure pour abréger ses souffrances ?
Ignorant la gravité des maux dont il est atteint, le moribond continue d'apparaître, ici et là. Discours fleuve le 21 février, visite éclair à Marioupol, rencontres multiples, notamment avec le président chinois. Les médecins crient au miracle, les autorités ukrainiennes expliquent le phénomène avant qu'il ne soit homologué par le Vatican. Il a des sosies. Trois, exactement. En octobre, le chef des renseignements ukrainiens, Kyrylo Boudanov, l'affirme : « On en connaît trois qui apparaissent régulièrement, mais combien sont-ils en tout, on n'en sait rien. » Une usine à sosies aurait été repérée en Sibérie. L'affaire est prise très au sérieux par le clone de Zelensky.
Convaincus de l'entourloupe, les spécialistes examinent les photos et les vidéos au microscope électronique. Un ancien proche de la version originale remarque « une pommette gauche gonflée, une lèvre supérieure anormalement pendante » ; là, il toussote, le lendemain, il ne toussote plus ; ici, il est fringant, quelques jours plus tard, il semble fatigué. Le plus fin observateur, l'ancien officier du KGB Sergueï Jirnov, remarque le geste qui trahit la supercherie. Lors d'une apparition publique, Vladimir Poutine essaye de « chasser des moustiques venant vers sa droite avec son bras gauche, son autre bras semblant paralysé ». La preuve saute aux yeux avec la vidéo le montrant le lendemain : « Lors de la parade de la flotte de Saint-Pétersbourg, c'était un autre homme, qui bougeait parfaitement. » Un moustique est retrouvé. Il confirme. Le dicton selon lequel tous les sosies sont de Lyon est anéanti. Il s'en fabrique également à Moscou. Le bougre est capable d'envoyer deux ersatz à La Haye pour témoigner devant la Cour pénale internationale. Poupou et Titine, les célèbres duettistes du Kremlin.
En 2020, lors de ses premières funérailles, Vladimir Poutine avait avoué que le recours à une doublure lui avait été proposé « lors des moments les plus durs de la lutte contre le terrorisme ». Droit sur son ours, l'homme avait décliné l'offre. Il était impossible de reproduire son état chancelant. La bête n'aurait fait qu'une bouchée de l'imitateur.
La découverte du stratagème mis en place en 2023 ne faisant plus l'ombre d'un doute, les médias enquêtent désormais sur la santé des sosies. Pas très vaillants... Des obsèques groupées pourraient avoir lieu. Par dizaines, ils succombent à la vue du dernier check-up de leur employeur. Le vrai Poutine a juré qu'il suivrait les cortèges. « Il nous enterrera tous », a précisé l'une des futures victimes.
Un communiste sera toujours un communiste, sans se voiler la face.
Vous voyez pas qu’ils arrêtent un sosie pour le trainer devant la Cour de Justice à la Haye ! ça nous tiendrait compagnie un moment sur les Médias ! ! !