Vladimir Poutine
Le 16 mars dernier, Joe Biden n’avait pas hésité à qualifier Vladimir Poutine de « criminel de guerre »…
En quelques semaines, nos indécrottables bien-pensants ont retourné leurs vestes comme crêpes à la Chandeleur, avec une rapidité de transformiste de métier.
Le philosophe français à la chemise blanche a estimé qu’Israël a eu tort de rester neutre dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie…
Bien que le défi semblât évoquer un match de boxe ou une quelconque rixe au corps à corps, l’homme d’affaires n’a pas encore précisé la nature exacte de la discipline sportive par laquelle il souhaitait en finir.
Le géopolitologue Alexandre del Valle revient sur l’action du Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui s’improvise médiateur dans la guerre russo-ukrainienne. Vous êtes géopolitologue. Le
L’hystérie médiatique actuelle permet difficilement d’analyser objectivement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il faut pourtant comprendre pourquoi, et à la surprise quasi générale, Vladimir Poutine a décidé de franchir le Rubicon pour une opération à très hauts risques.
Les jours suivants, les belligérants se munirent de sacs de confettis. La liste des sanctions s’allongeait, toutes plus amusantes les unes que les autres.
Ni Poutine, ni OTAN, Ukraine autonome… Europe indépendante !
L’OTAN était « en état de mort cérébrale », selon certain, Poutine l’a subitement ranimée.
Guerre économique et financière totale. Mais pas que. Guerre psychologique et symbolique totale.
Poutine, d’une grande prudence depuis 22 ans, a clairement changé de stratégie.
Demander à la Russie de battre sa coulpe aurait forcé la gauche à battre aussi la sienne.
Les États-Unis ont immédiatement dénoncé une escalade « inacceptable ».
Poutine est aux commandes de la Russie depuis août 1999 : il a en tête les engagements successifs des uns et des autres. Côté américain, il en est à son cinquième président. Côté français, à son quatrième. Il a la mémoire du temps long.
« Pour nous, chaque perte, c’est le fils, le père, le frère de quelqu’un. »
Regards croisés du politique et du militaire sur la stratégie au Donbass de l’homme qui fait trembler l’Europe : Vladimir Poutine.
La Russie et la Chine ne sont pas nos ennemis.
Il est intéressant de voir un Emmanuel Macron, il y a cinq ans candidat d’une France redéfinie en « start-up nation », venir au secours du « monde ancien », quand la raison froide des États primait sur l’émotion médiatique.
Notre Président joue, dans ce rôle, sa notoriété sur le plan international, mais également sa crédibilité comme candidat à sa succession.
L’Ukraine n’est pas la Crimée et la Russie ne se lancera pas dans une guerre aux conséquences inconnues.
Pause momentanée ? Les deux chefs d’État semblent d’accord pour la poursuite d’un dialogue qui concerne avant tout l’Europe. À Macron de convaincre ses partenaires européens que c’est bien leur problème, plus que celui des Américains…
Il est vrai que l’actuelle alliance de fait russo-chinoise, singulièrement déséquilibrée aux dépens de Moscou, n’a pu prendre corps que par l’incurie d’une administration américaine en proie à un tropisme antirusse remontant aux heures de l’URSS…
Ces propos ont été qualifiés d’« insulte » aux Russes et d’« attaque » contre son pays par le président de la chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine.
Mercredi 17 mars, le président des États-Unis, Joe Biden, a affirmé, lors d’une interview, que Vladimir Poutine était « un tueur » et qu’il en
C’était bien la peine de railler Donald Trump, ses propos à l’emporte-pièce et la très personnelle manière qu’il avait de parler d’abord et de réfléchir ensuite.
Ancien judoka, Poutine s’appuya sur le sport pour redresser les Russes, les sortir de la torpeur dans laquelle un siècle d’immobilisme.
Pour Vladimir Poutine, le conflit serait entré maintenant « dans la pire de ses variantes ».
La Russie prévoit de commencer à vacciner le personnel médical durant ce mois d’août.
Le 16 mars dernier, Joe Biden n’avait pas hésité à qualifier Vladimir Poutine de « criminel de guerre »…
En quelques semaines, nos indécrottables bien-pensants ont retourné leurs vestes comme crêpes à la Chandeleur, avec une rapidité de transformiste de métier.
Le philosophe français à la chemise blanche a estimé qu’Israël a eu tort de rester neutre dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie…
Bien que le défi semblât évoquer un match de boxe ou une quelconque rixe au corps à corps, l’homme d’affaires n’a pas encore précisé la nature exacte de la discipline sportive par laquelle il souhaitait en finir.
Le géopolitologue Alexandre del Valle revient sur l’action du Premier ministre israélien Naftali Bennett, qui s’improvise médiateur dans la guerre russo-ukrainienne. Vous êtes géopolitologue. Le
L’hystérie médiatique actuelle permet difficilement d’analyser objectivement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il faut pourtant comprendre pourquoi, et à la surprise quasi générale, Vladimir Poutine a décidé de franchir le Rubicon pour une opération à très hauts risques.
Les jours suivants, les belligérants se munirent de sacs de confettis. La liste des sanctions s’allongeait, toutes plus amusantes les unes que les autres.
Ni Poutine, ni OTAN, Ukraine autonome… Europe indépendante !
L’OTAN était « en état de mort cérébrale », selon certain, Poutine l’a subitement ranimée.
Guerre économique et financière totale. Mais pas que. Guerre psychologique et symbolique totale.
Poutine, d’une grande prudence depuis 22 ans, a clairement changé de stratégie.
Demander à la Russie de battre sa coulpe aurait forcé la gauche à battre aussi la sienne.
Les États-Unis ont immédiatement dénoncé une escalade « inacceptable ».
Poutine est aux commandes de la Russie depuis août 1999 : il a en tête les engagements successifs des uns et des autres. Côté américain, il en est à son cinquième président. Côté français, à son quatrième. Il a la mémoire du temps long.
« Pour nous, chaque perte, c’est le fils, le père, le frère de quelqu’un. »
Regards croisés du politique et du militaire sur la stratégie au Donbass de l’homme qui fait trembler l’Europe : Vladimir Poutine.
La Russie et la Chine ne sont pas nos ennemis.
Il est intéressant de voir un Emmanuel Macron, il y a cinq ans candidat d’une France redéfinie en « start-up nation », venir au secours du « monde ancien », quand la raison froide des États primait sur l’émotion médiatique.
Notre Président joue, dans ce rôle, sa notoriété sur le plan international, mais également sa crédibilité comme candidat à sa succession.
L’Ukraine n’est pas la Crimée et la Russie ne se lancera pas dans une guerre aux conséquences inconnues.
Pause momentanée ? Les deux chefs d’État semblent d’accord pour la poursuite d’un dialogue qui concerne avant tout l’Europe. À Macron de convaincre ses partenaires européens que c’est bien leur problème, plus que celui des Américains…
Il est vrai que l’actuelle alliance de fait russo-chinoise, singulièrement déséquilibrée aux dépens de Moscou, n’a pu prendre corps que par l’incurie d’une administration américaine en proie à un tropisme antirusse remontant aux heures de l’URSS…
Ces propos ont été qualifiés d’« insulte » aux Russes et d’« attaque » contre son pays par le président de la chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine.
Mercredi 17 mars, le président des États-Unis, Joe Biden, a affirmé, lors d’une interview, que Vladimir Poutine était « un tueur » et qu’il en
C’était bien la peine de railler Donald Trump, ses propos à l’emporte-pièce et la très personnelle manière qu’il avait de parler d’abord et de réfléchir ensuite.
Ancien judoka, Poutine s’appuya sur le sport pour redresser les Russes, les sortir de la torpeur dans laquelle un siècle d’immobilisme.
Pour Vladimir Poutine, le conflit serait entré maintenant « dans la pire de ses variantes ».
La Russie prévoit de commencer à vacciner le personnel médical durant ce mois d’août.
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