Dans nos périls, la responsabilité du pouvoir en place est écrasante
3 minutes de lecture
Il y a bien un point sur lequel le gouvernement ne ment pas, c’est sur ce qui nous attend cet hiver. Les Français vont manger froid, très froid même. Tout le reste relève de la communication.
Notre bon Président tire avec le plus d’habileté possible un épais rideau de mots entre nous, simples citoyens, et ses responsabilités écrasantes dans cette crise. Mais les coutures craquent et le déguisement confectionné à la hâte ne masque plus la réalité nue : dans cette crise de l’énergie, Emmanuel Macron a godillé comme un politicard irresponsable. Il a fait l’erreur majeure, lourde, destructrice, d’écouter l'Europe, d'écouter les écologistes, d'écouter les irresponsables, des autorités que les Français n'ont pas élues, qui se fichent de la nation comme d'une guigne ou espèrent sa disparition. Lors de son premier mandat, Macron et Philippe s’étaient laissés convaincre par les mêmes lobbies qu’il fallait réduire la vitesse sur les routes de France, pour la sécurité bien sûr, mais surtout pour faire des économies de carburant, argument hissé haut par les écolos. Idem pour les radars. Résultat : une jacquerie qui a fait trembler le pouvoir sur ses bases. Les bêtises accumulées par Macron et ses gouvernements sur l’énergie sont encore plus volumineuses, encore plus flagrantes. Là encore, il fallait plaire aux écologistes. Alors, on a saccagé l’outil nucléaire français. Et on s’en est vanté !
Il y a 2 ans, Elisabeth Borne annonçait la fermeture de Fessenheim, nous conduisant à la catastrophe électrique cet hiver.
Bravo la Macronie ! pic.twitter.com/Gbw5RNsKNg— Chantal Desbrosdeq (@desbrosdeq) August 27, 2022
Même irresponsabilité crasse dans la guerre en Ukraine. Ah, il allait souffrir des restrictions, l’impudent président Poutine, on allait lui faire voir de quel bois on se chauffe en France ! Bruno Le Maire lui tirait les oreilles jusqu’au claquage, au président Poutine. On a vu. Qui prend l’initiative de couper définitivement le robinet, aujourd’hui ? Un certain Vladimir Poutine. Qui vend son gaz hors de prix dans le monde entier, collectant des milliards inespérés ? Poutine. Et qui aura froid, cet hiver, tout en payant son gaz et son essence à des prix jamais atteints en France ? Le peuple français. Qu’on ne nous parle pas de fatalité, qu’on ne nous dise pas que toute l’Europe est à la même enseigne. Après une analyse un peu plus réaliste des rapports de force, la Hongrie a obtenu de la Russie des approvisionnements en gaz à des prix qui glaceront les Français dans quelques semaines.
Macron et son gouvernement ont, encore une fois, sacrifié leur peuple sur l’autel du mondialisme. Sur celui d’une Europe ivre d’une puissance qu’elle n’a plus, une Europe belliqueuse et envahie de migrants, orgueilleuse et dépendante du pétrole, du gaz et des États-Unis, une Europe imprévoyante et provocatrice, va-t-en-guerre et percluse de dettes, ignorante comme un enfant des rapports de force et du tragique de l’Histoire. Macron, le Président recordman de l'immigration en France qui s'agite aujourd'hui autour d'un imam, n’est que le jouet de ce système mortifère. Von der Leyen et le Président français s’entraînent par le fond, comme deux noyés. Il y avait pourtant des alternatives. La France pouvait garder ses centrales nucléaires. Elle pouvait balayer d’un revers de main les moulins à vent des éoliennes. Elle pouvait s’y prendre différemment avec Poutine.
Les erreurs manifestes, volontaires, étudiées, défendues, renouvelées de ce Président et de ses gouvernements ont quelque chose de diabolique car elles ont un sens. Elles pourraient apparaître comme le résultat d’une politique de gribouille ; elles sont tout, sauf cela. Est-ce leur but ? C’est en tout cas leur conséquence : toutes affaiblissent la nation, seule protection du peuple français, des plus pauvres et de ceux qui pleureront à la pompe et grelotteront de froid cet hiver. Cette nation, le macronisme la détruit à force de mauvaises décisions prises sous influence et de bonnes décisions repoussées comme la peste. Comme si nos gouvernants n’avaient, au fond, pour les Français qu’un sentiment : le mépris, peut-être même la haine.
69 commentaires
Macron m’inspire un seul mot : bonimenteur !
Ceux qui ont vote Macron devraient se denoncer pour que l’on puisse leur couper le courrant en premier.
Voilà ce qui arrive quant nos gouvernants ne font pas de « préférence nationale » mais hurlent avec les européistes inconséquents.
» JE NE CRAINS PAS LE SUFFRAGE UNIVERSEL … LES GENS VOTERONT COMME ON LEUR DIRA »
Déjà à une époque où il n’y avait ni pub, ni radio, ni TV, ni lectures politiques d’aucune sorte, Tocqueville disait que « les gens voteraient comme on leur dirait » …
Alors, imaginer un instant qu’avec toutes les solutions de communication existantes aujourd’hui pour « bourrer » le mou à des gens dont tout est fait pour rendre leur « mou » de plus en plus « mou » et « perméable » aux inepties depuis qu’on leur a appris à lire … il faudrait être bien niais pour imaginer que les choses puissent s’améliorer dans les temps à venir !..
Mais qu’est ce que les Français responsables attendent pour mettre en œuvre une éviction de ces incapables soumis au programme américano européen de destruction de nos nations?
» Encore des mots, toujours des mots … » pour cacher les maux, faire un écran de fumée sur sa propre responsabilité, ses erreurs et ses fautes.
Si l’art de gouverner n’est pas son fort, Macron se rattrappe avec de l’enfumage où il excelle.
Et comme il n’y a pas fumée sans feu, la maison France brûle et « toute la macronie (mais pas que) regarde ailleurs » (M. Chirac)
en 2017 c’était lui ou le chaos ….c’est le chaos ..j’ai qu’une crainte , c’est qu’il détruise encore notre grande nation .encore transférer des pouvoirs vers l u.e ..la cerise sur le gâteau serait (c’est dans les tuyaux) faire cadeau de notre siège de membre permanent à l’onu pour l’u.e
Oui. En 2017, c’était lui ou le chaos. Aujourd’hui nous avons les deux. LUI et le chaos! Préparons nous à un hiver plein de …surprises.
Vous avez revoulu macron, vous l’avez re-eu