Jean-Marie Bigard
Ne sommes-nous pas en train, par un retour de bâton ironique mais funeste, de donner une large audience au puritanisme islamique ?
Parfaitement légitime dans la dénonciation des propos outranciers du comique, le ministre ignore – ou fait mine d’ignorer – la personnalité de l’artiste en question.
Un sondage IFOP pour Valeurs actuelles donnait pourtant 13 % d’intentions de vote au candidat qui se voulait « représenter le peuple en dehors des partis politiques ».
Des humoristes qui se lancent en politique ? Rien de bien neuf sous le soleil…
Si Mme de Montchalin est de la prochaine charrette, qui sait, Jean-Marie Bigard lui passera peut-être un coup de téléphone pour la consoler.
Jean-Marie Bigard, dans tous les cas, de quelque manière qu’on le juge, est bien plus que Bigard.
Mais la stratégie mi droite-mi gauche, signature de ce mandat qui n’a décidément rien de neuf, se voit contrecarrée par un puissant mouvement ni droite ni gauche, authentiquement a-partisan, trans-courant, et qui pourrait jouer au chamboule-tout de la prochaine kermesse présidentielle !
Annexer ces figures pour mieux les amadouer ou les neutraliser.
Jean-Marie Bigard fait la bête, mais un ange, au fond de lui, sommeille.
L’interdiction faite à Bigard de se produire dans nos salles de spectacle procède indubitablement de cette censure insidieuse qui se répand en France de manière sourde mais bien réelle.
Ne sommes-nous pas en train, par un retour de bâton ironique mais funeste, de donner une large audience au puritanisme islamique ?
Parfaitement légitime dans la dénonciation des propos outranciers du comique, le ministre ignore – ou fait mine d’ignorer – la personnalité de l’artiste en question.
Un sondage IFOP pour Valeurs actuelles donnait pourtant 13 % d’intentions de vote au candidat qui se voulait « représenter le peuple en dehors des partis politiques ».
Des humoristes qui se lancent en politique ? Rien de bien neuf sous le soleil…
Si Mme de Montchalin est de la prochaine charrette, qui sait, Jean-Marie Bigard lui passera peut-être un coup de téléphone pour la consoler.
Jean-Marie Bigard, dans tous les cas, de quelque manière qu’on le juge, est bien plus que Bigard.
Mais la stratégie mi droite-mi gauche, signature de ce mandat qui n’a décidément rien de neuf, se voit contrecarrée par un puissant mouvement ni droite ni gauche, authentiquement a-partisan, trans-courant, et qui pourrait jouer au chamboule-tout de la prochaine kermesse présidentielle !
Annexer ces figures pour mieux les amadouer ou les neutraliser.
Jean-Marie Bigard fait la bête, mais un ange, au fond de lui, sommeille.
L’interdiction faite à Bigard de se produire dans nos salles de spectacle procède indubitablement de cette censure insidieuse qui se répand en France de manière sourde mais bien réelle.