Emmanuel Macron appelle la France à « assumer sa part d’africanité » : Éric Zemmour lui répond
Ce vendredi s'est ouvert le sommet Afrique-France à Montpellier. Le président de la République, Emmanuel Macron, a appelé la France à « assumer sa part d'africanité ».
« Une dette envers l'Afrique »
« Nous avons une dette envers l'Afrique », a lancé Emmanuel Macron lors du sommet Afrique-France qui s'est ouvert ce vendredi, à Montpellier, reprenant une vieille antienne.
Selon le chef de l'État, seul chef d'État présent au sommet, où les chefs d'État africains n'ont pas été invités, la France doit « assumer sa part d'africanité ».
« Notre pays s'est construit dans ce rapport à l'Afrique. Nous avons près de sept millions de Français dont la vie est intimement, familialement, de manière directe, en première ou en deuxième génération, liée à l'Afrique. On ne peut pas avoir une France qui construit son propre roman national si elle n'assume pas sa part d'africanité, si elle ne regarde pas à travers ces pages sombres ou heureuses. Nous tous, dans cette salle, n'avons pas choisi notre histoire et notre géographie. Un pays comme la France a un devoir de répondre aux demandes de la jeunesse africaine », a-t-il ajouté.
Le Président a aussi annoncé la restitution d'œuvres d'art récupérées au Bénin.
Réponse
La réponse d'Éric Zemmour, évoqué en filigrane par le Président sortant, ne s'est pas fait attendre. À l'affirmation d'Emmanuel Macron selon laquelle « l'avenir de l'Afrique et de la France appartient aux jeunes générations. De Ouagadougou à Montpellier, leurs voix portent un souffle d'espoir », le journaliste et possible candidat au mandat suprême a rétorqué qu'Emmanuel Macron « v[oulait] dissoudre la France dans l'Afrique. Que Ouagadougou reste Ouagadougou, et que Montpellier reste Montpellier. »
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
L'intervention média
Les plus lus de la semaine
LES PLUS LUS DE LA SEMAINE
Les plus lus du mois
LES PLUS LUS DU MOIS
- Gabrielle Cluzel - 49 382 vues
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :