[Tribune] Menaces contre les militants politiques : que fait le gouvernement ?

BLACK BLOCS

À mesure que l’échéance présidentielle se rapproche, les agressions contre les militants de partis politiques s’intensifient. De moins en moins espacées dans le temps, de plus en plus violentes, elles sont l’illustration d’une société dont les discordes n’ont cessé d’être instrumentalisées par un Président brutal, méprisant, semeur de divisions et de haine.

Pour autant, il faut souligner la curieuse inclination des agresseurs à s’en prendre aux militants de partis situés exclusivement à droite de l’échiquier politique : dans l’Essonne, des militants Reconquête ont été aspergés d’essence. Les coupables ont été arrêtés et ont été condamnés à seulement un stage de citoyenneté ( Le Parisien, 19/3/2022). Stéphane Rambaud, conseiller régional du Rassemblement national, a été agressé avec son équipe à Hyères pendant un collage. Dans le Vaucluse, à Védène, d’autres militants du Rassemblement national ont été insultés et agressés. À Metz, c’est le président de Génération Z, Stanislas Rigault qui a dû subir des insultes et des menaces de la part de racailles alors qu’il sortait d’un meeting d’Éric Zemmour. La liste est longue et ne provoque pas l’indignation de la classe politique. Celle-ci préfère faire son beurre sur les « Macron assassin » scandés au meeting du Trocadéro par une foule exaspérée par le laisser-faire coupable du gouvernement sur la question de l’insécurité. De la part d’Emmanuel Macron, pas un mot sur les agressions contre les militants. Mais en revanche, il a osé demander de la « bienveillance » de la part d’Éric Zemmour qui serait, selon lui, « dans la violence et l’invective » (BFM TV, 28/3/2022). Le même Emmanuel Macron, il n’y a pas si longtemps, admettait qu’il avait très envie d'« emmerder les Français »… Ne parlons même pas de son gendre qui avait souhaité la mort du candidat de Reconquête sur Twitter. En termes de bienveillance, on repassera !

Ainsi donc, pendant que l’ensemble des médias se concentre sur des slogans excessifs, elle passe sous silence les multiples agressions, les menaces de mort (France Bleu, 26/3/2022), voire parfois même les coups de couteau (Le Parisien, 11/3/2022) qui égrènent le quotidien des partisans de partis politiques de droite. La plupart de ces militants sont dans une situation complexe : ils savent qu’en plus de risquer leur intégrité physique, ils risquent le pilori médiatique à cause de leur étiquette politique. En effet, en cas de riposte, l’agression se transformera, dans le langage journalistique, en « altercation de militants pro-Zemmour et anti-Zemmour », indépendamment de toute responsabilité pour celui qui a lancé la première insulte, porté le premier coup. En cas de réaction d’autodéfense, le deux poids deux mesures des juges jouera probablement en faveur des activistes de gauche. Dans cette situation, les patriotes agressés ont tout à perdre et les antifas tout à gagner.

Quand des soi-disant « antifascistes » viennent perturber un meeting avec des barres de fer, des couteaux, des pavés, des cocktails Molotov et même une grenade dans leurs besaces, comment peut-on tolérer que la classe médiatico-politique ne se focalise que sur les rares dérapages ayant lieu, au même moment, chez quelques individus isolés de l’autre côté du spectre politique ? Pourquoi les antifas payent-ils aussi rarement pour leurs attaques alors qu’ils entravent continuellement l’exercice de la démocratie ? Cette citation attribuée à Winston Churchill n’a jamais été autant d’actualité : « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes. »

Quoi qu’il en soit, les Français sont en droit d’attendre des pouvoirs publics qu’ils ripostent contre ces agressions de manière exemplaire et qu’ils mettent un terme à ces groupuscules d’extrême gauche qui ne semblent pas craindre, pour le moment, la menace d’une dissolution. Nos concitoyens demandent la paix dans nos rues et la possibilité de prendre part au débat public sereinement, sans avoir à craindre les troubles provoqués par ceux qui ne tolèrent pas d’avoir à affronter des avis contradictoires.

Jean-Frédéric Poisson
Jean-Frédéric Poisson
Ancien député des Yvelines, président de VIA - La Voie du Peuple

Vos commentaires

35 commentaires

  1. le socialo fascisme ignore toute forme de démocratie. Celui qui défend la nation, l’ordre et l’honneur est un danger pour la société. Les mondialistes et en première ligne des directeurs de supermarché comme macron n’existent que par les ordres qu’ils reçoivent de l’état profond , comprendre destruction des nations et chaos général. Macron brille par sa vulgarité, sa brutalité et son ignorance. Il n’est pas là pour réfléchir il est là pour casser.

  2. Malheureusement, tout est à l’image de cette action contre le citoyen qui avait osé poser une question sur Alstom et Mac Kinsey dans une réunion électorale de Macron et qui a été chassé du débat.

  3. Macron et sa clique sont trop contents que des racailles de gauche attaquent les militants patriotes. Ils en sont les complices. Il y a 2 ans, les blacks-blocks et les mêmes racailles ont pu démolir librement tout ce qu’ils voulaient et on a pu se poser beaucoup de questions sur leur impunité. De la même façon que Macron et sa clique sont complices de l’insécurité, du désordre et de l’effondrement de notre pays. Et ils le savent parfaitement, quand ils font tout, pour ne pas rendre de comptes.

  4. Vaste programme quand on sait que Macron et ses sbires soutiennent ceux qui tentent d’attaquer l’extrême droite comme ils disent.

  5. Macron le destructeur organisé avec les US de la France le pire pantin que la République à pu avoir. Alors il est temps de ne pas voter pour d’autres pantins ou pour les gourdes qui se prennent pour des moulins à vents comme Marine. Il n’y en a qu’un seul qui a les convictions et la volonté de refaire de la France un vrai pays. Ce qui est malheureux c’est que l’UE et plus grave l’Allemagne sont sous la même emprise de la mafia destructrice US
    de la nouvelle société des escrocs mondialistes.

    • Sur les 12 candidats, vous avez raison, il n’y en a qu’un qui n’a jamais dévié de ses convictions, ses propos choquent les oreilles sensibles. Mais c’est justement ça qu’il faut pour opérer le vrai changement, organiser la remigration et redresser la barre. J’ai reçu ma carte d’adhérent pionnier de Reconquête. Si Macron est réélu, les français attendront t’ils 2027 sans broncher ? Rien n’est moins sûr.

  6. Les français ne supportent plus la macronie et ses médias aux ordres qui ne parlent pas des agressions physiques de leurs amis de l’ultra gauche . Ils sauront s’en rappeler dans une semaine

  7. Qui finance les frais de transport et de nourriture les Blacks Blocs, Anti- Fa, No-Borders, lorsqu’ils se déplacent et se regroupent ? Qui ne les dissout pas, les laisse faire sur le terrain ? Pour le savoir enfin tous les patriotes unis au second tour.

    • Un de mes oncles, retraité actuellement, a été le commandant du PC circulation de Paris, chaque écran représente de six à huit caméras et les écrans tapissent tout un mur. Il est facile de voir des attroupements, ils viennent d’où, se dirigent où, font quoi; de façon à concentrer des effectifs de police ou de CRS. La répons à cette question, c’est le laxiste en chef qui donne les ordres, notre cher Macron. Le 10/04, votons Zemmour pour redresser la France.

  8. Article au ton très juste dont l’auteur n’ignore pas qu’il est de l’ordre de la plus pure incantation lorsqu’il demande aux pouvoirs publics d’intervenir.
    Quand le pouvoir politique ne tient que par la peur qu’il entretient en permanence, peur du flash ball pour les manifestants, peur d’un virus, peur de la guerre, peur de sortir à cause de la racaille, cette peur doit aussi toucher ses opposants. Les « antifas » sont les crétins utile d’un Macron qui ne les en méprise pas moins.

  9. Le seul dictateur de droite a été franco qui a même pris des mesures sociales. Hitler mussolini et staline étaient de gauche. Et Mao? Et l’autre fou polpot et plus j’y pense et plus j’y vois des morts et de la souffrance gratuite

  10. Ils ne gouvernent que par la peur et les mesures sanitaires appliquées ont servi à annihiler tout esprit de rébellion, mais ils ont été trop loin, et le 10 avril, chacun dans l’isoloir doit glisser le bulletin qui signera la fin de la partie.

    • Je le souhaite, mais ne suis pas sur pour autant de l’éviction de cette classe politique de corrompus.

      • Que toutes et tous dégainent leur bulletin de vote et s’en sera fini de cette infamie de gouvernement.

  11. Macron est brutal, la macronie est violente. Le député El Guerrab qui a failli tuer à coup de casque un membre du PS en est l’illustration parfaite. Il n’a même pas démissionné.

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois