Tom Cruise, responsable des rodéos urbains ? L’imagination de LFI est sans limite…

Qui est responsable des rodéos urbains ? Éric Coquerel a la réponse : un acteur américain dont la production envahit les écrans du monde entier.

ALERTE VIDÉO | Les rodéos urbains sont dûs à Tom "Crouise" de Mission impossible selon Eric Coquerel.
On touche le fond.pic.twitter.com/LQHMxWZBp3

— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) May 12, 2025

Le parallèle est osé

À deux doigts d’y voir un coup de Donald Trump envoyant Tom Cruise en mission… pas impossible, cette fois, car déstabiliser une France déjà chancelante n’est pas trop compliqué. Le député LFI de Seine-Saint-Denis, sur TF1, évoque en effet les exploits de la star américaine, en moto, souvent sur une roue. On savait que l’homme avait plusieurs tours dans son chapeau à excuses, on se souvient du voile de mariée comparée à un voile islamique, mais là, le parallèle est osé.

Tom Cruise est devenu célèbre par ses Top Gun - le deuxième volet est sorti il y a trois ans -, on ne peut pas dire que les voyous se précipitent sur leurs cours de maths pour entrer en prépa et, ainsi, pouvoir intégrer l’armée de l’air afin de piloter des avions de chasse au service de leur pays comme Maverick, le héros du film. Il y a eu également, en 2018, un très beau film avec Pierre Niney sur le métier sacrificiel des pompiers et dont le titre était leur devise, Sauver ou périr. On ne peut pas dire, non plus, qu’il ait suscité beaucoup de vocations. Je n’en connais aucun qui ait lâché le deal au pied des cités pour ce métier mal rémunéré s’il en est.

S’il y a du cinéma, dans cette affaire, c’est celui que nous fait l’extrême gauche, comme à chaque fois. On se souvient que la chercheuse au CNRS Isabelle Veyrat-Masson, celle-là même qui avait vu du Roméo et Juliette dans Crépol, le 30 août dernier, avait comparé les rodéos urbains à West Side Story. Cela donne un vernis romantique et des airs de James Dean à la mèche blonde gominée aux délinquants. Il faut bien que jeunesse se passe, n’est-ce pas ! Tant pis si un sapeur-pompier volontaire de 38 ans, Niccolo Scardi, père d’une petit garçon de 9 ans, a été percuté à Évian-les-Bains, en Haute-Savoie, ce samedi 10 mai, alors qu'il tentait d'intervenir lors d'un rodéo urbain. Il est actuellement entre la vie et la mort. Précision sordide qui n'est pas un détail : celui qui a failli mortellement l’écraser est revenu sur ses pas lui cracher dessus pendant que ses camarades essayaient de lui prodiguer les premiers secours. Les super héros américains ne font pas ça.

La France de l’ordre face à l’ordre du désordre

On entend, sans doute à raison, que si les pompiers se font à présent si souvent caillasser - car c’est très fréquent, avec plus ou moins de gravité -, c’est parce qu’ils portent uniforme et sont donc mis, par les voyous, dans le même camp que les forces de l’ordre. Ce camp s'appelle la France et ce camp n’est pas le leur.

Gérald le garde des Sceaux épinglant le constat de Darmanin le ministre de l’Intérieur a eu raison de dire qu’aucun endroit, en France, n’était safe. Depuis que la désastreuse politique de la ville a fait tâche d’huile, la France tout entière est devenue une vaste cité du Val Fourré. Évian est une jolie petite ville thermale, avec son église typique du gothique savoyard, ses vestiges du château des comtes de Savoie, sa Villa Lumière, son théâtre, son casino, rappelant la vie douce de jadis, quand Sarah Bernhardt, Gustave Eiffel ou encore Marcel Proust la fréquentaient. Qui aurait pu croire que, comme tant d’autres, elle allait voir, sur son sol, se réaliser la prophétie de Gérard Collomb en 2018 : « On vit côte à côte. Je crains que demain, on ne vive face à face » ? C’était hier. Son présent est devenu le passé, et son futur notre présent.

Ce samedi, nous avons eu un exemple emblématique de ce face-à-face. La France de l’ordre face à l’ordre du désordre. La France qui sert et celle qui se sert et la dessert. La France qui est l’honneur de la France face à celle qui en est le déshonneur.

Tandis que certains allument des brasiers, d’autres les éteignent au péril de leur vie. La gauche dit souvent à la droite qu’en matière sécuritaire, il ne faut pas « mettre de l’huile sur le feu ». De quel feu s’agit-il ? La gauche ne le dit jamais, mais convient par là implicitement qu’il y en a un. Bien pire que celui de Notre-Dame, et il n’est pas sûr que celui-là, nos valeureux pompiers réussissent à l’éteindre, car ils en sont les premières victimes.

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