Royaume-Uni
Résumons : nous sommes en Irlande du Nord, le dimanche 30 janvier 1972, à Derry. La guerre entre catholiques et protestants bat son plein. La manifestation dégénère et quatorze Irlandais se retrouvent allongés sur le bitume.
…ce candidat n’a pas été embauché. Parce qu’il a trois gros défauts : c’est un homme, il est blanc et il est hétérosexuel.
C’est à ce moment que le chroniqueur de Boulevard Voltaire s’efface pour faire place au psychiatre Boris Cyrulnik, davantage en mesure de comprendre la genèse du phénomène.
Ce choix n’est peut-être pas étranger au fait que madame May était, au départ, hostile au Brexit.
Nous aurions bien tort de nous réjouir des malheurs de nos meilleurs amis anglais, puisque en France, de semblables manœuvres de coulisses sont depuis longtemps la norme.
L’économie n’est pas une science exacte et aucune prévision n’est assurée de se réaliser.
Si cette manifestation ne réussit pas à faire changer la décision du Premier ministre britannique, elle s’apparente tout bonnement à une propagande.
On ne peut que partager leur légitime inquiétude. En effet, avant que la perfide Albion ne rejoigne l’Europe en 1973, il ne se passait rien de notoire de l’autre côté de la Manche. Les Beatles étaient un groupe de Vladivostok. Les Rolling Stones venaient de Romorantin.
Il est donc particulièrement liberticide d’évoquer la possibilité de faire revoter les Britanniques sur le Brexit.
Le « hard Brexit » fait peur et serait sans doute catastrophique. Voilà la chance de l’opiniâtre Mme May.
L’Angleterre a toujours préfiguré les profonds changements sociaux. Là, il ne s’agit plus des Beatles ou des punks… C’est autrement inquiétant.
L’avenir de l’Europe n’est pas dans un prêt-à-porter universel…
Eh bien, présenter un repas avec un petit drapeau britannique, c’est « raciste » !
Comment sortir l’Angleterre de l’Europe tout en y restant ?
Les édiles grands-bretons n’avaient pas pensé à tout. Faudra-t-il creuser un nouvel étang réservé aux transgenres…
Pourquoi s’arrêter là ? Pourquoi ne pas instaurer une circulation séparée : les hommes sur un trottoir, les femmes sur l’autre…
Mais qu’attendez-vous des rois ? Qu’ils soient des extraterrestres dans un monde moderne corrompu ?
le philosophe se produisait sur les planches londoniennes pour démonter consciencieusement le Brexit.
Sur fond d’azur, pour rappeler le bleu de l’Océan pacifique, deux bandes d’or symbolisant le soleil de la Californie.
Les enthousiasmes collectifs sont d’autant plus purs, limpides et unanimes que nulle once d’esprit partisan ne vient les troubler, les entraver.
Notre République est bien loin d’atteindre cette popularité.
Stéphane Bern, OBE, s’extasiera sur la capacité de la monarchie britannique à épouser – le mot est de circonstance – notre époque.
La Grande-Bretagne s’est donc aperçue qu’en classe de troisième, seconde et première les élèves se montraient incapables de déchiffrer l’heure au moyen des aiguilles !
Quoi de moins dans l’air du temps que ce nouveau-né ? Quoi de plus désuet que l’importance accordée à sa filiation ?
Elle paye certainement le prix d’une vision angélique de la sécurité et de l’intégration. Gardons-nous de suivre le même chemin.
Chaque jour apporte son lot de révélations au sujet de l’exploitation de centaines d’enfants en Grande-Bretagne.
Près de 1.000 enfants (blancs) ont été abusés sexuellement, torturés, voire prostitués par des gangs dont les membres étaient d’origine pakistanaise ou bangladaise.
Résumons : nous sommes en Irlande du Nord, le dimanche 30 janvier 1972, à Derry. La guerre entre catholiques et protestants bat son plein. La manifestation dégénère et quatorze Irlandais se retrouvent allongés sur le bitume.
…ce candidat n’a pas été embauché. Parce qu’il a trois gros défauts : c’est un homme, il est blanc et il est hétérosexuel.
C’est à ce moment que le chroniqueur de Boulevard Voltaire s’efface pour faire place au psychiatre Boris Cyrulnik, davantage en mesure de comprendre la genèse du phénomène.
Ce choix n’est peut-être pas étranger au fait que madame May était, au départ, hostile au Brexit.
Nous aurions bien tort de nous réjouir des malheurs de nos meilleurs amis anglais, puisque en France, de semblables manœuvres de coulisses sont depuis longtemps la norme.
L’économie n’est pas une science exacte et aucune prévision n’est assurée de se réaliser.
Si cette manifestation ne réussit pas à faire changer la décision du Premier ministre britannique, elle s’apparente tout bonnement à une propagande.
On ne peut que partager leur légitime inquiétude. En effet, avant que la perfide Albion ne rejoigne l’Europe en 1973, il ne se passait rien de notoire de l’autre côté de la Manche. Les Beatles étaient un groupe de Vladivostok. Les Rolling Stones venaient de Romorantin.
Il est donc particulièrement liberticide d’évoquer la possibilité de faire revoter les Britanniques sur le Brexit.
Le « hard Brexit » fait peur et serait sans doute catastrophique. Voilà la chance de l’opiniâtre Mme May.
L’Angleterre a toujours préfiguré les profonds changements sociaux. Là, il ne s’agit plus des Beatles ou des punks… C’est autrement inquiétant.
L’avenir de l’Europe n’est pas dans un prêt-à-porter universel…
Eh bien, présenter un repas avec un petit drapeau britannique, c’est « raciste » !
Comment sortir l’Angleterre de l’Europe tout en y restant ?
Les édiles grands-bretons n’avaient pas pensé à tout. Faudra-t-il creuser un nouvel étang réservé aux transgenres…
Pourquoi s’arrêter là ? Pourquoi ne pas instaurer une circulation séparée : les hommes sur un trottoir, les femmes sur l’autre…
Mais qu’attendez-vous des rois ? Qu’ils soient des extraterrestres dans un monde moderne corrompu ?
le philosophe se produisait sur les planches londoniennes pour démonter consciencieusement le Brexit.
Sur fond d’azur, pour rappeler le bleu de l’Océan pacifique, deux bandes d’or symbolisant le soleil de la Californie.
Les enthousiasmes collectifs sont d’autant plus purs, limpides et unanimes que nulle once d’esprit partisan ne vient les troubler, les entraver.
Notre République est bien loin d’atteindre cette popularité.
Stéphane Bern, OBE, s’extasiera sur la capacité de la monarchie britannique à épouser – le mot est de circonstance – notre époque.
La Grande-Bretagne s’est donc aperçue qu’en classe de troisième, seconde et première les élèves se montraient incapables de déchiffrer l’heure au moyen des aiguilles !
Quoi de moins dans l’air du temps que ce nouveau-né ? Quoi de plus désuet que l’importance accordée à sa filiation ?
Elle paye certainement le prix d’une vision angélique de la sécurité et de l’intégration. Gardons-nous de suivre le même chemin.
Chaque jour apporte son lot de révélations au sujet de l’exploitation de centaines d’enfants en Grande-Bretagne.
Près de 1.000 enfants (blancs) ont été abusés sexuellement, torturés, voire prostitués par des gangs dont les membres étaient d’origine pakistanaise ou bangladaise.
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