Notre pacifisme invétéré a fait grandir chez eux le sentiment de toute puissance, l’hybris. D’une force culturelle et politique vivace, conquérante et minoritaire, nous avons fait un adversaire, puis un ennemi.
Pourquoi l’État s’acharne-t-il à détruire lui-même sa propre puissance symbolique ?
Honte ou effacement volontaire, l’Europe, sous sa forme actuelle, est morte. Politiquement, culturellement, si elle n’a pas d’Histoire, ou si elle n’en parle pas, elle ne peut être aimée par ses citoyens ni respectée par personne, parce qu’elle n’existe pas.
Avant même que cette timide loi ne soit discutée, au moins sept énormes éléphants la piétinent déjà avec force…
À ce jeu de slalom, les marges de manœuvre se resserrent de plus en plus.
Les politiques, intellectuels ou activistes qui promeuvent ces philosophies n’ont pas en tête la « libération » de ceux qu’ils prétendent défendre, mais leur instrumentalisation.
S’il veut gagner, à court ou à long terme, BoJo n’a donc qu’une chose à faire : afficher sa fermeté sans faille, jusqu’à ce que le blocage soit tel que l’on soit obligé d’aller aux urnes.
Paradoxalement, la position de fermeté du Premier ministre risque d’être renforcée par cette démonstration d’irresponsabilité de ses opposants.
Déjà, on sent l’accélération : c’est Boris Johnson, très probablement, qui sera le futur Premier ministre, réussissant ainsi à gagner la guerre qu’il menait de l’intérieur contre Theresa May depuis son accession au pouvoir.
Nigel Farage, par-delà ses apparents « changements de pied », n’a cessé de montrer la cohérence, la justesse et la réussite de sa stratégie, et son grand talent manœuvrier.
Il se crée donc parfois un curieux rapport entre le pouvoir et son « meilleur ennemi »…
Ces journalistes ne savent-ils pas ce qu’est le « système » algérien ou font-ils semblant de ne pas le savoir ?
La question que posent les Français à leur gouvernement, à travers leurs doléances fiscales, c’est « Qu’allez-vous faire pour refaire l’unité perdue ? »
Chacun jugera. Pour ce qui nous concerne, la chose est claire.
Est-il un démocrate ou un « pseudo-démocrate » ?
Notre modernité bourgeoise, rationaliste et libérale a rejeté, la qualifiant de paternaliste, cette conception des choses, validant plutôt la réponse pleine de morgue de Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? »
Si, cependant, le coup est tenté par le mouvement, et d’une façon importante, cela sera sans doute un signe qu’il se radicalise et se « mélenchonise ».
Notre pacifisme invétéré a fait grandir chez eux le sentiment de toute puissance, l’hybris. D’une force culturelle et politique vivace, conquérante et minoritaire, nous avons fait un adversaire, puis un ennemi.
Pourquoi l’État s’acharne-t-il à détruire lui-même sa propre puissance symbolique ?
Honte ou effacement volontaire, l’Europe, sous sa forme actuelle, est morte. Politiquement, culturellement, si elle n’a pas d’Histoire, ou si elle n’en parle pas, elle ne peut être aimée par ses citoyens ni respectée par personne, parce qu’elle n’existe pas.
Avant même que cette timide loi ne soit discutée, au moins sept énormes éléphants la piétinent déjà avec force…
À ce jeu de slalom, les marges de manœuvre se resserrent de plus en plus.
Les politiques, intellectuels ou activistes qui promeuvent ces philosophies n’ont pas en tête la « libération » de ceux qu’ils prétendent défendre, mais leur instrumentalisation.
S’il veut gagner, à court ou à long terme, BoJo n’a donc qu’une chose à faire : afficher sa fermeté sans faille, jusqu’à ce que le blocage soit tel que l’on soit obligé d’aller aux urnes.
Paradoxalement, la position de fermeté du Premier ministre risque d’être renforcée par cette démonstration d’irresponsabilité de ses opposants.
Déjà, on sent l’accélération : c’est Boris Johnson, très probablement, qui sera le futur Premier ministre, réussissant ainsi à gagner la guerre qu’il menait de l’intérieur contre Theresa May depuis son accession au pouvoir.
Nigel Farage, par-delà ses apparents « changements de pied », n’a cessé de montrer la cohérence, la justesse et la réussite de sa stratégie, et son grand talent manœuvrier.
Il se crée donc parfois un curieux rapport entre le pouvoir et son « meilleur ennemi »…
Ces journalistes ne savent-ils pas ce qu’est le « système » algérien ou font-ils semblant de ne pas le savoir ?
La question que posent les Français à leur gouvernement, à travers leurs doléances fiscales, c’est « Qu’allez-vous faire pour refaire l’unité perdue ? »
Chacun jugera. Pour ce qui nous concerne, la chose est claire.
Est-il un démocrate ou un « pseudo-démocrate » ?
Notre modernité bourgeoise, rationaliste et libérale a rejeté, la qualifiant de paternaliste, cette conception des choses, validant plutôt la réponse pleine de morgue de Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? »
Si, cependant, le coup est tenté par le mouvement, et d’une façon importante, cela sera sans doute un signe qu’il se radicalise et se « mélenchonise ».