EHPAD
Pour Philippe Juvin, « L’EHPAD doit être un domicile, où l’on peut vivre avec un chat ou un chien. »
Le gouvernement essaie par des mesurettes d’apporter un simulacre de réponse. Les questions sont beaucoup plus sérieuses. Les réponses ne semblent pas l’être.
La dépouille du vieil homme est restée près de quatre semaines dans la chambre froide des pompes funèbres.
Le cercle vicieux, absurde, est le même que pour l’Éducation, la restauration, la santé… le métier, mal rémunéré et déprécié, n’attire plus ? Qu’à cela ne tienne, déprécions-le un peu plus pour recruter.
Une enquête publiée par Le Figaro, ce 26 juillet, revient sur le métier méconnu des dames de compagnie, ces personnes rémunérées par des familles pour
Ah, les méchants capitalistes, ouh, les vilains riches qui essorent nos anciens ! À son tour, Bruno Le Maire est tombé, ce 8 février, sur France Inter, dans le panneau tendu par la gauche depuis le lancement de cette affaire.
La société se désagrège ? Non ! On a désagrégé la société ! Le capitalisme, l’antichristianisme sociétal, l’Éducation nationale, une société politique centrée sur elle-même, une Église bien lâche…
Non seulement ce gouvernement ne s’est pas occupé de cette maltraitance, mais il l’a en sus amplifiée, l’étendant aux hôpitaux, par la gestion inhumaine de la crise sanitaire.
Dans le plus grand silence, l’Occident malade et névrosé a laissé ses enfants partir seuls, abandonnés, vivre seuls l’ultime passage, cette mort qui est l’autre grand moment de la vie, celui qui, in fine, lui donne tout son sens.
Mais comment ne pas saluer, au milieu du flot de nos récriminations, de nos doutes et des nuages qui s’amoncellent, cette décision à l’égard des personnes âgées qui refait entrer un peu d’humanité dans les EHPAD.
Simone a dit tout de suite qu’ils pouvaient remballer leur vaccin : « Merci bien, je passe mon tour ! » Alors, on lui a dépêché une psy.
Les deux n’ont peut-être rien à voir, mais on ne le saura jamais.
Entre les bas salaires, la faible reconnaissance, la surcharge de travail et, désormais, la double peur d’apporter le virus à son domicile ou sur son lieu de travail, les EHPAD peinent à recruter du personnel.
Nous nous glorifions sans cesse d’avoir aboli la peine de mort. On a inventé la peine de vivre. Une trouvaille de la modernité.
Désolé de continuer les conversations de bistrot, mais comme le dit Jean-Marc Robine, « seule la pression médiatique parvient à les faire changer d’attitude »…
On peut légitimement se demander si la gestion de ces établissements doit être confiée à des entreprises privées, dont l’objectif premier est de faire des bénéfices.
Les pensionnaires d’EHPAD, recluses dans leur chambre pour ne pas mourir, ont pour seule compagnie une télé anxiogène qui ne leur parle en boucle que de pensionnaires d’EHPAD, recluses dans leur chambre et en train de mourir…
C’est donc de l’euthanasie et de l’eugénisme.
Eux décèdent seuls, puisque les visites des familles sont interdites.
Face à cette situation sans précédent qui exige de dépasser les métiers et rythmes habituels, la panique guette les équipes de chaque établissement contaminé…
Des masques qui arriveront peut-être aussi en avril, qui sait ? À Pâques ou à la Trinité, mironton, mirontaine ?
Depuis le début de l’épidémie, on constate une forte augmentation de la mortalité dans les EHPAD, et même dans certains villages en lien, par les familles, les soignants, avec ces EHPAD.
Nombre de familles se trouvent littéralement étranglées financièrement, le taux des impayés ne cessant d’augmenter, quand on ne menace pas les pensionnaires d’aller mourir ailleurs.
Pour Philippe Juvin, « L’EHPAD doit être un domicile, où l’on peut vivre avec un chat ou un chien. »
Le gouvernement essaie par des mesurettes d’apporter un simulacre de réponse. Les questions sont beaucoup plus sérieuses. Les réponses ne semblent pas l’être.
La dépouille du vieil homme est restée près de quatre semaines dans la chambre froide des pompes funèbres.
Le cercle vicieux, absurde, est le même que pour l’Éducation, la restauration, la santé… le métier, mal rémunéré et déprécié, n’attire plus ? Qu’à cela ne tienne, déprécions-le un peu plus pour recruter.
Une enquête publiée par Le Figaro, ce 26 juillet, revient sur le métier méconnu des dames de compagnie, ces personnes rémunérées par des familles pour
Ah, les méchants capitalistes, ouh, les vilains riches qui essorent nos anciens ! À son tour, Bruno Le Maire est tombé, ce 8 février, sur France Inter, dans le panneau tendu par la gauche depuis le lancement de cette affaire.
La société se désagrège ? Non ! On a désagrégé la société ! Le capitalisme, l’antichristianisme sociétal, l’Éducation nationale, une société politique centrée sur elle-même, une Église bien lâche…
Non seulement ce gouvernement ne s’est pas occupé de cette maltraitance, mais il l’a en sus amplifiée, l’étendant aux hôpitaux, par la gestion inhumaine de la crise sanitaire.
Dans le plus grand silence, l’Occident malade et névrosé a laissé ses enfants partir seuls, abandonnés, vivre seuls l’ultime passage, cette mort qui est l’autre grand moment de la vie, celui qui, in fine, lui donne tout son sens.
Mais comment ne pas saluer, au milieu du flot de nos récriminations, de nos doutes et des nuages qui s’amoncellent, cette décision à l’égard des personnes âgées qui refait entrer un peu d’humanité dans les EHPAD.
Simone a dit tout de suite qu’ils pouvaient remballer leur vaccin : « Merci bien, je passe mon tour ! » Alors, on lui a dépêché une psy.
Les deux n’ont peut-être rien à voir, mais on ne le saura jamais.
Entre les bas salaires, la faible reconnaissance, la surcharge de travail et, désormais, la double peur d’apporter le virus à son domicile ou sur son lieu de travail, les EHPAD peinent à recruter du personnel.
Nous nous glorifions sans cesse d’avoir aboli la peine de mort. On a inventé la peine de vivre. Une trouvaille de la modernité.
Désolé de continuer les conversations de bistrot, mais comme le dit Jean-Marc Robine, « seule la pression médiatique parvient à les faire changer d’attitude »…
On peut légitimement se demander si la gestion de ces établissements doit être confiée à des entreprises privées, dont l’objectif premier est de faire des bénéfices.
Les pensionnaires d’EHPAD, recluses dans leur chambre pour ne pas mourir, ont pour seule compagnie une télé anxiogène qui ne leur parle en boucle que de pensionnaires d’EHPAD, recluses dans leur chambre et en train de mourir…
C’est donc de l’euthanasie et de l’eugénisme.
Eux décèdent seuls, puisque les visites des familles sont interdites.
Face à cette situation sans précédent qui exige de dépasser les métiers et rythmes habituels, la panique guette les équipes de chaque établissement contaminé…
Des masques qui arriveront peut-être aussi en avril, qui sait ? À Pâques ou à la Trinité, mironton, mirontaine ?
Depuis le début de l’épidémie, on constate une forte augmentation de la mortalité dans les EHPAD, et même dans certains villages en lien, par les familles, les soignants, avec ces EHPAD.
Nombre de familles se trouvent littéralement étranglées financièrement, le taux des impayés ne cessant d’augmenter, quand on ne menace pas les pensionnaires d’aller mourir ailleurs.