Elle apprend la mort de son père dans un EHPAD un mois après le décès

Une Varoise a déposé plainte contre X après avoir appris la nouvelle de la mort de son père un mois après son décès dans un EHPAD de la Drôme. La maison de retraite lui renvoie la responsabilité, relate France Bleu Provence.

Plainte contre X pour « atteinte à l'intégrité du cadavre »

Christelle Chemin, une Varoise qui était en froid avec son père, n'a appris le décès de ce dernier qu'un mois après sa mort. Elle vient de porter plainte contre X pour « atteinte à l'intégrité du cadavre ». Depuis plusieurs mois, cette habitante d'Ollioules tentait d'appeler son père chez lui, en vain. Elle n'est donc pas informée lorsque son père entre dans un EHPAD de Livron-sur-Drôme, dans la Drôme, pas plus qu’elle ne l’est lorsque celui-ci décède. En effet? elle n’est pas sur la liste des personnes à prévenir.

C'est sa tante, la demi-sœur de son père, qui l’informe de la mort de celui-ci, au bout de quatre semaines. Cette dernière devait retrouver son frère de 72 ans le jour où ce dernier est décédé. Elle a alors donné son accord pour l'inhumation, mais sans régler les frais d’obsèques.

Quatre semaines dans la chambre froide des pompes funèbres

La dépouille du vieil homme est donc restée près de quatre semaines dans la chambre froide des pompes funèbres, explique France Bleu Provence. Sa fille règlera plus tard la facture des pompes funèbres.

« Il y a eu un non-respect de la dépouille. Je considère que les pompes funèbres avaient un rôle de m'informer que mon père [...] était surtout et avant tout dans un frigidaire depuis quatre semaines », dénonce-t-elle au micro de France Bleu Provence. L'EHPAD, de son côté, explique que cette dernière « a créé elle-même la situation en ne venant pas voir son père ». La société de pompes funèbres, contactée par la radio, n'a pas souhaité faire de commentaires.