Oskar Freysinger : « En Suisse, on ne nous impose pas des lois liberticides ! »

Oskar Freysinger

Pour Boulevard Voltaire, l'ancien conseiller d'État du Valais Oskar Freysinger, fondateur du parti Union démocratique du centre Valais, explique la stratégie globale face au Covid, en Suisse, où se tiendra, en novembre prochain, un vote populaire initié par les opposants au passe sanitaire.

Comment l’épidémie est-elle gérée, en Suisse ? Y a-t-il des restrictions sanitaires ?

Il y a une différence fondamentale entre la Suisse et la France car nous avons la démocratie directe. Le Parlement doit constamment être attentif à la volonté populaire car il y a toujours la possibilité d’un référendum. Sur la loi Covid, nous allons voter en novembre sur l’obligation vaccinale, le passe Covid et sur le traçage systématique. En un mois, nous avons rassemblé 185.000 signatures alors qu’il en faut 50.000 en trois mois, nous avons donc de bonnes chances de gagner.

 

En Suisse, on compte un décès par semaine, contre 300 en France, comment expliquez-vous cet écart ?

Le peuple suisse a une attitude assez disciplinée et respecte les mesures qui font sens : garder une certaine distance, se désinfecter les mains dans les lieux publics, etc. Les gens respectent ces règles quand ils considèrent qu’elles sont sensées. Nous essayons d’avoir une attitude individuelle de responsabilité et nous voyons que cela marche assez bien. Toutes les mesures drastiques n’ont pas fait leurs preuves, même le vaccin, on le voit en Israël. Donc ce qu’il reste, c’est la responsabilité individuelle. Les gens ont une attitude de prudence comme lorsqu’il y a la grippe : quelqu’un qui est malade, on ne va pas contre lui, c’est le bon sens. De plus, nous avons moins de mégalopoles que d’autres pays. Nos grandes villes n’ont que quelques centaines de milliers d’habitants. Dans les campagnes, il n’y a pas de foule comme dans les transports publics et les villes.

 

Y a-t-il, chez les Suisses, des réticences au vaccin ou aux autres mesures coercitives ?

Oui, il y a une forte réticence. Au début, les gens se vaccinaient aisément mais cela est en train de s’éteindre. Des centres de vaccination ont dû être fermés car il y a des doutes très fort sur l’efficacité de ces vaccins quand on nous annonce qu’il faut une troisième vaccination ou se vacciner tous les six mois.

Ici, les gens peuvent encore prendre leur destin en main par les institutions que nous avons comme le référendum d’initiative, il y a la démocratie directe qui exige du peuple une responsabilité individuelle accrue car il est réellement le souverain. Il ne se fait pas imposer des lois liberticides par une sorte de Louis XIV réinventé. Quelques centaines d’années avant Jésus-Christ, Thucydide avait dit que la force d’une cité dépend du caractère des citoyens et non pas du nombre de vaisseaux ou de l’épaisseur des murs de la cité.

 

Y a-t-il des stratégie des traitements du Covid mises en place en Suisse ?

En Suisse, les lobbys pharmaceutiques sont puissants, ils ont imposé leur vue. Il fallait nier tous ces traitements alors que certains font leurs preuves. En effet, ils sont bon marché et ne remplissent pas les caisses des Big Pharma. Ainsi, en Suisse, les citoyens résistent ; en France, cela commence également, mais il n’y a pas d’instruments institutionnels, on ne peut que descendre dans la rue et manifester.

 

Oskar Freysinger
Oskar Freysinger
Ancien conseiller d’État du Valais (Suisse)

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