
Cela ne dura qu’un mois, le temps que la peur se transforme en prise de conscience, puis en colère, et que les Français remontent le fil des responsabilités.

On se pince, on relit : Mme Buzyn savait, aurait alerté, prévenu MM. Macron et Philippe dès le mois de janvier et les choses auraient continué comme ça ?

La responsabilité d’Emmanuel Macron dans ce nouveau fiasco démocratique est entière.

Une crise n’appelle pas seulement une communication de crise, mais d’abord de sortir de la com’ et de délivrer des messages clairs, cohérents. Et courageux.

Déjà, en 2014, on avait battu des records historiques d’abstention, qui s’éleva à près de 39 % au second tour.

En tout cas, tous – hommes politiques et commentateurs, de droite comme de gauche – ne pourront qu’être d’accord avec elle : une victoire de Stéphane Ravier à Marseille, le 22 mars, serait un événement politique majeur. Et national.

Patrick Juvet ne pourrait plus chanter son suave et mythique « Où sont les femmes ? »

« une grande réforme de l’éducation. Une réforme de société longtemps jugée impensable comme le furent celle des congés payés, du droit à l’avortement, de l’abolition de la peine de mort ou du mariage pour tous. » Pourquoi pas la PMA-GPA ?

On nous confie que la stratégie électorale consistera à « changer d’électorat », c’est-à-dire à récupérer à droite ce qu’ils perdent à gauche ; ça, on le sent venir depuis longtemps.

Florian Bachelier avait au moins raison sur un point : il y a un besoin urgent d’éducation civique. Mais pour les cadres LREM. Et, tant qu’on y est, puisque c’est ainsi qu’elle s’appelle désormais dans nos classes, d’éducation civique et morale.

Une déstabilisation peut passer par la disqualification de l’adversaire au dernier moment, mais aussi par le retrait de son propre candidat au moment opportun…

Ce sondage ne nous dit, en fait, qu’une seule chose : les Français ont tourné la page Macron et ne souhaitent pas en écrire une autre avec lui. Ils sont en attente

Seuls 25 à 26 % des Français font confiance au président de la République.

Il nous apparaît comme une figure exotique, un rescapé du monde d’avant, qu’il n’a cessé de vouloir transmettre sans jamais esquiver les servitudes et les horreurs de l’heure.

Devant l’impopularité calcifiée d’Emmanuel Macron, l’hebdomadaire a eu l’idée de prendre sa lanterne et de rechercher, avec Ipsos, « qui ferait mieux que lui »…

On apprend, chaque jour, une nouvelle désertion, et pas seulement des sans-grade : des ministres, des députés « jettent l’éponge », comme dit pudiquement la presse locale.

Finalement, la pulsion dégagiste pourrait bien aboutir à une grande stabilité pour ces municipales.

Un masque est tombé : le sérieux et la technicité d’Emmanuel Macron, ce n’était qu’un vernis. Un de plus.

Oui, nos enfants et nos étudiants ont de très bonnes raisons de ne pas embrasser la carrière d’enseignant !

S’il est un événement français qui aimante toute l’histoire du XXe siècle, c’est bien celui de la débâcle de 1940.

On sort du dernier Terrence Malick bouleversé.

Macron et Philippe se voulaient de super-Sarkozy, ils finissent en sous-Juppé…

Le grand contraste entre Johnson et Macron tient en deux mots : le peuple et la vérité.

Qui a dit que l’élection de 2022 était jouée d’avance ? Certainement pas Pierre Lemaitre, aussi doué pour la critique sociale que dans l’art du rebondissement imprévu.

Un grand du théâtre s’en est allé, ce 26 décembre

En résumé, et pour le long terme, LR est en train de devenir le satellite d’un astre mort : le macronisme.

Histrion, BoJo l’est sans conteste.

Mais comment Christian Jacob, qui n’est pas capable d’entendre les avertissements qui montent de son propre parti, pourrait-il écouter Éric Zemmour ?

Cela ne dura qu’un mois, le temps que la peur se transforme en prise de conscience, puis en colère, et que les Français remontent le fil des responsabilités.

On se pince, on relit : Mme Buzyn savait, aurait alerté, prévenu MM. Macron et Philippe dès le mois de janvier et les choses auraient continué comme ça ?

La responsabilité d’Emmanuel Macron dans ce nouveau fiasco démocratique est entière.

Une crise n’appelle pas seulement une communication de crise, mais d’abord de sortir de la com’ et de délivrer des messages clairs, cohérents. Et courageux.

Déjà, en 2014, on avait battu des records historiques d’abstention, qui s’éleva à près de 39 % au second tour.

En tout cas, tous – hommes politiques et commentateurs, de droite comme de gauche – ne pourront qu’être d’accord avec elle : une victoire de Stéphane Ravier à Marseille, le 22 mars, serait un événement politique majeur. Et national.

Patrick Juvet ne pourrait plus chanter son suave et mythique « Où sont les femmes ? »

« une grande réforme de l’éducation. Une réforme de société longtemps jugée impensable comme le furent celle des congés payés, du droit à l’avortement, de l’abolition de la peine de mort ou du mariage pour tous. » Pourquoi pas la PMA-GPA ?

On nous confie que la stratégie électorale consistera à « changer d’électorat », c’est-à-dire à récupérer à droite ce qu’ils perdent à gauche ; ça, on le sent venir depuis longtemps.

Florian Bachelier avait au moins raison sur un point : il y a un besoin urgent d’éducation civique. Mais pour les cadres LREM. Et, tant qu’on y est, puisque c’est ainsi qu’elle s’appelle désormais dans nos classes, d’éducation civique et morale.

Une déstabilisation peut passer par la disqualification de l’adversaire au dernier moment, mais aussi par le retrait de son propre candidat au moment opportun…

Ce sondage ne nous dit, en fait, qu’une seule chose : les Français ont tourné la page Macron et ne souhaitent pas en écrire une autre avec lui. Ils sont en attente

Seuls 25 à 26 % des Français font confiance au président de la République.

Il nous apparaît comme une figure exotique, un rescapé du monde d’avant, qu’il n’a cessé de vouloir transmettre sans jamais esquiver les servitudes et les horreurs de l’heure.

Devant l’impopularité calcifiée d’Emmanuel Macron, l’hebdomadaire a eu l’idée de prendre sa lanterne et de rechercher, avec Ipsos, « qui ferait mieux que lui »…

On apprend, chaque jour, une nouvelle désertion, et pas seulement des sans-grade : des ministres, des députés « jettent l’éponge », comme dit pudiquement la presse locale.

Finalement, la pulsion dégagiste pourrait bien aboutir à une grande stabilité pour ces municipales.

Un masque est tombé : le sérieux et la technicité d’Emmanuel Macron, ce n’était qu’un vernis. Un de plus.

Oui, nos enfants et nos étudiants ont de très bonnes raisons de ne pas embrasser la carrière d’enseignant !

S’il est un événement français qui aimante toute l’histoire du XXe siècle, c’est bien celui de la débâcle de 1940.

On sort du dernier Terrence Malick bouleversé.

Macron et Philippe se voulaient de super-Sarkozy, ils finissent en sous-Juppé…

Le grand contraste entre Johnson et Macron tient en deux mots : le peuple et la vérité.

Qui a dit que l’élection de 2022 était jouée d’avance ? Certainement pas Pierre Lemaitre, aussi doué pour la critique sociale que dans l’art du rebondissement imprévu.

Un grand du théâtre s’en est allé, ce 26 décembre

En résumé, et pour le long terme, LR est en train de devenir le satellite d’un astre mort : le macronisme.

Histrion, BoJo l’est sans conteste.

Mais comment Christian Jacob, qui n’est pas capable d’entendre les avertissements qui montent de son propre parti, pourrait-il écouter Éric Zemmour ?
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