[SATIRE À VUE] Nathalie Loiseau ne supporte plus la musique disco

Trump Musk

Entre les Bee Gees et Nathalie Loiseau, rien ne va plus. À la vue de la courte vidéo montrant Elon Musk et Donald Trump dansant sur Staying Alive, la député européenne est prise d'un malaise. Nous sommes samedi soir. Sa fièvre monte. Dans le film Saturday Night Fever, nous nous souvenons de sa prestation avec John Travolta. La reprise de cette scène mémorable sans son autorisation l'a bouleversée. S'est-elle aperçue que la séquence était générée par l'intelligence artificielle ? Nous n'en saurons rien. N'écoutant que son indignation, Nathalie Thebird (son nom de scène aux States) se saisit de son smartphone et tape violemment ces deux mots : « Pauvres types. » Malgré son état de stress, les deux vocables sont écrits dans le bon ordre. « Types pauvres » eût entamé sa crédibilité déjà fortement dégradée par son fiasco aux européennes de 2019. Le survivant des Bee Gees est alerté, Elon Musk se confond en excuses, Donald Trump regrette. L'influence internationale de Nathalie Loiseau a porté ses fruits. Plus rien ne sera comme avant.

Sur X, la star de Bruxelles a fait part du danger que représentent ces deux danseurs. Le moins pauvre, le fieffé Elon Musk, est accusé de « participer à la montée des tensions en Europe en laissant X partir à la dérive ». À ce fléau, Nathalie Loiseau ne voit qu'une solution : sévir. Celui qui « se conduit comme un adolescent irresponsable » doit être mis hors d'état de nuire à la musique disco. Il n'y a qu'une seule version acceptable. Celle où Nathalie Loiseau chante et danse la bonne parole. Il faut des règles, des gardiens, des surveillants et, pourquoi pas, une clôture électrifiée tout autour du dancing. Thierry Breton surenchérit : des drones au-dessus des smartphones, couper les doigts des contrevenants... Les idées fusent. La créativité des artistes bruxellois est à son plus haut niveau.

Dans sa réponse, Elon Musk fait preuve de bonne volonté. Il peut quitter l'univers disco pour le rock punk des Sex Pistols. « Fuck your own face » (Va te faire foutre) lancé à Thierry Breton relance le swing qui commençait à faiblir. L'attaque non dissimulée à la liberté d'expression est ainsi traitée comme elle le mérite.

Le plus pauvre des deux danseurs n'a, pour l'instant, pas fait l'objet de griefs personnalisés de la part de Nathalie Loiseau. Donald Trump attend l'invitation pour le grand bal de l'UE. Une soirée dansante animée par un chanteur bâillonné est un événement qu'il ne raterait sous aucun prétexte.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

21 commentaires

  1. Je dois reconnaître que je ne connaissais ni cette madame Loiseau ni Nathalie Lydie Jeanne Ducoulombier (son nom de jeune fille)… Petite visite donc à Wikipedia et … ce message
    « Cet article semble être une page autobiographique ou autocentrée qui a fait l’objet de modifications substantielles, soit par la principale intéressée, soit par une ou plusieurs personnes en lien étroit avec le sujet (juin 2022).
    La photo qui accompagne cet article la montre souriante, de ce sourire béat qu’ont les personnes inconsistantes.

  2. L’oiseau de basse-basse cour, plus bête qu’une poule.
    Merci Jany Leroy pour cette tranche de rigolade.

  3. C’est impossible qu’elle ait pu croire que c’était les 2 protagonistes au 1er coup d’œil on voit l’IA où alors il faut vraiment avoir sa cervelle de moineau.
    Quand va-t-on être libérés de tous ces écervelés qui nous gouvernent.
    On a beau voter ça ne sert à rien. Comme les coucous ils ont fait leurs nids et on ne peut les déloger

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