Education

Demain sélectionnera-t-elle sur le genre, l’admiration pour Greta Thunberg ou la proportion de mélanine dans l’épiderme du candidat ?

En janvier 2021, nous avions eu la preuve de la peur réelle régnant dans les écoles, sensées être des sanctuaires.

Les enseignants, donc, seront nombreux à battre le pavé, jeudi.

Apprendre notre langue n’est pas labourer la mer. C’est l’aimer.

Il est urgent de refaire de l’école un temple du savoir et de l’esprit critique, et non un supermarché de la pensée unique et du conformisme.

Le diagnostic d’Éric Zemmour est juste : la création d’un grand ministère de l’Instruction publique, le rétablissement de la primauté du savoir vont dans le bon sens. Ses propositions sont, au demeurant, proches de celles de Marine Le Pen…
Comme toutes les infirmières ne sont pas capables d’être infirmières de réanimation, tous les professeurs des écoles ne sont pas des professeurs spécialisés dans le handicap.

À trois mois des élections, il vient d’annoncer, devant la Conférence des présidents d’universités, rebaptisée France Universités, une réforme « systémique » de l’enseignement supérieur.

Le poids de la pandémie pèse sur toutes les professions ou presque. La profession dispose des vacances scolaires, ce qui n’est pas un mince avantage. Enfin, nos profs sont-ils si mal payés ?

Pour lui, le ministre de l’Education n’est pas responsable de cette colère montante, ce sont les autorités de santé qui préconisent des protocoles incohérents et impossibles à mettre en place.

Le troisième depuis… le lundi 3 janvier, qui avait été annoncé en catastrophe la veille de la rentrée à tous les parents et aux directeurs d’école, quand ces derniers ne l’avaient pas appris par voie de presse.

Cela signifie que l’Université a pris la mesure de la menace qui pèse sur la civilisation occidentale tout autant que de l’urgence de l’affronter.

Boulevard Voltaire donne la parole à la psychologue clinicienne Marie-Estelle Dupont, bien connue depuis la crise sanitaire. Elle revient sur l’historique de la crise, sa

Qu’on se le dise : à l’université comme dans l’économie française, tout va bien….

Leur souhait de voir leur école se dépolitiser restera un vœu pieux tant que la majorité silencieuse ne prendra pas la parole pour s’opposer à une gauche d’autant plus sectaire qu’elle a la certitude d’avoir raison.

Après les restrictions sévères vis-à-vis des possibilités d’avortement, c’est désormais la reprise en main des programmes scolaires qui fait les gros titres des médias américains.

En bonne logique, l’université a vocation à demeurer le sanctuaire réservé à la controverse et à l’échange d’idées, fussent-elles contradictoires. Voilà qui semble être de moins en moins le cas…

L’association Tribunes avait prévu d’inviter Marine Le Pen à tenir sa conférence de candidate. La direction de l’école vient de faire savoir que cette conférence était reportée, essentiellement pour des raisons d’ordre public…
Le directeur académique adjoint des services de l’Éducation nationale de Haute-Garonne a reconnu « une maladresse », déplorant cet événement « intolérable ». « On a frisé la catastrophe », a-t-il reconnu.

La Pologne, la Hongrie avaient donc raison de résister à l’oukase de Bruxelles concernant la promotion sexuelle à l’école primaire.
Force est de constater que la loi de 2004 interdisant les signes religieux à l’école et les comités Théodule sur la défense des sempiternelles valeurs républicaines n’ont pas empêché les tensions identitaires…

En effet, un amendement, qui n’a finalement pas été retenu, proposait qu’« une information consacrée au respect de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre et de leurs expressions [soit] dispensée à tous les stades de la scolarité. »

Le très haut taux de démission des enseignants en cours de formation ou en début de carrière depuis quelques années est aussi un indicateur du désespoir des professeurs.

Violences à l’école ? Il y a belle lurette qu’autorités administratives et morales ont cessé de faire le compte. Le 20 janvier 2006, Libération constatait, il
Face à cette polémique, la commission formation et vie universitaire (CFVU) de l’UBO a réagi en rappelant qu’elle rejette « les stigmatisations et les dénigrements quels qu’ils soient… »

Étonnamment, dans la presse, les chiffres sont là, la tendance est décrite comme « inquiétante », mais c’est avec des pincettes que l’on va analyser les causes.

Le latin et le grec sont moribonds, les moyens pour les enseigner insuffisants, la volonté politique inexistante. Dans ces conditions, Jean-Michel Blanquer risque fort de rester au stade des incantations.

Jean-Michel Blanquer réussit le tour de force de placer cette initiative de fin de règne sous le signe de la lutte contre le « wokisme » tout en parlant « inclusif ».

Demain sélectionnera-t-elle sur le genre, l’admiration pour Greta Thunberg ou la proportion de mélanine dans l’épiderme du candidat ?

En janvier 2021, nous avions eu la preuve de la peur réelle régnant dans les écoles, sensées être des sanctuaires.

Les enseignants, donc, seront nombreux à battre le pavé, jeudi.

Apprendre notre langue n’est pas labourer la mer. C’est l’aimer.

Il est urgent de refaire de l’école un temple du savoir et de l’esprit critique, et non un supermarché de la pensée unique et du conformisme.

Le diagnostic d’Éric Zemmour est juste : la création d’un grand ministère de l’Instruction publique, le rétablissement de la primauté du savoir vont dans le bon sens. Ses propositions sont, au demeurant, proches de celles de Marine Le Pen…
Comme toutes les infirmières ne sont pas capables d’être infirmières de réanimation, tous les professeurs des écoles ne sont pas des professeurs spécialisés dans le handicap.

À trois mois des élections, il vient d’annoncer, devant la Conférence des présidents d’universités, rebaptisée France Universités, une réforme « systémique » de l’enseignement supérieur.

Le poids de la pandémie pèse sur toutes les professions ou presque. La profession dispose des vacances scolaires, ce qui n’est pas un mince avantage. Enfin, nos profs sont-ils si mal payés ?

Pour lui, le ministre de l’Education n’est pas responsable de cette colère montante, ce sont les autorités de santé qui préconisent des protocoles incohérents et impossibles à mettre en place.

Le troisième depuis… le lundi 3 janvier, qui avait été annoncé en catastrophe la veille de la rentrée à tous les parents et aux directeurs d’école, quand ces derniers ne l’avaient pas appris par voie de presse.

Cela signifie que l’Université a pris la mesure de la menace qui pèse sur la civilisation occidentale tout autant que de l’urgence de l’affronter.

Boulevard Voltaire donne la parole à la psychologue clinicienne Marie-Estelle Dupont, bien connue depuis la crise sanitaire. Elle revient sur l’historique de la crise, sa

Qu’on se le dise : à l’université comme dans l’économie française, tout va bien….

Leur souhait de voir leur école se dépolitiser restera un vœu pieux tant que la majorité silencieuse ne prendra pas la parole pour s’opposer à une gauche d’autant plus sectaire qu’elle a la certitude d’avoir raison.

Après les restrictions sévères vis-à-vis des possibilités d’avortement, c’est désormais la reprise en main des programmes scolaires qui fait les gros titres des médias américains.

En bonne logique, l’université a vocation à demeurer le sanctuaire réservé à la controverse et à l’échange d’idées, fussent-elles contradictoires. Voilà qui semble être de moins en moins le cas…

L’association Tribunes avait prévu d’inviter Marine Le Pen à tenir sa conférence de candidate. La direction de l’école vient de faire savoir que cette conférence était reportée, essentiellement pour des raisons d’ordre public…
Le directeur académique adjoint des services de l’Éducation nationale de Haute-Garonne a reconnu « une maladresse », déplorant cet événement « intolérable ». « On a frisé la catastrophe », a-t-il reconnu.

La Pologne, la Hongrie avaient donc raison de résister à l’oukase de Bruxelles concernant la promotion sexuelle à l’école primaire.
Force est de constater que la loi de 2004 interdisant les signes religieux à l’école et les comités Théodule sur la défense des sempiternelles valeurs républicaines n’ont pas empêché les tensions identitaires…

En effet, un amendement, qui n’a finalement pas été retenu, proposait qu’« une information consacrée au respect de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre et de leurs expressions [soit] dispensée à tous les stades de la scolarité. »

Le très haut taux de démission des enseignants en cours de formation ou en début de carrière depuis quelques années est aussi un indicateur du désespoir des professeurs.

Violences à l’école ? Il y a belle lurette qu’autorités administratives et morales ont cessé de faire le compte. Le 20 janvier 2006, Libération constatait, il
Face à cette polémique, la commission formation et vie universitaire (CFVU) de l’UBO a réagi en rappelant qu’elle rejette « les stigmatisations et les dénigrements quels qu’ils soient… »

Étonnamment, dans la presse, les chiffres sont là, la tendance est décrite comme « inquiétante », mais c’est avec des pincettes que l’on va analyser les causes.

Le latin et le grec sont moribonds, les moyens pour les enseigner insuffisants, la volonté politique inexistante. Dans ces conditions, Jean-Michel Blanquer risque fort de rester au stade des incantations.

Jean-Michel Blanquer réussit le tour de force de placer cette initiative de fin de règne sous le signe de la lutte contre le « wokisme » tout en parlant « inclusif ».
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