Quand les profs de gauche faisaient « payer » à Thibault Zemmour les idées de son père

Capture d'écran ©QGDeCampagne
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Thibault Zemmour, cadet du candidat à la présidentielle, a fait une apparition remarquée dans l’émission de campagne de Guillaume Pley. Il y a confié qu'être le fils de son père n’avait pas été une sinécure à l’école. Non pas tant avec les élèves - « J’ai toujours été sociable et j’ai peut-être eu de la chance aussi, les jeunes discutaient avec moi » - qu’avec le corps enseignant : « Avec les professeurs, ce n’était pas pareil ! J’ai eu quelques problèmes avec les professeurs. Parce que forcément, ils avaient un pouvoir supérieur et je devais me taire la plupart du temps. » Il précise cependant qu’il n’a « jamais eu de trop gros problèmes, et qu’il s’en est toujours bien sorti ». Mais son père, à côté de lui, commente : « Ils étaient souvent de gauche, etc. Ils lui faisaient un peu payer mes positions politiques. »

Ces confidences ne sont pas sans rappeler celles de Marion Maréchal à Natacha Polony, le 29 mars 2017, dans l'émission « Polonium ». Elle y révélait avoir été très marquée par l’institution Saint-Pie à Saint-Cloud, dans laquelle elle a été été scolarisée jusqu’en 5e : « Mes parents ne m’ont pas mise dans cette école pour des questions religieuses, rapportait-elle, mais pour me protéger des persécutions subies dans l’école publique. » Elle y avait trouvé refuge, bienveillance et surtout une solide formation. Par un léger raccourci, on peut donc conclure que ce sont les profs de gauche qui ont permis à Marion Maréchal de devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Les militants de Reconquête pourraient presque les remercier.

Sur le même thème, on peut enfin citer le témoignage de Marie-Caroline Le Pen, le 27 mai dernier, sur le plateau de Pascal Praud. Invitée à parler de ses souvenirs d’enfance, elle reconnaît que le patronyme des trois filles du fondateur du Front national ne passait pas inaperçu, à l’école. Les profs de gauche de l’époque le leur faisaient même cruellement payer. Évoquant sa jeune sœur Marine à l’école primaire, elle raconte cette anecdote effrayante : « Sa maîtresse avait interdit qu’on s’asseye devant derrière à droite et à gauche d’elle. » Pour elle, la « résilience » que l’on prête à la candidate à la présidentielle tient, entre autres, à la douloureuse expérience d’une « petite fille de 10 ans qui était toute seule avec personne autour d’elle ». « Il faut que le cœur se brise ou se bronze », disait Chamfort, cité par Marine Le Pen dans l’émission « Face à Baba », il y a quelques jours. De là, contre toute attente, à imaginer que l’Éducation nationale a favorisé la carrière politique de la famille Le Pen, il n'y a une fois de plus qu'un pas.

Mais a-t-on déjà entendu parler de la progéniture d’un homme politique de gauche qui aurait été persécutée par un enseignant de droite ? À ma connaissance, jamais.

Gabrielle Cluzel
Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

51 commentaires

  1. Militant nationaliste des l’âge de 16 ans je peux témoigner que l’adversité gauchiste de certains élèves et de certains profs a contribué à m’armer contre l’adversité pour toute ma vie personnelle et professionnelle !
    Une école de la vie irremplaçable qui me conduit aujourd’hui à comprendre et soutenir Marine à 100%. Quand j’étais jeune Zemmour qui a mon âge votait Mitterrand !
    On n’est pas du même monde!

  2. Ignoble tout simplement ,mais qu’attendre d’autres de pareils individus qui sont dans leurs idéologie -religion .Quand on se pense dans le camp du « bien » ,on peut tout se permettre ,même face à des gosses que l’on vous a confiés pour les instruire .
    Abject enseignants qui ont tout du petit commissaire politique stalinien !

  3. Des gochos staliniens, « camarades » ou peut-être pas camarade du candidat du parti communiste, Roussel ? Bien inquiétant tout ça …

  4. Oh, nous n’étions pas des politiques, mais 1 famille de cadres, commerçants et professions libérales.
    A l »école publique, mes enfants ont été malmenés par leurs instits, communistes notoires (remarques devant leurs copains, sur le fait qu’enfants de « travailleurs  » valent mieux qu’eux », j’en passe et des meilleures);
    Idem avec les enfants de familles identiques (même les enfants de mes boulangers, car enfants de commerçants, hein, c’est bon à être rabaissés!)

    Nous avons du les mettre en privé.

    • J’ai enseigné 35 ans dans le public, je vote à droite depuis 1982, pour moi aussi ce fut un calvaire.

  5. Insultes, sectarisme sont caractéristiques de la pensée de gauche, dissimulés par les journalistes de gauche.

  6. Qui n’a pu constater que la gauche était maître en matière d’influence, que ce soit par la violence ou par la dégradation de la pensée, ils ont su faire pour parvenir à leurs fins, et cela sans complexe, en toute indifférence.

  7. Merci la gauche, peut-être sans elle ces personnalités n’auraient pas eu le même parcours politique et c’est elle qui en fait les frais.

  8. Ces profs persécuteurs d’enfants devaient parler de la tolérance avec des trémolos dans la voix. Idem pour la non-discrimination.

  9. C’est toujours le deux poids deux mesures, la  » bien-pensance » gauchiste fait force de loi. Il ne fait pas bon afficher ses idées politiques si elles ne correspondent aux censeurs de la pensée .Dans cet exemple , On a l’impression de vivre la phrase du loup et l’agneau: « Si ce n’est toi, c’est donc ton frère. – Je n’en ai point. – C’est donc quelqu’un des tiens ». Il suffit donc de porter un nom pour être mis au ban de la  » bonne » société. Bonne , autrement dit bien gauchisante .

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