Police, gendarmerie : les paillassons de Macron
Hier, des millions de Français ont vu leurs policiers jeter au sol leurs badges et leurs menottes. Les gendarmes, militaires par statut, n'ont pu le faire mais l'envie ne leur manquait sûrement pas. C'est un dégoût profond, presque sans précédent, qui envahit les femmes et les hommes qui portent l'uniforme.
Ces hommes et ces femmes, qui pour la plupart viennent des classes populaires ou moyennes, qui ont l'attachement à la patrie chevillé au corps, ont été utilisés par Macron pour réprimer le peuple des gilets jaunes qui manifestait, au début, sa colère contre la hausse stupide de la taxe sur les carburants voulue par le lobby écologiste pour, ensuite, exprimer sa grande colère sociale. Tous les commentateurs politiques, et de tous bords, l'admettent : les cités, les banlieues et les quartiers n'ont que peu ou pas participé à ce mouvement. Il n'y avait donc aucun risque, pour le pouvoir, à ordonner de « cogner », assuré qu’il était que seul le peuple des origines se prendrait les grenades lacrymogènes, de désencerclement et autres LBD dans la tronche. Pas de victimes « racisées » à craindre, alors, allez-y, les gars, cassez du petit Blanc, cela ne coûte pas cher.
À l’époque, pour Castaner, le benêt aux ordres de Jupiter, les violences policières n’étaient qu’une invention, de la désinformation destinée à discréditer les forces de l’ordre dont le ministre de l’Intérieur matraquait qu’elles sont les gardiennes de l’ordre républicain. Police et gendarmerie étaient ardemment soutenues puisqu'elles sauvaient le pouvoir d’une révolte inédite depuis plus d’un siècle.
Mais voilà, tout change avec la mort de George Floyd à Minneapolis. Cela se passe à 6.000 kilomètres de chez nous, dans un pays notoirement violent où la question raciale est à la fois ancienne et brûlante, entre une majorité blanche et une minorité noire héritière de l'ignoble traite esclavagiste. Un sale type, une honte pour n'importe quelle police dans un pays civilisé, a littéralement tué un pauvre bougre pour une sordide histoire de faux billets de 20 dollars. Une bavure de plus dans un contexte clairement malsain. Il est, d'ailleurs, incroyable qu'il ait fallu une mobilisation massive pour que l'inculpation d'homicide volontaire soit finalement et légitimement retenue contre le policier. Il n’y donc aucune ambiguïté sur la lecture de ce fait divers dont les images ont, à juste titre, choqué.
Le problème, en l’espèce, se résume en une question : quel rapport avec la France ? La population noire de France est soit ultramarine, et donc française depuis des siècles, soit d'origine africaine, arrivée en France métropolitaine de son plein gré et souvent contre le gré du peuple historique. Le racisme et la ségrégation n'ont, fort heureusement, jamais eu leur place dans la Constitution et les lois de la République depuis qu'elle existe et est, depuis des décennies, combattue à tous les niveaux.
Mais dans un amalgame invraisemblable, le mouvement indigéniste et racialiste, soutenu par tout ce que notre pays compte de gauchistes et de médias complaisants, lie cette tragédie américaine, malheureusement trop fréquente, à la mort, rarissime en France, d'un jeune d'origine malienne, Adama Traoré, en 2016, peu après une interpellation et dans des circonstances radicalement différentes de celle de Minneapolis. Solidarité ethnique et idéologique aidant, le petit groupuscule racialiste pilotée par la très agressive Assa Traoré, sœur du défunt, arrive à mobiliser et mettre des milliers de gens dans la rue contre la République.
Et que fait la Macronie ? Elle pétoche, elle se couche, elle laisse des manifestations, toutes interdites pour des raisons sanitaires, se dérouler sans que soit dressé un seul procès-verbal. Castaner confie qu'il est prêt à mettre un genou à terre pour se repentir du racisme. Macron fait pression sur la Justice et Nicolle Belloubet, dont le passé socialiste fait ses preuves, se dit prête à recevoir cette famille qui insulte quotidiennement la France. Puis vient le coup de trop, la goutte qui fait déborder le vase. La mise en cause de nos forces de l'ordre pour apaiser la racaille militante. On leur fait porter le chapeau des tensions et du grand désordre qu'une immigration folle a fait naître dans notre pays et que Macron ne veut même pas freiner.
Depuis son arrivée au pouvoir, Macron a davantage abaissé et humilié la France que chacun de ses prédécesseurs. Pire : il la casse. Macron est un casseur à col blanc, un Président casseur. Le peuple français ne mérite pas cela.
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